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Autre aspect très important à prendre à compte, et que souligne également Barandiaran dans ses travaux ethnographiques, le fait que la maison n’est pas seulement le bâtiment où vivent la famille et les animaux domestiques et que le concept de maison doit être étendu aux constructions annexes se trouvant à proximité ou éloignées de celle-ci, aux champs, aux bois, voire même à la tombe au cimetière et à la sépulture symbolique ou fo sse de l’église. Les animaux domestiques font partie de la maisonnée. Et non pas seulement ceux qui dorment à l’étable mais aussi les abeilles qui occupent des ruches dans et hors de la maison, au point que la mort du maître ou de la maîtresse de maison et le nom de la personne qui dorénavant allait occuper la place du défunt leur étaient communiqués.
Dans cet ouvrage, la maison n’est pas envisagée envisagée sous un angle architectural, même si cet aspect et d’autres sont abordés, mais du point de vue de l’activité économique –généralement –généralement l’agriculture et l’élevage– à laquelle se consacre la famille qui l’habite. Il n’offre pas non plus de descriptions de la ferme “typique” si fréquemment idéalisée et représentée à la fin du XIXe siècle et dans les premières décennies du XXe dans la bibliographie sur la maison, mais aussi dessinée, peinte et chantée.
L’objet étudié et analysé est la maison rurale traditionnelle courante, à l’exclusion donc des palais, des maisons nobles et des constructions singulières. De même, les bâtiments publics ou communs, tels que mairies, écoles, églises, etc., ne sont pas traités ici.