XIX. LA CONGÉLATION, L'INSOLATION, LA NOYADE ET LA FOUDRE

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La congélation, sumindura

L'exécution des travaux agricoles pendant la période hivernale, avec une exposition continue aux intempéries, surtout autrefois quand tout se faisait à la main, était une occasion que pour pieds et mains se refroidissent jusqu'au point de provoquer des douleurs.

Une précaution qui semble avoir été assez répandue consistait à ne pas approcher l'extrémité gelée d’une source de chaleur pour éviter la douleur intense que cela produit, mais à essayer de rétablir la circulation sanguine au moyen de massages.

Il était aussi recommandé de laisser la partie touchée retrouver progressivement la chaleur perdue.

La pratique la plus connue, surtout en Alava, consistait à introduire la personne touchée dans le tas de fumier. N'oublions pas qu'autrefois le fumier produit par le bétail était amoncelé dans un coin de l'étable et mélangé avec la litière pour qu'il fermente. Ce processus donnait lieu à de hautes températures. Cette chaleur était mise à profit pour rétablir la circulation sanguine chez les victimes de congélation. Cette pratique était courante quand les refroidissements étaient sérieux.

L'insolation. Eguzkiak pasatu

L'insolation est un évènement rare dans la plus grande partie de la zone étudiée, car les températures n'y sont excessivement élevées, du moins dans la moitié septentrionale. Antan, c'était un accident extrêmement rare car ceux qui sont aujourd'hui sont âgés prenaient beaucoup de précautions pendant les travaux d'été.

Actuellement, l'insolation se manifeste avec une fréquence légèrement supérieure à cause des nouvelles modes. Ainsi, par exemple, certains font les travaux des champs en maillot de bain, fréquemment sans chapeau, pour bronzer, et on boit moins car l'eau est souvent remplacée par des boissons gazeuses et alcooliques. De même, la visite des plages, où plus encore que les insolations les brûlures sont courantes, s'est généralisée.

La noyade. Itoak

Une des pratiques les plus répandues, toute proportion gardée vue la rareté de ce type d'accidents, du moins dans l'intérieur, consistait à mettre le noyé sur le ventre ou la tête en bas pour qu'il évacue l'eau qu'il avait aspirée.

Un autre geste fréquence consiste à faire pression sur l'abdomen ou le thorax de la victime pour faciliter l'expulsion de l'eau, tout en remuant ses extrémités.

Mais les morts par asphyxie n'étaient pas seulement dues à une noyade. À Moreda (A) si l'accident est dû à un manque d'air comme celui causé les vapeurs de fermentation du moût dans les caves, la victime est sortie dehors et dans la rue on l'évente avec un carton ou un sac.

À Allo (N), on se souvient de plusieurs cas de noyade, pour la plupart dans les eaux de l'Ega ou dans un puits, d’un cas d'asphyxie dans les silos à blé et d’un autre dans une cuve de la cave coopérative.

La foudre. Oinaztarriak jo

Chez les gens de la campagne, la foudre a toujours été un motif de frayeur à cause des conséquences dramatiques de sa chute sur les animaux, les personnes et les maisons, dont les charpentes en bois étaient facilement la proie des flammes en cas de chute de ce météore. Nombre d'informateurs connaissent des cas de morts causées par la foudre, tant de personnes que d'animaux.

La protection des personnes

À Lemoiz (B), par exemple, les femmes portaient pour cela des scapulaires bénis à l'église. À Amorebieta-Etxano (B), immédiatement après un éclair il fallait se signer ; à Nabarniz (B), la première mesure qui était prise consistait aussi à se signer.

Les morts subites, bertan beherako heriotza

La mort subite est un motif de préoccupation car elle empêche de se préparer pour une bonne mort, mais par ailleurs on pense qu'elle évite les souffrances qui parfois précèdent le décès (Agurain-A). À Gorozika (B), on dit qu’en raison de l’absence de souffrance on l’a considérée comme une mort de riches, aberamotsen heriotza.

Certains informateurs interprètent ce type de mort comme un châtiment divin. Ainsi, à Apodaca (A) quand quelqu’un de mauvaise réputation mourait subitement, on estimait que c’était un avertissement de Dieu.

Actuellement les morts subites sont attribuées à des causes naturelles, avec au premier rang les accidents vasculaires et surtout les problèmes cardiaques.