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L’œuvre que nous vous présentons constitue l’une des volumes qui composent l’''Atlas Ethnographique du Pays Basque ''dont l’objectif est d’effectuer un enregistrement systématique des faits qui caractérisent la culture traditionnelle de cette région européenne. Nous avons déjà eu l’occasion de publier les tomes consacrés à ''Alimentation Domestique ''(1990, réédition 1999), aux ''Jeux enfantins ''(1993), aux ''Rites Funéraires ''(1995) et aux ''Rites de la naissance au mariage ''(1998), ces deux derniers volumes offrant une vision complète des rites de passage. Le présent tome, intitulé ''Élevage et Activités pastorales'',consiste en la description des multiples facettes que présente un mode de vie dont la tradition remonte à une époque bien éloignée. La structure de l’Atlas Ethnographique, ainsi que la méthodologie adoptée à la fois pour la recherche sur le terrain et lors du processus postérieur d’élaboration des matériaux collectés, sont exposées en introduction des volumes édités. Chaque tome constituant une unité thématiquethématique, nous signalerons ici quelques-uns des concepts qui y sont développés.
=== La proposition d’un Atlas Ethnographique ===
C’est en 1968, à l’occasion du <sup>Ier</sup> Congrès National des Arts et des Coutumes Populaires (Saragosse) que le renommé investigateur José Miguel de Barandiaran (1889-1991), qui oeuvrait depuis les années vingt à l’ethnographie basque, présente une communication intitulée ''Esquisse d’un Atlas Ethnographique du Peuple Basque''<ref>José Miguel de BARANDIARAN.OO.CC BARANDIARAN. OO.CC. Tome VI. Bilbao, 1974, pp. 351-355.</ref>. Il y réalisait un inventaire des recherches ethnographiques ethnographiques effectuées jusqu’alors dans l’aire basque et en dressait un bilan critique qui pointait les carences et les déficiences les plus importantes en la matière.
L’année suivante, en 1969, à l’occasion des <sup>Vèmes</sup> Journées d’Etudes Folkloriques Aragonaises, il soumet une nouvelle communication intitulée ''Critères généraux pour une recherche ethnographique sur les Peuples Pyrénéens''<ref>Ibidem, pp. 357-383.</ref>. Celle-ci s’accompagnait d’un questionnaire ethnographique refondu selon le plan que la Conférence Internationale d’Ethnologie Européenne avait formulé en 1965.
Ceux-ci sont les points programmatiques exposés dans ces deux communications?:
:1. Dans la plupart de nos publications ethnographiques, le matériel collecté est exclusivement celui que la tradition populaire a permis d’arriver jusqu’à nous. Mais notre culture actuelle ne se compose pas seulement de l’ensemble des vécus qui nous viennent de phases révolues du processus historique de notre peuple, mais incorpore aussi les nouveaux vécus, en provenance provenance des quatre points cardinaux, qui sont acceptés par la communauté basque auprès de laquelle nous effectuons nos enquêtes.
:2. Une grande partie de nos études et de nos publications est formée de descriptions statiques et presque exclusivement morphologiques des faits. Leurs auteurs ont relevé dans le complexe complexe culturel certains matériels pour les présenter comme des données pures, imitant en cela le naturaliste qui isole et décrit les faits de sa spécialité. Mais alors que ceux-ci ont en eux-mêmes une signification, les faits culturels sont des signes qui nous renvoient à des neutralités neutralités différentes de celle de l’observateur. Les désintégrer, les substantiver et les manipuler manipuler comme le fait le naturaliste dans son laboratoire avec ses propres éléments d’étude est donc une erreur. En les isolant de leur contexte humain et en les objectivant, nous les privons privons de leur authentique réalité.
:3. Nous ne pouvons appréhender la culture en nous limitant à observer les symboles. Il s’agit de vivre la réalité à laquelle ceux-ci se réfèrent, au contact avec des hommes qui interagissent interagissent avec le milieu et leurs semblables. En ethnologie, ce qui n’a pas été vécu ne peut être correctement compris.
:4. La description de l’objet ne doit donc pas être purement statique. Dans une société, dans un village, chaque élément joue un rôle non seulement à cause de ses caractéristiques physiques physiques —dimensions, poids, volume, couleur—, mais aussi en raison de son sens: il suggère des gestes, des conduites, des modes de vie parce qu’il est humanisé et qu’il comporte une signification culturelle. Sa vision évoque les gestes de ceux qui l’ont fabriqué et de ceux qui l’utilisent. Il s’agit du signe visible d’un univers d’intentions, de notions et d’idées que les hombres cultivent autour d’eux. Ainsi, ni dans les études ethnologiques ni dans les études historiques nous ne devons perdre de vue la primauté de l’invisible en tant que critère d’interprétationd’interprétation.
