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FERIAS GANADERAS Y COMPRAVENTA DE GANADO/fr

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Texto reemplazado: «Élevage et Activités Pastorales au Pays Basque» por «Élevage et Pastoralisme au Pays Basque»
Les éleveurs, tout en assistant aux foires pour effectuer directement des opérations d'achat-vente de bétail, demandaient souvent l'intervention de ceux qui se consacraient professionnellement à cette activité, c'est-à-dire des maquignons. Il s'agissait généralement de personnes du même village ou des environs qui, de leur propre initiative ou à la demande de l'éleveur, le visitaient en se rendant dans l'étable domestique pour convenir du prix du bétail, tant à l'achat qu'à la vente. À d'autres occasions, ils intervenaient comme intermédiaires dans les foires.
Ils s'habillaient habituellement d'une blouse noire caractéristique et s'accompagnaient d'un grand bâton (Ayala, Pipaón, Urkabustaiz-A). Ils portaient souvent un portefeuille tenu par des élastiques ou aussi «une « une grande sacoche pour mettre l'argent» argent » (Ayala). Les maquignons gitans, outre cette tenue, se nouaient un foulard au cou et se couvraient la tête d'un chapeau (Pipaón-A).
== L'accord d'achat ==
En premier lieu, le bétail qui se vendait dans les foires, était attentivement examiné par l'acheteur, parfois avec l'aide de tiers, avant de prendre la décision de l'acheter.
À Sangüesa (N), pour acheter un animal de trait ou une vache, principalement dans les foires, on regardait d'abord sa denture pour savoir s'il était jeune ou vieux ; on tenait compte de son envergure ou de sa maigreur et, dans le cas des équins, on les faisait courir pour voir s'ils boitaient, et même on les attelait à une charrette pour savoir s'ils étaient habitués à la tirer ou à porter une charge. «Par « Par la tête et par le poil ils savaient l'état de l'animal» animal » –signalent les informateurs–. Si on lui regardait l'œil fixement et s'il ne le fermait pas, cela signifiait qu'il était borgne. La coutume d'examiner les diverses partis de l'animal telles que les dents, les cornes, les sabots... était assez généralisée, comme il a également été constaté à Aoiz et dans l'Ultzama (N).
== L'importance de l'élevage dans l'économie familiale ==
De façon générale, il a été observé qu'autrefois le bétail avait une grande importance dans l'économie familiale et qu'en posséder une plus ou moins grande quantité révélait la catégorie de la maison (Agurain-A)<ref>En basque «riche» « riche » se dit ''aberatsa ''qui signifie littéralement «maître « maître d'un grand nombre de têtes de bétail»bétail », puisque pour le gros bétail on utilise le terme ''abere, ''comme c'est le cas en latin avec ''pecus, ''«bétail»« bétail », ''pecunia, ''«argent» « argent » et ''peculium, «''pécule»pécule ».</ref>. Le gros bétail était utilisé pour les travaux de la ferme, ainsi que pour l'élevage, la viande et d'autres produits, et il était placé sous responsabilité des hommes de la maison. Du petit bétail (porcs, poules, lapins) répondait la femme de la maison. L'utilité et l'intérêt pour les animaux de bât et de trait ont fortement décrus ces derniers temps, en étant remplacés par les machines.
L'élevage du bétail a eu plus d'importance et de transcendance dans l'économie domestique des villages de montagne que dans ceux de plaine, où l'agriculture a été prédominante et secondée par l'élevage.
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