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LA ALIMENTACION EN IPARRALDE/fr

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Texto reemplazado: «L’Alimentation Ménagère au Pays Basque» por «Alimentation Domestique au Pays Basque»
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Les citadins connaissaient les différents commerces alimentaires et avaient une alimentation plus variée mais ils dépendaient toujours de l'argent pour se nourrir ; ils achetaient le pain, le vin, la charcuterie, parfois les légumes ; à la campagne, les gens connaissaient moins de difficultés pécuniaires pour s'alimenter ; il y avait toujours de quoi manger : le jardin, le cochon et la basse-cour fournissaient les aliments nécessaires.
Petit à petit, il a fallu produire et rentabiliser son travail, les agriculteurs ont dû se spécialiser dans des productions, ainsi le monde rural a adopté progressevement, à partir des années 601960, le même système que les ouvriers et les citadins pour se procurer les aliments et pour se nourrir.
== Organisation des repas ==
=== La viande ===
Dans beaucoup de maisons, même en dehors des fermes, on élevait et (ou) on tuait un ou plusieurs cochonsLe porc, ''xerria, urdia, ''par an. Lors de certaines occasions, on tuait des poules, ou ''oiloak, ''des poulets, ''oilaxkoak, ''des lapins, des agneaux achetés. Dans les fermes, on tuait des agneaux, des moutons, des veaux, mais rarement des vaches. Pour Pâques, ''Pazkoko, ''on mangeait généralement de l'agneau, ''Pazkoko axuria.urdia'' Pour les fêtes du village, en Amikuze (Maspa rraute, Béguios) on tuait une vache achetée au village et (ou) des veaux du village; le boucher présentait l'animal la semaine avant à la sortie de la messe, le tuait, le découpait et la viande était en vente dans une maison du village. Le porc fournissait la majeure partie de la viande consommée dans l'année; surtout en milieu rural, qui ne tuait pas son cochon?
Toutes Quand on tuait le cochon, c'était la fête : les parties du porc étaient utilisées: des oreilles jusquhommes se rassemblaient pour goûter les premiers boudins, ''tripoten jastatzeko''aux pieds en passant par la vessie , et parfois le filet que les femmes avaient faits ; les mâchoiresvoisins venaient au repas.
Dans Toutes les maisons, on parties du porc étaient utilisées : des oreilles jusqu'aux pieds en passant par la vessie et parfois les mâchoires. On faisait des boudins, ''tripotak, '' ou ''odolkiak, '', des petites saucisses, ''xauxixak, '', des saucisses, ''lukainkak, '', des graisserons, ''ganxigorrak, '', parfois du pâté, des jambons, ''azpiak, '', des épaules, ''espaldak, '', de la entrèche, ''artekia, '', des pieds, ''xerri xangoak, '', du fois, ''gibela, '', les longes, ''lunkak. ''. On utilisait les boyaux, ''hertziak, '', du gros intestin pour envelopper les boudins et ceux de l'intestin grèle grêle pour les saucisses.
Quand On offrait et on tuait le cochonoffre du boudin au voisin qui en fait de même. Au curé, cparfois à l'était la fête: les hommes se rassemblaient pour goûter les premiers boudinsinstituteur, on offrait du boudin et du filet, ''tripoten jastatzeko, xerri puskak''et le filet que les femmes avaient faits; les voisins venaient au repas.
On offrait Pour les conserver, les charcuteries (jambons, épaules, ventrèches, pieds) sont salées, ''gatzian'', pendant plusieurs jours ; on enlève le sel et on offre met du boudin au voisin qui en fait de même. Au curépiment rouge, parfois puis on les met à sécher à l'instituteurair dans des sacs, ou on offrait les conserve sur des étagères, dans du boudin et du filet, ''xerri puskakpapier ou dans la cendre. On ne fumait pas les charcuteries.''
Pour Le pâté fait dans une terrine était consommé rapidement ; on l'Adorationa mis ensuite dans des boîtes métalliques serties ou dans des bocaux stérilisés. Les saucisses étaient mises dans la graisse, tout comme les filets. La stérilisation, on portait des alimentspuis la congélation, ont favorisé la conservation et facilité le travail de préparation demandé aux femmes ; ainsi, la consommation des différentes charcuteries s'étale dans l'agneau ''surtout, au curéannée.
Pour les conserverDans beaucoup de maisons, les charcuteries (jambonsmême en dehors des fermes, épauleson élevait et/ou on tuait un ou plusieurs cochons par an. Lors de certaines occasions, ventrècheson tuait des poules, ''oiloak'', pieds) sont saléesdes poulets, ''gatzian, oilaxkoak''pendant plusieurs jours; on enlève le sel et on met du piment rouge, puis on les met à sécher à l'air dans des sacslapins, ou on les conserve sur des étagères, dans du papier ou dans la cendreagneaux achetés.