:5. Dans nos publications, nous devons enregistrer l’indice de vitalité du matériel collecté ou le degré d’acceptation qu’il possède socialement. Il convient également d’indiquer l’extension l’extension de l’aire géographique oil se distribuent les éléments de culture, au sein du pays ou au-delà.
:6. Au Pays Basque, nombreuses sont les zones qui n’ont pas encore été étudiées par un ethnographeethnographe. Dans ces zones et dans d’autres, le contact avec le machinisme est en passe de faire disparaître les modes traditionnels d’existence. Nous devons être attentifs au phénomène phénomène du machinisme mais aussi aux phases antérieurs du processus.
:7. Parmi les tâches à peine esquissées figure la description du processus d’acculturation des individus les mieux enracinés et modelés par le savoir populaire dans chaque district. Pour compléter la connaissance d’un peuple, il importe de comprendre comment les éléments de sa culture se sont progressivement inscrits dans des personnes dont le comportement personnel est profondément révélateur.
=== Le Projet Etniker ===
Les difficultés pratiques qu’entraînait l’élaboration d’un Atlas culturel étaient faciles à comprendrecomprendre, bien que dans quelques milieux restreints, une atmosphère favorable à ce projet se fût créée. L’élaboration, toutefois, de nombreuses monographies ethnographiques était nécessaire et il s’agissait de former un corps de collaborateurs distribués dans toute l’aire géographique de l’Atlas.
La matérialisation d’un programme si ambitieux a adopté la forme du ''Projet Etniker'', projet qui a pour but la collecte systématique de matériaux ethnographiques. Il s’agit d’étudier le système de normes, structures et fonctions qui a caractérisé le mode de vie connu dans la région traditionnellement appelée Euskalerria, Vasconia ou Pays Basque.
La poursuite de cet objectif sur un espace vaste et divers exigeait une structuration régionale. A cette fin et, à l’initiative du propre Barandiaran, en commençant par la Navarre, des équipes de recherche ethnographique dénommés ''Groupes Etniker ''ont été formées et associées à des institutions institutions pré-existantes dans chaque province. Ainsi, le groupe navarrais a été rattaché au Département d’Archéologie de l’Université de Navarre (1969); celui du Gipuzkoa, à la Société Scientifique Aranzadi de Saint-Sébastien (1972); celui de la Biscaye au Département d’Ethnographie de l’Institut Labayru de Bilbao (1973); celui de l’Alava, actuellement au Séminaire d’Ethnographie d’Alava (1974) et celui d’Iparralde —qui comprend le territoire basque basque du département français des Pyrénées-Atlantiques— à l’Association Lauburu de Bayonne (1986). Ces groupes de travail sont collectivement dénommés ''Groupes Etniker Euskalerria ''et sont composés de collaborateurs, universitaires de formation, qui ont suivi des cours de méthodologie méthodologie ethnographique sur les enquêtes de terrain. Chacun de ces groupes est formé de plusieurs collaborateurs coordonnés par un responsable de groupe régional.
La première réunion conjointe des groupes Etniker a eu lieu le 5 juin 1976 au Sanctuaire d’Aralar (Navarre) et, dans ses Actes, José Miguel de Barandiaran définit le projet en ces termes:
=== Stratégie ethnographique ===
La stratégie adoptée par les Groupes Etniker lors de leurs enquêtes ethnographiques est fondée fondée sur les critères suivants:
:1. La recherche dans la localité sélectionnée est réalisée par un collaborateur qui y est né ou qui y est lié par des liens familiaux. Cette condition facilite la relation avec les informateurs locaux, ainsi que l’accès au monde interne de ceux-ci.
:2. Il s’agit de faire connaître la vie d’un village ou d’un noyau de population par le biais de tous les éléments qui composent sa culture et en appliquant la même méthodologie et le même questionnaire.
:3. Le chercheur connaît la langue habituelle pratiquée dans la localité, y compris ses variantes variantes dialectales ou sous-dialectales. Cette connaissance est indispensable pour réaliser une interprétation correcte et une transcription fidèle à la fois de la terminologie utilisée et des récits recueillis.
:4. La collecte de données ne se limite pas à la pure morphologie des objets et des faits ethnographiques ethnographiques mais couvre également leur fonction et leur signification dans le contexte culturel.
