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Le mot “famille”, dans le parler populaire, aussi bien en espagnol qu’en basque, a égale- ment une autre signification, il est synonyme de descendance. Lorsqu’un couple a son premier enfant, on dit de lui: “Han tenido familia” ou ''“familia izan dute”'' [ils ont eu de la famille]. Il s’ensuit, en ce sens, qu’un couple sans enfants ne constitue pas à proprement parler une famille. Cette lecture et cette interprétation doivent être données à la maxime biscayenne du XVIe siècle : ''“Eztai etxerik, ez duena aurrik”'' (qui n’a pas d’enfant ne fondera pas de maison).
La coexistence dans une même maison de parents consanguins appartenant à des générations générations successives a été une des caractéristiques caractéristiques de la famille traditionnelle. Les liens qui s’établissent au sein de ce groupe domestique familial sont particuliers. En effet, la considération considération d’''etxeko'' est plus prégnante que celle d’''odolekoodoleko'' ou de consanguin. Ceci se manifestait, par exemple, dans les pratiques rituelles observables dans le deuil traditionnel et dans la durée du deuil.
Anciennement, les fonctions et les travaux des époux étaient plus définis et différenciés qu’aujourd’hui. Il faut distinguer entre la maison, ''etxea'', proprement dite, et l’aire périphérique de la maison, ''etxaldea'', qui comprend les dépens avec les outils, les animaux, les terrains et les bois. Tout ceci, dans une exploitation consacrée à l’agriculture et à l’élevage, était destiné à la production. L’espace intérieur de la maison, avec le foyer et les pièces d’habitation, était réservé à l’élaboration et à la distribution des aliments, à la toilette et au repos.