Questionnaire

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Le questionnaire utilisé pour l’enquête de terrain a été tiré du Guide pour une enquête ethnographique publié par José Miguel de Barandiaran. Dans celui-ci, les questions concernant la maison figurent dans la section du même nom appartenant au Chapitre I. Le Groupe domestique (questions 11-36). Celles correspondant au mobilier se trouvent à la section “Équipement mobilier”, du Chapitre II. Usages du groupe domestique (questions 1-14). Les questions relatives à la famille et aux relations entre les époux figurent au Chapitre I. Le Groupe domestique, aux sections “Famille” (questions 105-121) et “Relations entre les époux” (questions 122-133), respectivement.

I. GROUPE DOMESTIQUE

LA MAISON

Nom de la maison

Orientation et situation de la maison par rapport:

  • aux maisons voisines
  • aux chemins
  • aux terres labourées
  • aux terrains communaux

Types de maisons et leurs caractéristiques:

  • Edifices publics
  • Edifices d’entités sociales
  • Maisons particulières
    • d’artisans
    • de commerçants
    • de fermiers
    • d’agriculteurs
    • de bergers
    • de pêcheurs
    • etc.

Structure de la maison et sa relation avec:

  • la nature du sol
  • le climat
  • les occupations des habitants

La façade et sa situation par rapport au toit

Le toit

  • Forme, nombre de pentes
  • Degré d’inclinaison des versants
  • Charpente
  • Matériaux de la toiture (tuile, terre glaise, planche)
  • Origine des matériaux

Fondations et murs de la maison

  • Leur nature
  • Matériaux utilisés pour la construction dela maison
  • Origine des matériaux
  • Rites au début de la construction de lamaison

Portes, fenêtres, balcons et autres ouvertures

  • Leur forme et dimensions
  • Répartition sur le plan
  • Ossature ou ventail de portes, de fenêtres
  • Serrures, verrous, bâcles, etc.

Décoration et ornementation

  • sur les murs
  • sur les toits
  • sur les autvents
  • sur les portes et les fenêtres
  • inscriptions

Emplacement

  • du four
  • du fourneau
  • de l’évier
  • des lits, des armoires, des meubles, etc.

Le foyer dans la cuisine

  • Lieu qu’il occupe
  • Forme qu’il adopte
  • Elements composant la base et le fond dufoyer
  • La crémaillère
  • Les pièces du mobilier
  • Combustible employé au foyer
  • Procédés pour allumer le feu

Cheminée

  • Dispositifs pour l’échappement des fumées

Four

  • Forme
  • Matériaux utilisés pour sa construction
  • Lieu qu’il occupe
  • But de son utilisation
  • Ustensiles pour le four

Légendes locales à propos du fourneau, de la cremaillère, de la cuisine, de la cheminée

Eclairage de la maison

  • Types d’éclairages dans la cuisine, dans l’étable, dans les chambres
  • Lampes ou supports de lumières

Départements de la maison

  • Salle, chambres, garde-manger, etc.
  • Meubles, objets décoratifs et religieux
  • Fonctions des départements

Constructions complémentaires de la maison

  • Grange
  • Ferme
  • Porcherie
  • Poulailler
  • Refuge
  • Hutte
  • Grenier à foin
  • Pressoir, etc.

Situation sur le plan par rapport à la maison

Habitats temporaires ; fonctions et mobilier

  • Cabanes de berger
  • Cabanes de charbonniers
  • Cabanes de bûcherons

Changements opérés au cours des derniers lustres

  • dans la forme et dans la structure des maisons
  • dans les matériaux de construction
  • dans les conditions hygiéniques des logements

Pratiques, rites et croyances autour du feu du foyer

  • Au moment d’allumer le feu du foyer
  • Au moment de ramasser les cendres le soir
  • Les feux du foyer au cours de jours signalés (Noël, etc.)
  • Vertus attribuées au feu du foyer

Rites avec la cremaillère

  • à l’entrée d’une personne arrivant pourvivre dans la maison
  • à l’entrée d’un animal récemment acquis

La maison objet de pratiques religieuses

  • Nom et fonctions du terrain contigu à lamaison

La maison en tant que temple et sépulture

  • Le lieu d’enterrement des enfants nonbaptisés
  • La “fuesa” ou “jarlekua” de la maison à l’église
  • La sépulture de la maison au cimetière
  • Rites dans la “fuesa” et dans la tombe

Mesures de protection de la maison

  • A la fin de la construction (bouquet delaurier, banquet)
  • Bénédiction de la maison
  • Protection de la maison
    • contre les orages
    • contre le feu
    • contre les bêtes féroces
    • contre les insectes
    • contre les rongeurs
    • contre les mauvais esprits, les sorcières, etc.