:5. Les données ethnographiques sont recueillies dans toute l’extension de la mémoire des informateurs et enregistrées avec leur indice de vitalité ou degré d’acceptation sociale. Dans le même ordre des choses sont aussi consignés les nouveaux faits qui, en se substituant aux anciens, marquent la transition culturelle en cours.
:6. Le labeur réalisé dans la localité étudiée est analysé et révisé au cours de séminaires de travail travail faisant appel à d’autres membres du Groupe Etniker régional et centrés sur les thèmes spécifiques de l’enquête.
=== Le questionnaire ethnographique ===
Comme il a été indiqué plus haut, toutes les personnes impliquées dans le ''Projet Etniker ''utilisent utilisent pour leur travail de terrain un seul et unique questionnaire qui leur sert de guide. Ce critère critère est essentiel pour la réalisation d’un travail homogène. Élaboré par Barandiaran, ce questionnaire questionnaire a été plusieurs fois réédité sous le titre de ''Guide pour une enquête ethnographique''. Il comprend comprend 850 questions au total, regroupées en neuf grands chapitres.
Ces chapitres sont:
:1. ''Le groupe domestique:'' La maison. L’alimentation. L’habillement. La famille. Les relations matrimoniales.
:2. ''Us du groupe domestique: ''Equipement mobilier. Repos et hygiène. Jeux d’adultes. Jeux d’enfantsd’enfants. Les maladies et leur traitement. Vie religieuse. Rites de passage: naissance et baptêmebaptême, fiançailles, mariage et noce, mort.
:3. ''Groupes d’activité:'' Elevage et activités pastorales.
:8. ''Culture: ''Maison. École. Religion. Culte. Fêtes. Calendrier populaire. Arts. Superstitions. Contes et légendes.
:9. ''Biographies ethnographiques: ''Données personnelles. Formation. Niveau de vie. Contacts sociaux. Statut du biographié. Changements culturels. Rites de passage.
=== Planification des recherches ===
Pour mener à bonne fin cette élaboration de l’Atlas Ethnographique du Pays Basque, les Groupes Etniker, qui y travaillent de façon coordonnée depuis 1976, ont procédé en octobre 1987 à une refonte du plan de travail et à une restructuration de leurs organes dirigeants. Il se crée également à cette occasion un Secrétariat Technique chargé de coordonner les travaux de terrain et de mettre en œuvre la rédaction des volumes qui compléteront l’Atlas Ethno gra - phiqueEthnographique. Ce Secrétariat est rattaché au Département d’Ethnographie de l’Institut Labayru à Derio (Biscaye) et dispose pour son travail de l’appui d’une bibliothèque spécialisée dans les questions ethnographiques.
En ce qui concerne la planification des recherches, il a été alors décidé que, dorénavant, les Groupes Etniker synchroniseraient leurs travaux de terrain en abordant chaque année de façon conjointe un seul et même thème de l’Enquête Générale.
Le programme relatif au premier quinquennat s’est ainsi donné pour objectif la séquence thématique thématique suivante: ''L’alimentation traditionnelle dans le cadre domestique et les rituels autour de l’alimentation ''(année 1988). ''Le monde du divertissement et des enfants: Jeux et chansons ''(année 1989). ''Rites de passage: Rites liés à la naissance, à l’enfance, à l’adolescence, au mariage et à la mort ''(années 1990-1993). ''Médecine populaire ''(année 1994).
Une fois achevé ce programme de recherche, un nouveau calendrier a été élaboré autour des questions suivantes: ''L’habillement ''(année 1995). ''Élevage et activités pastorales ''(années 1996-1997). ''La maison ''(année 1998)''. Objets et mobilier domestique ''(année 1999). ''Famille et parentèle ''(années 2000-2001).
Toutes les campagnes de terrain programmées ont été réalisées dans les délais prescrits. Ce bon rythme a ainsi permis de clôturer les chapitres relatifs au groupe domestique (I et II) et de lancer la recherche sur le Groupe d’activité (I), ''Élevage et activités pastorales.''
Les Groupes Etniker vont poursuivre leurs travaux de terrain en abordant les questions suivantessuivantes: ''L’exploitation agricole ''(années 2002-2003). ''Navigation et Pêche ''(année 2002). ''Le voisinage ''(année 2003). ''Droit et constitutions populaires, ''(année 2004).
