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L’intérêt pour la conservation des races autochtones est récent et semble obéir à des raisons d’ordre culturel plutôt qu’à la préoccupation des éleveurs pour la survie de ces races. C’est au cours de ces dernières années que le concept de race autochtone a été appliqué à divers types d’animaux élevés depuis des temps anciens, baptisés à cette occasion de dénominations inconnus par ces mêmes éleveurs. Seules les personnes contraintes, en raison de leur métier, de se rendre dans des endroits lointains (comme les maquignons par exemple) étaient conscientes de la diversité raciale des différents types de bétail.
Les habitants des campagnes n’ont jamais été fermés aux innovations et se sont toujours efforcés d’introduire des animaux différents de ceux élevés habituellement si cela permettait permettait d’améliorer leurs caractéristiques; mais ils n’ont jamais perdu de vue non plus les conditions conditions que le milieu naturel imposait à ceux-ci.
De nos jours, la composition raciale des cheptels connaît une transformation notable visant à accroître les rendements. En ce sens, l’insémination artificielle a éliminé les frontières en permettant l’incorporation de caractéristiques génétiques appartenant à des animaux lointains sans coûts excessifs.