XIII. ALIMENTS ET REPAS RITUELS

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Repas liés aux festivités et aux périodes du calendrier

Noël, Saint-Sylvestre, Nouvelle année et Rois mages

Pendant les jours suivants qui appartiennent au cycle festif de Noël, à savoir la Noël, la Saint-Sylvestre, la Nouvelle année et les Rois, les repas extraordinaires se succèdent, mais sans aucune signification spéciale quant à leur composition.

Dans de nombreuses zones rurales et de pastoralisme, on sacrifiait une brebis spécialement engraissée pour l’occasion et elle servait de base à tous les repas.

Une autre pratique courante dans les campagnes consistait à consommer une partie de la viande du porc tué à cette époque : échine, etc. Dans d'autres zones on sacrifiait un veau à moitié entre deux fermes.

À ces dates-là, on tuait des chapons, dindes, coqs, poules et, dans une moindre mesure, des lapins, pour servir de base aux banquets de Noël. Actuellement et en général on consomme ces jours-là de la viande d'agneau ou de chevreau provenant du commerce et non plus d'abattages domestiques. La compote de fruits ou manzanete a été et reste le dessert propre à toutes les fêtes de Noël.

À partir des années soixante, la composition de ces repas du cycle de Noël, de même que celle du propre dîner de Noël, a beaucoup varié et aucun ne suit un protocole fixé par la coutume ou par le garde-manger domestique.

Repas du temps de carnaval

Du point de vue alimentaire, toute la période de Carnaval se caractérisait :

-Par la coutume d'inclure comme dessert des repas domestiques certaines spécialités comme le pain perdu, les torradas, ensarinadas, crêpes ou autres beignets.

-Par les quêtes d'aliments et les repas festifs et collectifs consécutifs que réalisaient surtout les jeunes et les enfants en dehors du cercle domestique.

-Par la consommation, certains jours, de viandes et de graisses provenant du pèle-porc : pieds, hure, oreilles, chorizo, lard.

Lundi de pâques. pazko eguna

Le lundi de Pâques est l'occasion d'un repas familial dont le plat central est l'agneau ou alors le chevreau. Dans de nombreuses zones rurales, on sacrifiait pour cette fête un agneau de lait.

En général, l'agneau est mangé grillé et accompagné de laitue, mais comme le signalent certaines enquêtes, là où la famille est nombreuse et les ressources maigres, l'agneau ou le chevreau est préparé en ragoût. Ces dernières années s'est généralisée l'habitude de le consommer accompagné d'un vin mousseux qui jusque tout récemment était appelé champán et dernièrement cava. Ce dernier terme est encore très peu utilisé. Comme dans les grandes festivités, Noël et la Nouvelle année, il est habituel de boire du chocolat au petit-déjeuner. Le dessert le plus commun du repas de Pâques, notamment dans de nombreux villages du Gipuzkoa, est le caillé, mamia, gatzatua.

Banquets domestiques et repas collectifs lors des fêtes patronales

Les fêtes patronales qui on lieu chaque année dans les quartiers, les villages ou les villes le jour du saint ou de la sainte titulaire de son église ou chapelle représentent un véritable évènement du point de vue de l'alimentation.

À l'occasion de ces fêtes, chaque maison prépare un repas qui dépasse les termes d'une alimentation ordinaire de subsistance, voire même d'un repas dominical. Il s'agit généralement du festin domestique le plus généreux de l'année à l'occasion duquel sont servis des mets extraordinaires.

La base principale de ces repas était très souvent les grillades et les ragoûts. Pour cela, on tuait ce jour-là un chevreau élevé à la maison ou un agneau acheté aux bergers au printemps et engraissé pour l'occasion. On agissait de même à l'occasion d'autres évènements familiaux comme les noces, etc. Il était aussi courant de sacrifier un veau entre plusieurs voisins.

Agapes aux chapelles et aux sanctuaires

Dans une grande partie du territoire de Vasconia, surtout dans les régions qui se caractérisent par un habitat dispersé, la chapelle constitue le centre d'un voisinage. À l'occasion de la festivité du saint patron on célèbre le culte à l'intérieur de la chapelle, puis la cérémonie est suivie d'un repas et de processions à proximité.

À certaines chapelles restent rattachées des institutions consuétudinaires appelées confréries. Nombre d'entre elles ont été supprimées à un moment donné. Dans certains cas, les confréries administraient des biens communaux qui leur étaient propres ou propres à la chapelle à laquelle elles étaient rattachées, et elles se chargeaient de veiller sur ces bâtiments religieux. Dans d'autres cas, elles ont été instituées à des fins nettement pieuses.

Chaque année, à l'occasion de la fête de la confrérie, une messe était célébrée dans la chapelle en souvenir des membres décédés et le majordome rendait ses comptes. Puis avait lieu un banquet dont le menu était réglementé. Il existe encore des confréries qui continuent à honorer la fête avec une messe et un repas. Autrefois, seuls les hommes assistaient à ces banquets.

Les autorités ecclésiastiques sont souvent intervenues au fil des ans dans les coutumes de ces confréries en raison des excès qui se produisaient au cours des festins. Elles ont souvent été supprimées.

Repas à la fin de travaux collectifs

Les travaux réalisés communalement ou avec la participation de plusieurs maisons, se concluaient, surtout dans le milieu rural, par des agapes auxquelles étaient invités tous ceux qui avaient pris part au travail.

C'était ainsi le cas, par exemple, quand s'achevaient la moisson et le battage des récoltes, la fauche de foin et de fougère, la corvée d'arranger les chemins vicinaux, la fabrication de chaux, la construction d'un bâtiment, voire même l'abattage domestique du porc.

Ces repas, toujours liés à l'achèvement d'un travail, comportaient des caractéristiques hautement rituelles.