Le calendrier d’ensemble de l’Atlas Ethnographique du Pays Basque, qui s’élabore par thèmes de recherche, est donc le suivant:
:6. Médecine populaire pour les hommes et les animaux. (Travail de terrain réalisé).
:7. Rites de passage. 2 Vols.: Rites funéraires. (Édité: 1995). Les rites de la naissance au mariagemariage. (Édité: 1998).
:8. Élevage et activités pastorales. (Édité: 2000).
=== Distribution des travaux de terrain ===
Les matériaux utilisés dans l’élaboration de chaque tome proviennent essentiellement d’enquêtes d’enquêtes ethnographiques de terrain. C’est ce travail ardu et coûteux qui donne son caractère original original à l’œuvre.
En ce qui concerne ce présent tome, ''Élevage et Activités pastorales, ''les travaux de terrain ont été menées à bien dans diverses localités et zones montagneuses de la Communauté Autonome Basque, de la Communauté de Navarre et dans une partie du département français des PyrénéesAtlantiquesPyrénées-Atlantiques. Leurs caractéristiques physiques et démographiques sont décrites au chapitre intitulé «Données intitulé « Données géographiques des localités et zones montagneuses étudiées» étudiées » et leur localisation géographique figure sur la carte qui accompagne ce même chapitre. Ces données révèlent des différences notables en ce qui concerne l’orographie et le climat, ce qui marque tant l’élevage que l’activité pastorale d’un sceau qui caractérise chaque région naturelle.
L’objectif, au départ, était d’offrir une représentation équilibrée des différentes régions qui composent cette aire territoriale traditionnellement appelée Euskalerria, Vasconia ou Pays Basque; ce but toutefois n’a pas toujours été atteint en raison de la difficulté à trouver des collaborateurs collaborateurs capables et disposés à réaliser des travaux de terrain.
Une liste complète des localités étudiées ainsi que des zones montagneuses qui ont connu une activité pastorale apparaît sur la carte illustrant ce chapitre consacré aux données géographiquesgéographiques.
Comme il a été indiqué plus haut, l’un des critères de la recherche organisée par les Groupes Etniker est l’acceptation du modèle d’enquête ethnographique défini dans le ''Guide pour une enquête ethnographique. ''Ce questionnaire a servi d’instrument pour l’exécution du travail de terrain. Les données collectées dans ce cas sont issues des réponses fournies aux questions (1-55) énoncés au chapitre consacré a l’''Élevage ''et aux ''Activités pastorales''.
Il a été signalé plus haut que les questions formulées dans le ''Guide pour une enquête ethnographique ''possèdent un caractère indicatif et qu’elles situent le chercheur face à une réalité qu’il est chargé d’observer et sur laquelle il doit se renseigner.
Le chercheur de terrain n’est pas, dans notre cas, un simple enquêteur. Il doit s’introduire dans le groupe qu’il va étudier : il doit observer sa vie, être en relation avec des informateurs, soupeser et vérifier les données. Une fois en possession de cette information et des faits que luimême luimême a vécu, il lui faut alors élaborer un mémoire ethnographique en respectant l’ordre numérique numérique des questions suggérées dans le questionnaire.
L’information recueillie grâce à cette méthode d’enquête ouverte est plus riche et permet de détecter des nuances qui vont au-delà de la pure littéralité du questionnement. Barandiaran soulignait soulignait que les faits ne peuvent être circonscrits à des questionnaires pré-fixés; la réalité humaine humaine présente une dimension qui déborde nos interpellations.
En contrepartie, l’information ainsi obtenue est inégale et, naturellement, plus subjective. Ce fait, d’une part, complique l’élaboration des textes qui composent l’œuvre mais, de l’autre, enrichit enrichit son contenu par des apports imprévus qui élargissent le champ de vision.
=== Les matériaux nécessaires à l’élaboration de l’œuvre ===
Le texte de ce tome est fondamentalement issu des matériaux collectés lors des enquêtes de terrain réalisées au cours des années 1996-1997. La liste des enquêteurs ainsi que celle des localités localités et zones montagneuses où s’est effectuée l’enquête figurent dans les premières pages du volume.
La structure de recherche conçue par José Miguel de Barandiaran sous la forme du Projet ''Etniker ''a donné lieu à partir de 1970 à des recherches ethnographiques ponctuelles inspirées du découpage thématique du questionnaire général; ces travaux ont été fondamentalement publiés dans les revues suivantes: ''Anuario de Eusko Folklore, Cuadernos de Etnología y Etnografía de Navarra, Etniker-Bizkaia et Ohitura.''
