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ENTRADA EN EL DOMICILIO CONYUGAL. ETXE-SARTZEA/fr

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Dans la zone hispanophone, le nom traditionnellement donné à la dot était ''arreo'', et ''arreoa'', avec diverses variantes phonétiques, dans la zone bascophone. En Vasconia continentale, on utilisait le terme de ''hatuka'' et à Liginaga (Z), de ''truzoa'' (fr. ''trousseau''). Le transfert de la dot à la nouvelle demeure était appelé ''arreoa eroatea'' à Bermeo (B) et ''dot-arreoa'' ou ''arreotea ''à Markina (B), le rite de l'entrée dans la maison, ''etxe-sartzea'' (Donoztiri­BN) et le jour où elle se produisait, ''hatukako eguna'' (Liginaga-Z).
Les informateurs d'Artziniega (A) font une distinction entre ''arreo'' et dot. Pour eux, l'''arreo'' consistait en ce qu'apportait la femme au ménage et qu'elle avait préparé de ses propres mains, à la différence de la dot ou ensemble d'argent liquide, de bétail, de maisons parfois, etc. («joyaux»« joyaux »), qu'apportaient les familles des deux époux. Parmi les biens qu'apportait la femme au mariage, on trouvait généralement des draps, des couvertures, du linge de table et autres serviettes, mais parfois aussi des couverts et d’autres équipements du foyer comme les lits, avec le matelas correspondant (Mendiola-A). À Murelaga (B) et à Zeanuri (B), on y ajoutait aussi le drap du cercueil, c'est-à-dire le suaire<ref>Resurrección Mª de AZKUE. ''Euskalerriaren Yakintza. ''Tome I. Madrid: 1935, p. 271. (Quand Azkue a recueilli cette information il signale déjà qu'elle se pratiquait au temps jadis).</ref>. Aujourd'hui, cette coutume a pratiquement disparu puisque toutes ces choses sont achetées ou reçues en cadeau (Treviño-A). À Valdegovía (A), on pouvait y trouver quelques animaux, bovins, équidés ou porcs. Dans les descriptions qui sont présentées plus avant, la composition de la dot ou du trousseau qui était apporté dans chaque localité est minutieusement détaillée.
Au début du siècle, les jeunes filles commençaient toutes jeunes à préparer leur trousseau. Dans plusieurs vallées de Navarre comme Baztan, Larraun et Roncal, à Amayur, Uztarrotz et en Zuberoa, lorsqu'elles atteignaient l'âge de treize ans elles recevaient de leurs parents une parcelle de terrain pour y semer du lin.
De même, en Baztan (N) et à Amezketa (G), la maîtresse de maison donnait souvent à la servante, outre son salaire annuel, deux boisseaux de graines de lin qu'elle emportait chez elle pour commencer à préparer son trousseau.
Le transport des «joyaux» « joyaux » était un acte ritualisé qui revêtait une grande importance, car il supposait l'entrée du nouveau conjoint dans la maison, évènement désigné en basque du terme d’''etxe-sartzea''. On utilisait pour cela le char à bœufs que l’on décorait pour l'occasion, de même que les animaux. On veillait aussi à ce que l’essieu grince en faisant le plus de bruit possible. Il était également habituel que parmi les objets qui étaient transportés d'une maison à l'autre figurent en bonne place le lit monté et préparé et la quenouille<ref>À propos de ce dernier élément, qui était souvent placé à un endroit bien visible, signalons que déjà chez les Romains la femme apportait dans son trousseau une quenouille, symbole de sa disposition à travailler.</ref>. Par ailleurs, un miroir occupait un lieu prééminent par les objets transférés.
En Bizkaia, on ajoutait au joug de la charrette un travail de forge constitué de clochettes et couvert d'une peau de blaireau, à la place de l'habituelle peau de brebis. Le blaireau semble avoir été un animal dont certaines parties (griffes, poil, etc.) étaient utilisées pour éloigner le mauvais œil. L'ensemble formé par la peau et l'appareillage était désigné du nom de cet animal, à savoir ''azkonarra<ref>''Julio CARO BAROJA. Los vascos. San Sebastián: 191949, p. 324.''</ref>. Selon Azkue, à Murelaga (B) et à Ursuaran (G), on considérait comme un grand luxe le fait de disposer des peaux de blaireau sur le joug pour couvrir les clochettes dans le transport de la dot<ref>Resurrección Mª de AZKUE. ''Euskalerriaren Yakintza. ''Tome I. Madrid: 1935, p. 271.</ref>.
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