Le pâté fait dans une terrine était consommé rapidement; Dans les fermes, on l'a mis ensuite dans tuait des agneaux, des moutons, des boites métalliques serties ou dans veaux, mais rarement des bocaux stérilisésvaches. Les saucisses étaient mises dans la graissePour Pâques on mangeait généralement de l'agneau, tout comme les filets''Pazkoko axuria''. La stérilisationPour l'Adoration, puis la congélationon portait des aliments, ont favorisé la conservation et facilité le travail de préparation demandé aux femmes; ainsi, la consommation des différentes charcuteries sl'étale dans lagneau 'annéesurtout, au curé.
On ne fumait pas Pour les charcuteries. Certains mettaient les jambons fêtes du village, en Amikuze (à Masparraute, à Béguios) on tuait une vache achetée au village et/ou des veaux du village ; le boucher présentait l'animal la semaine avant à la sortie de la messe, le tuait, le découpait et la viande était en vente dans la cendreune maison du village.
=== Les oeufs œufs - Les poissons - Les escargots ===
On consommait beaucoup d'oeufsœufs, ''arroltziak; '';il y avait des poules, ''oiloak, '', dans beaucoup de maisons. Les hommes mangeaient les œufs au petit déjeuner avec du jambon, ''arroltze ta xingar''. Les œufs se mangeaient frits, ''friturik'', en omelette, ''moletan'', et à la coque, ''kuskian'', quand on était malade ; certains les gobaient.
Les hommes mangeaient les oeufs au petit déjeuner avec du jambon, ''arroltze ta xingar.'' Les oeufs se mangeaient frits, ''friturik, ''en omelette, ''moletan ''et à la coque, ''kuskian, ''quand on était malade; certains les gobaient. Dans les fermes où il y avait beaucoup de poules, les femmes vendaient les oeufs œufs au marché, ''merkatian, '', mais certaines faisaient la conserve, ''konserbia, '', en les mettant dans de la chaux, ''gisian, '', ou, plus tard, dans un produit acheté en pharmacie.
On consommait peu d'escargots, ''karakolak; ''certains allaient les ramasser sur les vieux murs, les faisaient purger et les mangeaient en sauce, ''saltzan. ''Il fallait savoir les cuisiner et les aimer. Les bohémiens ramassaient les escargots.
Avec les coquillages et les poissons de mer, on distingue une différence entre la Côte (à Bidart, à Ciboure) et l'intérieur du Pays (à Béguios, à Ispoure...) , bien que certains marchands venaient vendre du poisson à l'intérieur.
Dans les villages côtiers, les gens mangeaient du poisson frais plusieurs fois par semaine, même presque tous les jours: ils allaient au port ou sur les côtes ramasser des coquillages à la main ou pêcher à la ligne, du temps où les côtes n'étaient pas polluées; ils connaissaient beaucoup de sortes de poissons. A À l'intérieur, et surtout dans les familles rurales, on connaissait la morue salée (du vendredi) et les sardines séchées ou à l'huile.
Contrairement à ceux de la côte Atlantique, les gens de l'intérieur mangeaient davantage de poissons de rivière. Grâce à la pêche à la ligne, et surtout au braconnage, on pouvait manger des truites, ''amo arraina'', des vairons, ''xipak'', des goujons, ''xarboak'', des anguilles, ''angilak'' ; les rares écrevisses ont désormais disparu. Certains petits restaurants de village avaient la renommée de préparer de bons plats de petits poissons de rivière ou de ruisseaux ; le dimanche, ils attiraient les maitres de maison, ''jaunak'', des petites villes voisines.
Grâce à la pêche à la ligne, et surtout au braconnage (les bohémiens) on pouvait manger des truites, ''amo agraina, ''des vairons, ''xipak, ''des goujons, 'On consommait peu d'xarboakescargots, ''des anguilles, karakolak''angilak; ''certains allaient les ramasser sur les rares écrevisses ont désormais disparu. Certains petits restaurants de village avaient la renommée de préparer de bons plats de petits poissons de rivière ou de ruisseaux; le dimanchevieux murs, ils attiraient les maitres de maisonfaisaient purger et les mangeaient en sauce, ''jaunak, saltzan''des petites villes voisines. Il fallait savoir les cuisiner et les aimer.
=== Le miel ===
Dans beaucoup de fermes, il y avait des ruches, ''kofoinak, '', par dizaine où vivaient les abeilles, ''erliak; ''; elles donnaient du miel, ''eztia, '', obtenu après les avoir tuées et une fois avoir pressé les peignes intérieurs, ''breskak.''.
Ce miel servait de fortifiant en hiver, ; on en utilisait en gargarisme et lorsqu'on était malade. Depuis 1960, les ruches disparaissent car personne ne s'en occupe, et les gens craignent les abeilles; seules subsistent quelques rares ruches de type ancien (à Mendive); certains essaient de travailler avec les abeilles, en utilisant des nouveaux types de ruches dans lesquelles les peignes sont déjà formés.