Certains membres des Groupes Etniker ont même mené à bien l’application intégrale de l’enquêtel’enquête, dans tous ses chapitres, et publié des monographies ethnographiques sur les localités enquêtées. Francisco Javier et José Ángel Zubiaur sont les auteurs, en 1980, de celle correspondant correspondant à San Martín de Unx (Navarre); les recherches réalisées par Luciano Lapuente dans les années 1971-1979 ont débouché sur son œuvre relative à la zone des ''Améscoas, ''parue en 1990; Jesús Ruiz de Larramendi a publié son étude ethnographique sur la ville de Salvatierra-Agurain (Alava) en 1994 et José Zufiaurre celle relative à Beasain (Gipuzkoa) en 1998.
Dans le cadre de ce plan initial de collecte de matériaux ethnographiques pour un Atlas Ethnographique de Vasconia, les Groupes Etniker ont effectué entre 1983 et 1987 des recherches collectives qui ont bénéficié des Bourses José Miguel de Barandiaran accordées par EuskoIkaskuntzaEusko-Ikaskuntza/Société des Études Basques. Ces recherches ont donné pour résultat les publications suivantes: ''Contribución al Atlas Etnográfico de Euskalerria. Investigaciones en Bizkaia y Gipuzkoa ''(1987), ''Contribución al Atlas Etnográfico de Vasconia. Investigaciones en Álava y Navarra ''(1990), ''Contribution à l´étude ethnographique de la mort en Pays Basque Nord ''(1997).
La rédaction de ce tome, ainsi que des volumes précédents, a pris en compte les apports qui figurent dans tous ces travaux de terrain, réalisés dans le cadre du projet Etniker et basés sur le questionnaire ethnographique de Barandiaran.
D’autres auteurs qui, en dehors du projet Etniker, ont effectué des recherches sur les thèmes traités ici sont ponctuellement mentionnés en note de pied de page. Citons en particulier à cette occasion les collaborateurs du Séminaire d’Ethnologie de la Société Aranzadi, qui ont publié dans les ''Anuarios de Eusko Folklore ''des années 1955 et 1956 le résultat des recherches dirigées par José Miguel de Barandiaran sur la «Vie « Vie pastorale au Pays Basque»Basque ».
Pour le Pays Basque continental, outre les travaux de terrain actuelles dans le cadre du Projet Etniker, nous avons fait appel à celles réalisées par Barandiaran au cours des années quarante et cinquante dans les localités de Sara (Labourd), Donaixti-Ibarre, Uharte-Hiri (Basse-Navarre) et Liginaga (Soule). Ces recherches ont été publiées dans les revues ''Ikuska ''et ''Anuario de Eusko Folklore.''
Les photographies qui illustrent le texte ont été pour la plupart apportées par les chercheurs eux-mêmes, ainsi que croquis et dessins. Dans la mesure oil il s’agit de photographies anciennes, certaines proviennent d’archives publiques ou privées et d’autres ont été récupérées dans diverses diverses publications; dans tous les cas, leur provenance est fidèlement indiquée.
=== Contenu de l’œuvre ===
De fait, il a été constaté que nombreuses sont les institutions anciennes qui survivent dans le régime actuel d’exercice de l’activité pastorale ; cet antique mode de vie pastoral, avec toutes les adaptations nécessaires, perdure actuellement, même si son importance sociale et économique a fortement décru.
Il convient également de signaler que l’élevage traditionnel est partie prenante de l’activité agricole. Citons à ce propos, et à titre d’exemple, le ramassage de l’herbe destinée à l’alimentation l’alimentation du bétail, l’emploi du fumier comme engrais ou l’utilisation des bêtes pour les travaux des champs. Toutes ces questions seront abordées dans le volume consacré à l’agriculture.
Quant aux questions concernant les maladies des animaux domestiques et leurs traitements, elles seront étudiées dans un prochain volume de l’Atlas, actuellement en cours d’élaboration, qui aura pour titre ''Médecine populaire pour les hommes et les animaux au Pays Basque.''
Les premiers chapitres de ce tome (I-IV) sont consacrés à l’étude de l’élevage, aux types et races de bétail, ainsi qu’au traitement que celui-ci reçoit de la part de ceux qui s’en occupent. Il convient de mentionner la différence qui apparaît entre les versants atlantique et méditerranéenméditerranéen, aussi bien au niveau du type de bétail élevé que de l’habitat de celui-ci. Les trois chapitres suivants (V-VII) traitent de la répartition du gros et du petit bétail dans les étables et les enclos, de leur alimentation et de leur reproduction. Sur le versant atlantique, l’étable fait partie de la demeure, tandis que dans la zone méditerranéenne, l’enclos est séparé de celle-ci.