Signes spéciaux de la protection de la maison

  • fleur de chardon sauvage
  • symboles solaires
  • inscriptions
  • images de saints

Protection de la maison contre la foudre

  • Hache tournée vers le ciel
  • Arbre de laurier
  • Autres plantes

Protection de l’étable

  • Suspension d’animaux et de crânes sur lesportes et les murs
  • Élevage de bouc ou de mouton noir.


II. USAGES DU GROUPE DOMESTIQUE

LA FAMILLE

105. Avec quels mots désigne-t-on la famille, laparenté et la parentèle ?

106. Les degrés de parenté et leur nom. Ordredans lequel se rangent les parents lors de certaines cérémonies comme un mariage, un cortège funèbre, le parrainage lors d’un baptême. La durée et les marques du deuil selon le degré de parenté.

107. Le nom de famille: sa formation et sa transmission. Noms de baptême les plus habituels. Comment sont désignées couramment les personnes ? Avec leur nom de baptême suivi de celui de la maison ? Avec un surnom ? La femme mariée conserve-telle le nom de sa famille d’origine ?

108. Noms et formules utilisés entre parents etenfants, entre oncles et neveux, entre frères et sœurs, entre époux. Traitement usuel entre les membres de la famille (tutoiement ou ika, zuka, beorika), entre parents, entre amis, avec les enfants en bas âge, les personnes âgées, les « âmes en peine » et les esprits ou les génies mythiques.

109. Souvenirs historiques de la maison et de la famille (arbre généalogique, faits remarquables, etc.). Légendes relatives à la maison et à ses anciens habitants, à sa communication souterraine avec châteaux et cavernes. Est-elle aussi considérée comme le lieu de séjour des âmes des ancêtres ou fréquentée par elles ? Sen timent de respect envers les ancêtres et obligations de la maison vis-à-vis d’eux. À quelles occasions sont-ils invoqués ? Solidarité entre vivants et défunts. Anni ver saires et offrandes aux défunts. Lignées paternelle et maternelle et devoirs vis-à-vis d’elles.

110. Le sens de l’honneur de la maison et de la famille. Solidarité entre parents. Formalités, visites et cadeaux. Honnêteté et courtoisie entre parents. Querelles. Comment parvient-on à la réconciliation? Dans quels cas recourt-on au conseil de famille ? Qui y prend part ? La vengeance suite à une offense faite à la famille. Qui l’exécute et comment ?

111. La cohabitation entre parents. L’héritiermarié s’installe-t-il dans la maison paternelle ? Une fois que les parents sont morts, les frères et les sœurs continuentils à cohabiter ensemble ? Quelle taille atteint cette communauté familiale ?

112. Les réunions générales de parents (fêtespatronales du village, Noël, jour des Morts, naissances, mariages, obsèques). Qui invite qui ? De quelle façon l’invitation est-elle réalisée ? Droits et devoirs des invités. Le banquet familial et ses usages.

113. L’autorité des parents sur leurs enfants etsur les femmes de leurs enfants. Signes de respect envers les grands-parents, envers les parents et envers les oncles. Combien de temps dure la puissance paternelle ou l’assujettissement à la maison ? Existe-t-il une véritable émancipation ? Les relations entre oncles et neveux.

114. Effets de la parenté. Droits et devoirsentre les parents, en ce qui concerne les personnes et en ce qui concerne les biens. Messes pour les défunts. Obligations d’assistance et de soutien. L’hosp i talité entre parents. Tutelle des mineurs. Intervention des parents dans l’administration et la disposition de biens. Étendue de ces droits et ces devoirs selon les divers degrés de parenté. Paiement des dettes de parents. Valeur du témoignage en faveur de parents. Condition des personnes âgées et des malades.

115. Devoirs des parents riches envers lesparents pauvres. Devoirs vis-à-vis des parents émigrés loin de leur maison et de leur village.

116. La possession ou le patrimoine familialdans leurs relations avec la parentèle. La réserve des ascendants et le droit des parents à ce que les biens-fonds ne sortent pas de la famille sans leur consentement. Biens communs à la famille, en possession ou en usage: terres, pâturages, animaux, outils agricoles, etc... Estim a tion du patrimoine familial. Le père peut-il vendre les biens familiaux sans le consentement de sa femme ? Les conjoints ont-ils la maîtrise commune des biens qu’ils apportent ou acquièrent, de façon à ce que ceux-ci ne puissent être cédés sans l’accord des deux ? Comment est vécue par le village la vente des biens ? Si les biens vendus sont des biens-fonds, les membres de la lignée dont ils proviennent bénéficient-ils d’un droit de préemption sur cette vente ?