=== Les assaisonnements ===
Pour assaisonner les repas ordinaires, on utilise le sel, ''gatza, '', et autrefois on utilisait davantage de piment rouge, ''biper gorria '', du pays; on y met du thym, ''xarpota, '', dans la soupe, et du laurier, ''erramia, '', dans la sauce.
=== Les boissons: vin - cidre - alcool - café - eau - tisane ===
On Quotidiennement, on buvait surtout du cafevin rouge, ''kafia, arno gorria''le matin en se levant , provenant de bonne heure, mais on y ajoutait beaucoup la vigne de chicorée. Chez les gens aisés, à midi, on prenait du café, la maison ou du moins acheté ; certains jours de la semaine. Généralement le café était réservé aux jours , de fêtecondition modeste, pour clôturer buvaient du vin le repas, avec de l'eau de vie, ''aguerdintadimanche.''
Comme tisaneLes vendanges, ''mahats biltzia'', se faisaient en automne, ''larrazkenian''. En ajoutant de l'eau aux grappes pressées, ''tinkakina'', on obtenait une boisson, ''minata'', peu alcoolisée que l'on buvait surtout du tilleulavec les châtaignes. Avec les grappes pressées, certains faisaient de l'eau de vie, ''tilula.izpiritia''; ceci s'est perdu vers 1950.
Quotidiennement, on buvait surtout du vin rouge, ''arno gorria, ''provenant de Les hommes travaillaient la vigne , mais le mildiou et le phyloxéra ont fait disparaître beaucoup de la maison ou achetévignes ; certains, de condition modeste, buvaient du vin le dimancheil en reste en Basse-Navarre.
Certains faisaient du cidre, ''sagar arnoa: '': une ou deux barriques.
Les vendanges, Il y avait très peu d''mahats biltziaalcool. On en faisait parvenir par contrebande : un alcool fort, ''se faisaient en automne, aguerdinta''larrazkenian. ''En ajoutant de l'eau aux grappes pressées, ''tinkakina, ''on obtenait une boisson, ''minataLes alcools ne se buvaient que rarement, ''peu alcoolisée que l'on buvait avec les châtaignes. Avec les grappes pressées, certains faisaient jours de l'eau de vie, ''izpiritia, ''ceci s'est perdu vers 1950fête.
Les hommes travaillaient la vigneOn buvait du cafe, ''kafia'', le matin en se levant de bonne heure, mais on y ajoutait beaucoup de chicorée. Chez les gens aisés, à midi, on prenait du café, ou du moins certains jours de la semaine. Généralement le mildiou et café était réservé aux jours de fête, pour clôturer le phyloxera ont fait disparaitre beaucoup repas, avec de l'eau de vignes; il en reste en Basse-Navarrevie.
Il y avait très peu dAux repas, les enfants, et parfois les femmes, buvaient de l'alcool: on en faisait parvenir par contrebande: un alcool forteau, ''aguerdintaura'', souvent mélangée avec du vin.Les femmes allaient chercher l'eau à la fontaine avec des récipients spéciaux, ''ferreta'', posés sur leur tête et une cruche, ''pegarra'', à la main.
Les alcools ne se buvaient que rarementL'eau courante est arrivée vers les années 1950. En ville, les jours (à Bayonne) l'eau arrivait par canalisation aux étages ; il suffisait de fêtetourner le robinet.
Aux repasComme tisane, les enfants et parfois les femmes, buvaient de l'eau, ''ura, ''souvent mélangée avec on buvait surtout du vin. Les femmes allaient chercher l'eau à la fontaine avec des récipients spéciaux, ''ferreta, ''posés sur leur tête et une cruchetilleul, ''pegarra, à 'tilula'la main. L'eau courante est arrivée vers les années 1950. En ville, (Bayonne) l'eau arrivait par canalisation aux étages, il suffisait de tourner le robinet.
=== Le tabac ===
Beaucoup d'hommes ont commencé à fumer après le service militaire, pas avant. On fumait du tabac, ''taakoa; ''; pour essayer, les enfants fumaient de la barbe de maïs, ''arto bizarra''.Beaucoup d''hommes ont commencé à fumer après le service militaire, pas avant.
Il y avait différentes manières de fumer: on fumait la cigarette (tabac entouré dans du papier), la pipe, ''pipa. ''Des ; des vieux chiquaient, ''zikatu, '', le tabac à la bouche; d'autres, des vieilles dames surtout, prisaient le tabac par le nez.
Ainsi il y avait plusieurs types de tabac en vente dans les épiceries du village: du tabac à fumer à la cigarette, à la pipe, du tabac à mâcher (à chiquer), et du tabac à priser: très fin.
Le tabac s'allumait avec un briquet à pierre avec une longue mèche amadou ou à la braise de cheminée.
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