En cuanto a ce qui concerne la realización réalisation de la publicación debemos mencionar la decisiva intervención que han tenido los colaboradores del Departamento publication, il convient de mentionner l’intervention décisive qu’ont effectuée les collaborateurs du Département d’Ethnographie de Etnografía del Instituto l’Institut Labayru bajo , sous la dirección y coordinación direction et la coordination de Gurutzi Arregi. A ellos ha correspondido Chargés de la difícil tarea difficile tâche de vertebrar una obra voluminosa y compleja. Para ello han tenido que reclasificar todo el material obtenido mettre en campoforme une œuvre volumineuse et complexe, revisar yils ont dû reclasser l’ensemble du matériel collecté sur le terrain, en casosrevoir et, parfois, reelaborar los textosré-élaborer les textes, indagar en explorer la bibliografía pertinentebibliographie correspondante, realizar las traduccionesréaliser les traductions, proceder a los ajustes lexicalesprocéder aux ajustements lexicaux, seleccionar las ilustraciones y ejecutar todo lo relacionado con sélectionner les illustrations et mener à bien tous les travaux liés à la preparación y puesta a punto préparation et à la mise au point de la ediciónl’édition.
=== Criterios para Critères adoptés dans la transcripción de los términos en euskera transcription des termes basques ===
=== Advertencias al lector Avertissement au lecteur ===
''Referencia a las localidadesLes références aux localités: '': Cada vez Chaque fois que en el texto se menciona una localidad o sierrale texte fait mention d’une localité ou d’une zone montagneuse, su nombre se acompaña de una indicación en abreviatura del territorio en el que son nom est accompagné d’une indication abrégée du territoire oil elle se emplazasitue. Las poblaciones de Vasconia Les localités du Pays Basque continental se registran bajo las siglas siguientessont enregistrées sous les sigles suivants: (L) Lapurdi/Labourd, (BN) Baja Navarra y Basse Navarre et (Z) Zuberoa/Soule. Las empleadas para los territorios de Vasconia peninsular sonCeux utilisés pour les territoires du Pays Basque péninsulaire sont : (A) ÁlavaAlava, (B) Bizkaia/Biscaye, (G) Gipuzkoa y et (N) NavarraNavarre.
''Distribución geográfica de los datosDistribution géographique des données: '': Dado el carácter Compte tenu du caractère de la publicaciónpublication, los datos consignados están referidos les données consignées se réfèrent aux localités et zones montagneuses oil l’existence de l’activité a aquellas localidades o sierras donde su existencia ha sido verificada mediante la encuestaété vérifiée grâce à l’enquête. Es obvio interpretar que tales hechos no Ces faits, naturellement, ne se ciñen a estas poblaciones; en el conjunto geográfico limitent à ces lieux et la referencia référence de lugar tiene un carácter indicativo lieu constitue une sorte de un área más extensatémoin représentatif d’une aire géographiquement plus étendue.
''Datación de los hechos culturalesDatation des faits culturels: '': El lector podrá observar Le lecteur aura l’occasion d’observer que a lo largo , au fil de l’ouvrage, la publicación se indica vigueur ou au contraire la vigencia o el desuso déshérence des us et techniques liés au mode de prácticas y técnicas vinculadas al modo de vida pastorilvie pastoral est indiquée. En ocasiones se hace una aproximación cronológica indicando Parfois, dans l’approche chronologique, les décennies ou des évènements extrêmement marquants comme la década o se toman como referencia acontecimientos de gran transcendencia como la Guerra Civil Guerre Civile espagnole de 1936 para Vasconia peninsular o pour le Pays Basque péninsulaire ou la Guerra Mundial IIe Guerre Mondiale (1940-45) e incluso , ou même la Gran Guerra Grande Guerre (1914-1918) para el País Vasco continentalpour le Pays Basque continental, servent d’orientation chronologique. No creemos Nous ne pensons pas que esto implique una indeterminación respecto a cette démarche en matière de datation soit erronée dans la dataciónmesure oil, porque cualquiera quelle que fuere soit la fecha aplicada tanto al inicio como a date retenue, tant pour marquer le début que la desaparición de los hechos culturales sería inexactadisparition d’un fait culturel, elle ne peut qu’être inexacte.
=== Agradecimientos Remerciements ===