117. Quelles sont les conventions les plususuelles entre parents ? Quelles associations ? Relations avec les domestiques. Sont-ils traités comme des membres de la famille ? Relations avec les ouvriers agricoles.

118. Droits de succession entre parents. Lesparents sont-ils libres de tester ? Quelles sont les limites de ce pouvoir ? La succession est-elle vérifiée par testament ou par contrat matrimonial quand l’héritier se marie ? Est-il en général le premier-né ? Essaie-t-on de préserver l’indivision du patrimoine familial en privilégiant et en instituant comme héritier de la maison un fils ou une fille? Quelle dot est alors attribuée aux autres enfants ? Est-il exigé à l’héritier ou à l’héritière de réserver aux parents la moitié de l’usufruit des biens donnés et de financer à leur mort l’enterrement et les obsèques, l’éclairage de la tombe ainsi que les offrandes et les répons ? Une fois marié l’héritier ou l’héritière, le nouveau couple vit-il avec les parents dans la même maison et partage-til la même table, formant ainsi une double famille ou une société familiale se répartissant par moitié gains et pertes ? Est-il exigé à l’héritier qu’il conserve près de lui ses frères et sœurs en leur remettant une certaine somme lorsqu’ils se marient ou atteignent la majorité ? Quelles obligations contracte l’héritier envers les ancêtres de la famille ? Le patrimoine familial est-il réparti à parts égales entre les successeurs? Si ceci se fait du vivant des parents, quel est en général le sort de ceux-ci dans des années qui suivent ? Quels droits sur la succession ont les enfants naturels ?

119. Dans le cas d’une succession ab intestat, estil habituel que l’un des enfants prenne en charge la maison en accord avec ses frères et sœurs ? Quelle somme est remise à ces derniers lorsqu’ils s’établissent de leur côté ? Qui intervient dans ces arrangements ?

120. Si l’un des époux meurt sans laisser detestament, dans quelles conditions reste le survivant ? Est-il libre de tester ? Conserve-t-il un droit d’usufruit sur les biens, une fois que ceux-ci ont été attribués au successeur ? Testament en faveur de tiers n’appartenant pas à la famille. Testament de l’oncle sans enfants.

121. L’adoption. Sa fréquence et ses motifs. Qui adopte-t-on de préférence ? Le parrainage et ses effets.

RELATIONS ENTRE LES ÉPOUX

122. L’autorité au sein de la société conjugale.Les époux jouissent-ils des mêmes droits ? Pouvoirs et devoirs du mari. Même chose pour la femme.

123. Comment la domination du mari sur safemme est-elle jugée par l’opinion ? Désaccords conjugaux : leurs motifs et leurs solutions. Courtoisie et étiquette entre les conjoints. Quel traitement se donnent-ils mutuellement ?

124. Quelles sont les fonctions propres aumari et à la femme dans la vie familiale et l’administration de la maison ? Quelles sont les occupations propres à chaque époux ? Instruments de travail propres à chaque sexe.

125. Vie commune des conjoints dans les travaux et les fêtes. La femme s’assied-elle à table avec son mari ?

126. Biens du couple en dehors de ceux de lafamille. Les biens apportés au mariage sont-ils la propriété commune des époux ? Est-ce aussi le cas pour ceux achetés ou les acquêts ? La séparation de biens.

127. Relations avec la famille. Intervention desparents des conjoints dans la vie de ces derniers. Noms avec lesquels sont désignés les beaux-parents ; attentions et respect avec lesquels ceux-ci sont distingués.

128. Relations des époux avec leurs famillesd’origine respectives : visites, droits, devoirs, fêtes et deuils. Relations de chaque époux adventice dans la maison des beaux-parents.

129. Relations des conjoints avec les personnes et les entités étrangères à la famille : sur la place publique, dans les associations et les groupes de travailleurs, dans les associations amicales et religieuses, lors des processions, au marché, etc...

130. Autorité du père et de la mère sur leursenfants. Rôle de chacun dans l’éducation des enfants. Ceux-ci forment-ils leur pécule ? Comment ?

131. À quoi est attribuée la stérilité ? Avecquels moyens est-elle combattue ?

132. Rôle que joue la femme dans l’enseignement et la pratique de la religion et de la superstition. La femme dans le culte domestique et dans la transmission de la vie traditionnelle.

133. Relever comment étaient il y a cinquanteans les coutumes auxquelles se réfèrent les questions précédentes et comment elles sont maintenant.