Cambios

LA ALIMENTACION EN IPARRALDE/fr

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Depuis la seconde guerre mondiale de 1939-1945, le régime alimentaire en Iparralde a connu de grandes transformations, particulièrement chez les familles modestes.
A la campagne, le porc fournissait l'unique viande du repas de midi ; la viande ne se consommait pas tous les jours dans certaines maisons ; le pain était un aliment de base : jusqu'à la seconde guerre, on en faisait une fois par semaine dans toutes les fermes. La fermière, maitresse de maison, allait au marché vendre des légumes du jardin, des fruits, des oeufsœufs, des fromages. Avec cette entrée d'argent, elle pouvait ainsi acheter de l'épicerie.
Une diversification des aliments est apparue à cette époque ; on ne mangeait pas toujours les mêmes choses, des plats réservés aux jours de fête se trouvaient sur la table pour des repas ordinaires. Le monde rural, qui utilisait essentiellement les produits de la ferme, a eu recours aux épiceries, aux boulangeries, aux boucheries, aux poissonneries...
Au petit déjeuner, les agriculteurs et les ouvriers mangeaient à l'assiette : du jambon et de l'œuf, ''xingar eta arroltze'' ; les autres prenaient du lait, ''esnia'', du chocolat au lait ou du café au lait, ''kafe esnia'', avec du pain, ''ogia''.
Le déjeuner constitue le principal repas; on y mangeait de la soupe, de la viande (du porc, ''xerrikia'', surtout) et un légume du jardin ; en semaine il y avait rarement du fromage, ''gasna'', et pas de dessert. Les vendredis, jour de maigre, on ne mangeait pas de viande mais plutôt de la morue, ''marluza'', des œufs, ''arroltziak'', ou de la sardine. Le dimanche, le builli de boeuf bœuf avec la tomate, ''haragia tomatiarekin, '', était de coutume, avec un laitage comme dessert et du café. Sur la côte (à Ciboure, á Bidart), le plat de viande était souvent remplacé par du poisson de mer, ''itsasoko arraina''. Les dimanches et les jours de fête, il y avait le dessert et le café. On buvait du vin, ''arnoa'', de l'eau, ''ura'' ; parfois du cidre, ''sagar arnoa''.
Sur la côte (CiboureAu gouter, on mangeait du pain, Bidart)du fromage, le plat de viande était souvent remplacé par du poisson la confiture. En hiver, on ne faisait pas de mer (itsasoko arraina)gouter, les journées sont plus courtes.
Au gouter, on mangeait du pain, du fromage, de la confiture. Le soir, on mangeait la soupe, ''salda, '', puis à la campagne, du lait où l'on trempait une galette, ''talo ta esne, '', ou du jambon et de l'oeuf. En hiver, on ne faisait pas de gouter, les journées sont plus courtes. Pour le piochage de la vigne, ''mahastiaren haitzurtzia, ''les vendanges, ''mahats biltzia, ''le battage du blé, ''ogi joitia, ''la tuerie du cochon, on faisait des repas plus copieux avec ceux qui participaient au travail. L'ordre des plats est toujours le même: soupe, ''salda, ''viande, ''haragia, ''légume. Les dimanches et les jours de fête, il y avait le dessert et le café. On buvait du vin, ''arnoa, ''de l'eau, ''ura; ''parfois du cidre, ''sagar arnoaœuf.''
=== Organisation de la table ===
Toute la famille mangeait à la même table: parents, enfants, domestiques, ''mutilak; ''; mais dans beaucoup de fermes, la maitresse de maison, ''etxeko anderia, '', mangeait à part: soit avec les enfants, soit debout: car elle devait préparer et assurer le service des hommes, ''gizonak.''.
Chacun utilisait son assiette. Même au debut du siècle, on mangeait avec la cuillère, ''kuilera, '', parfois en bois, et la fourchette, ''furtxeta, '', mais certaines personnes agées âgées de la campagne n'arrivaient pas à manier ces instruments: elles mangeaient alors avec les doigts, ''erhiekin; ''; d'autres utilisaient les doigts pour manger plus vite.
=== Les repas particuliers au cours de la vie, tout au long de l'année ===
Les repas d'enterrement: à la campagne, ils se faisaient à la maison du défunt, à midi; les voisins, ceux qui donnaient des messes (en Arbérouà Arbéroue), et la famille y assistaient; ce repas se prenait à la grande pièce d'entrée, au rez de chaussée, ''ezkaratzian; à ''la fin du repas; le premier voisin, ''lehen auzoa, ''dirigeait la prière et on ramassait les messes pour le défunt. Il y avait un repas copieux: soupe, viande bouillie de boeuf avec tomate, veau, ''ahatxikia, ''ou poule au rize, ''oiloa irrisan, ''fromage, ''gasna, ''riz au lait ou coco-lait, ''esne opila, ''café, digestif.
Pour les fêtes du village, on invitait, ''gomitatu, ''la famille: on mangeait la viande de boeuf du village proposée par le boucher (à Masparraute, à Orègue), de la poule; c'était vraiment la fête!
On faisait jeune, ''balurrik e•oitea, ''le mercredi des cendres, ''haustez, ''et le vendredi saint.
 
Pour le piochage de la vigne, ''mahastiaren haitzurtzia, ''les vendanges, ''mahats biltzia, ''le battage du blé, ''ogi joitia, ''la tuerie du cochon, on faisait des repas plus copieux avec ceux qui participaient au travail.
 
L'ordre des plats est toujours le même: soupe, ''salda, ''viande, ''haragia, ''légume.
=== Les productions fruitières et végetables ===
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