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CULTIVO DE LINO Y CAÑAMO/fr

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Au Baztan (N), selon Azkue, la maîtresse de maison, à côté de son salaire annuel, remettait à sa servante deux boisseaux de graines de lin pour qu'elle puisse préparer ensuite son trousseau. Selon ce même auteur, dans plusieurs vallées de Navarre et plus encore en Soule les femmes commençaient toutes jeunes à préparer leur trousseau. Pour cela, elles recevaient de leurs parents un morceau de terrain pour y semer du lin. Dès lors, la jeune fille apprenait à filer son lin<ref>Resurrección M.ª de AZKUE. ''Euskalerriaren Yakintza''. Tome I. Bilbao: 1989, pp. 272 et 274.</ref>.
== Lin Le lin dans le paysage agraire ==
Tant les champs de lin que les potagers constituaient les parcelles les plus délicates de l'espace agricole, les plus chères, dans sa conception de la propriété privée, au cœur du paysan, les plus incorporées à son patrimoine familial<ref>Salvador MENSUA. ''La Navarra Media Oriental''. Zaragoza: 1960, pp. 101-102.</ref>.
Le sparte ou alfa ne se semait pas. Cette plante sauvage se ramassait en août. Les touffes étaient mises à sécher pendant 20 jours, puis elles étaient battues et écrasées avec un maillet de bois. Une fois écrasées, elles étaient mouillées pour obtenir une fibre qui était épaisse et dure. Le sparte se tressait à la main pour obtenir des cordages et des semelles d'espadrilles. Mais ces semelles étaient de moindre qualité que celles confectionnées avec du chanvre. Son aspérité a aussi valu au sparte d'être utilisé pour nettoyer les sols et les récipients.
 
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