XI. LES PRÉPARATIFS DU MARIAGE. DEIUNE-ALDIA

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Ce chapitre couvre la période qui s'étend entre le début de la lecture des bans et la cérémonie de mariage. Pendant cette période avaient lieu, et ont toujours lieu, diverses pratiques comme celles observées à l'occasion de la publication des bans, outre ces préambules au mariage que sont l'enterrement de la vie de célibataire, le choix des parrains, la communication des invitations, et enfin l'offre et la réception de cadeaux.

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Pré-requis pour se marier

Antan, il était habituel que le prêtre fasse passer un examen aux jeunes qui pensaient se marier afin de déterminer leurs connaissances en matière de doctrine chrétienne. Cet examen consistait en une série de questions de catéchisme et en la récitation de quelques-unes des prières les plus connues qu'ils avaient apprises à l'école et à la catéchèse. Pour cela, les fiancés se rendaient chez le curé ou à la sacristie de l'église. De plus, ils recevaient quelques explications sur le sens du mariage.

Une autre condition importante était l'obtention d'une dispense dans les cas où il existait quelque empêchement.

Les empêchements au mariage dans l'ancien Code de droit canonique (1917) étaient de deux sortes : dirimants, qui rendaient nul le mariage, et prohibitifs, qui le rendaient illicite mais sans annuler sa validité.

Les bans. deiuneak

Les bans consistent essentiellement à rendre publique la volonté d'un couple de se marier afin que toute personne désireuse de présenter une réclamation justifiée ou qui connaît un motif d'empêchement au mariage puisse le faire savoir.

Publication des bans

Traditionnellement, l'annonce du mariage était faite par le curé à haute voix lors de la messe pendant trois dimanches consécutifs avant le jour du mariage ou pendant deux si au milieu s’intercalait un jour férié.

Une fois fixée la date du mariage, la mère allait voir le curé pour décider du moment de la lecture des bans.

Dans certains villages, les fiancés ne se rendaient pas à l'église au moment de la lecture des bans pour éviter la pression des voisins et par timidité.

Au fil du temps, la coutume d'annoncer les bans en chaire a été abandonnée et actuellement une note écrite est apposée sur le panneau d'annonce de l'église ou sur sa porte d'entrée.

L'enterrement de la vie de célibataire

Dans le cas du fiancé, cet évènement avait lieu dans un bar ou un restaurant où il déjeunait ou dînait avec ses amis, tandis que les filles organisaient un goûter, généralement chez elles.

L'enterrement autrefois

Cet évènement était autrefois lié à l'annonce des bans et, normalement, il avait lieu dans la période comprise entre ceux-ci ; en fonction des villages, il se déroulait le jour du premier, du deuxième ou du troisième ban. Actuellement, le choix de la date de l'enterrement est plus libre.

Les parrains de mariage

Désignation des parrains

La prévalence des frères et soeurs ou des amis comme parrains, autrement dit de jeunes gens, est manifeste dans les choix d'antan. La coutume de choisir comme tels les parents des fiancés n'existait pas et elle semble être d'incorporation plus tardive. Il convient de signaler qu'autrefois, du moins dans certains villages, le nombre d'assistants à la cérémonie était réduit et qu'il s'agissait surtout de membres du groupe de jeunes.

Actuellement, la tendance est de confier le rôle de parrains au père de la fiancée et à la mère du fiancé. Quand l'un des parents devant faire fonction de parrain est empêché, soit par la maladie ou toute autre circonstance, soit parce qu'il est décédé, un frère ou une sœur interviennent à sa place.

Les invitations au mariage

Communication des invitations

Le choix des personnes qui vont assister à la cérémonie nuptiale et au banquet postérieur était effectué habituellement par les fiancés et leurs parents. Autrefois, les parents se chargeaient habituellement de déterminer quels allaient être les assistants. Les fiancés prenaient aussi part à ce choix.

Les invitations s'effectuaient personnellement et les fiancés, leurs parents ou les personnes chargées de communiquer la date et l'heure de l'évènement se rendaient au domicile des invités. Au fil des ans est apparue la coutume de faire imprimer un carton d'invitation avec toute l'information nécessaire, carton qui est envoyé par courrier, mais souvent les fiancés continuent à le remettre en main propre aux invités.

Sur le carton d'invitation, qui s'est généralisé au cours des dernières décennies, figurent les noms des contractants, ceux de leurs parents, le jour, le lieu et l'heure de la cérémonie et l'établissement où aura lieu le banquet. Cette invitation est faite au nom des parents des fiancés et il est généralement demandé de confirmer l'assistance afin de connaître d'avance le nombre de convives.

Les cadeaux de mariage

Les cadeaux entre fiancés

Dans les petits villages ou ceux à population dispersée, il était courant que quelques jours avant le mariage les fiancés, accompagnés d'une personne de la famille, se rendent dans un bourg important proche pour commander robes et costumes, acheter quelques pièces spéciales ou divers bijoux et cadeaux pour rehausser la cérémonie de mariage. Cette coutume était aussi pratiquée dans les noyaux urbains plus importants, auquel cas les personnes d'une certaine position se rendaient dans la capitale à cette fin.

Habituellement, l'offrande de cadeaux était réciproque entre les fiancés et les plus courants étaient des pièces d'habillement ainsi que des bijoux et autres ornements personnels.

La nature et l'importance de ces présents variaient en fonction de la position économique des familles auxquelles appartenaient les deux fiancés.

Les cadeaux des invités

Tant autrefois qu'aujourd'hui, les cadeaux de noce sont offerts par l'unité familiale et non pas par chacun des invités qui la composent. Il existe une certaine correspondance entre les cadeaux, surtout en cas de parenté proche ; de bons cadeaux étaient faits aux fiancés dont les familles avaient fait à d'autres moments des présents importants. Les personnes invitées, mais qui pour une raison quelconque ne peuvent pas assister à la noce, en font aussi, mais ils sont en général moins bons que quand elles vont au banquet. Le montant des présents que reçoivent les fiancés, ainsi que leur importance, a fortement évolué tout le long de ce siècle.