Diferencia entre revisiones de «PROCEDIMIENTOS DE SELECCION PREVIOS A LOS JUEGOS/fr»

De Atlas Etnográfico de Vasconia
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Avant son exécution, chaque jeu est normalement précédé d'un ou deux procédés de sélection qui sont utilisés invariablement.
  
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Ce sont généralement les chefs de bande qui décident du jeu. Si les équipes concurrentes sont déjà formées, il faut déterminer laquelle va commencer le jeu. Sinon, il faut d'abord former les équipes. Dans les deux cas les systèmes de sélection sont très définis et même ritualisés.
  
Cada juego suele estar normalmente asociado a uno o dos procedimientos de selección, previos a su ejecución, que se utilizan invariablemente.
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La méthode de sélection la plus commune est celle qui comprend la récitation d'une formule tout en signalant un à un chaque participant.  
  
Son generalmente los líderes los que deciden a qué se va a jugar. Si los equipos competidores están ya establecidos se debe determinar cuál de ellos inicia el juego. De lo contrario hay que formar previamente los equipos. En ambos casos los sistemas de selección están muy definidos y aun ritualizados.
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La suivent en importance et en fréquence d'autres comme « Les semelles » ou « Pile ou face ».  
  
El método de selección más común es el que incluye el recitado de una fórmula a la vez que se van señalando uno a uno los participantes.  
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D'autres fois encore il n'y a pas de sélection et l'ordre de participation est déterminé par la rapidité à demander à intervenir. À Artziniega (A) un enfant dit : « moi le premier », un autre : « moi le deuxième », « moi le troisième » et ainsi de suite. Ce procédé a aussi été employé dans d'autres localités, souvent avant de commencer à sauter à la corde.  
  
Le siguen en importancia y frecuencia otros como «A pies» o «A cara o cruz».
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== Procédés qui ont besoin d'un objet ==
  
Hay ocasiones en las que no se realiza elección, determinándose el orden de participación según la rapidez para pedir turno de los que van a jugar. En Artziniega (A) un niño dice: «yo me pido primer», otro: «yo segun», «yo tercer» y así sucesivamente. Este procedimiento también ha sido practicado en otras localidades, a menudo antes de comenzar a saltar a la cuerda.  
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Les méthodes qui sont décrites dans cette section ont recours à un petit objet, normalement un petit caillou ou une pièce de monnaie.
  
== Procedimientos que necesitan de un objeto ==
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=== A cara o cruz /Pile ou face. Idor ala busti? ===
  
Los métodos que se describen en este apartado se sirven de un pequeño objeto, normalmente una piedrita o también una moneda.
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Ce procédé consiste simplement à lancer une pièce en l'air après que chacun des deux rivaux a choisi l'un des seules options possibles, "pile" ou "face". On peut laisser tomber la pièce par terre ou alors celui qui l'a lancée la recueille dans le creux de la main. Celui qui gagne est par exemple celui qui a choisi face si la pièce tombe face vers le haut.
  
=== A cara o cruz. Idor ala busti? ===
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=== Trouver dans quelle main se cache un objet ===
  
Consiste sencillamente en lanzar una moneda al aire tras haber elegido dos contrincantes entre las únicas opciones posibles: «cara» o «cruz». Se puede dejar caer la moneda al suelo o bien, el mismo que la ha lanzado, cogerla en la palma de la mano. El que ha elegido la cara que en la moneda queda hacia arriba, es el ganador.
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Un procédé dépourvu de nom mais qui a été employé dans certains villages consiste à cacher un caillou dans une main et l'autre enfant doit la trouver ou alors éviter de tomber sur la main où il se trouve.
  
=== Averiguar en qué mano se esconde un objeto ===
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=== Tirer la courte paille. Txotxetara ===
  
Un procedimiento que carece de nombre pero que ha sido utilizado en algunas localidades, consiste en que un niño esconda una piedra en una de sus manos y otro deba averiguar o más propiamente evitar acertar en cuál se halla.
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À Zerain (G), ce jeu est appelé "Txotxetan". On s'y servait de bâtonnets de bois de différente taille, autant que de joueurs. Avant de commencer, il fallait décider si le gagnant allait être celui qui tirerait le bâton le plus long ou le plus court.
  
=== A sacar el palito más corto. Txotxetara ===
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=== Autres méthodes de sélection ===
  
En Zerain (G) se llamaba "Txotxetan". Se valían de unos palitos de madera de distinto tamaño, tantos como jugadores. De antemano se ponían de acuerdo si quedaba ganador el que sacase el más pequeño o el más largo.
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À Portugalete et à Zeanuri (B), quand le jeu va être de ceux où s'affrontent deux équipes, les chefs de chacune utilisent un bâton pour déterminer celle qui aura le privilège de choisir en premier. Les deux rivaux le tiennent par sa partie inférieure en refermant la main dessus. Puis ils déplacent alternativement leurs mains, qui doivent rester en contact, vers le haut du bâton. En arrivant en haut, le joueur auquel il manque du bâton à saisir est celui qui aura à choisir en second lieu.
  
=== Otros métodos de elección ===
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À Portugalete (B) aussi, ils « effeuillent la marguerite », outre la fonction bien connue d'attribuer une réponse à deux possibilités, comme procédé pour déterminer qui reste et qui va choisir. On arrache alternativement les pétales de la fleur et celui qui enlève le dernier ''se salva'' (se sauve) ou alors est chargé de choisir.
  
En Portugalete y Zeanuri (B) cuando se va a desarrollar un juego en el que se enfrentan dos equipos, los cabecillas de cada cuadrilla utilizan un palo para establecer el privilegio de elegir los primeros. Los dos contrincantes lo sujetan por su parte inferior cerrando la mano en torno al mismo. Después van colocando alternativamente sus manos ascendiendo por él, de modo que siempre se hallen en contacto. Al llegar a la parte superior, el jugador al que le falta palo para agarrar es el que tendrá que elegir en segundo lugar.
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De plus, ils ont recours à une autre méthode dans laquelle, pour déterminer qui se sauve,'' ''on utilise une allumette allumée. Les enfants qui vont participer au jeu se mettent en cercle et se passent l'allumette l'un après l'autre jusqu'à que ce qu'elle s'éteigne dans la main de l'un d'eux ou qu'il doive la jeter parce qu'elle le brûle. Certains gamins s'efforcent de la garder dans la main le plus de temps possible pour obliger à ce qu'il en reste un donné ou pour ne pas finir un tour et qu'ils puissent avoir une autre occasion.
  
En Portugalete (B) también «deshojan la margarita», además de con la función bien conocida de asignar una respuesta a dos posibilidades, como procedimiento para determinar quién se la queda o quién elige. Se arrancan alternativamente los pétalos de la flor y el que quita el último se libra o bien se encarga de elegir.
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== Procédés qui n'ont pas besoin d'un objet ==
 
 
Además recurren a otro método en el que para determinar quién ''se la queda ''se utiliza una cerilla encendida. Los niños que van a tomar parte en el juego se disponen en círculo y se van pasando la cerilla unos a otros hasta que se le apaga a uno o la tiene que tirar porque le quema. Algunos chiquillos suelen retenerla en sus manos más tiempo del necesario para obligar a que se quede uno determinado o para que no se complete una ronda y les vuelva a tocar a ellos.
 
 
 
== Procedimientos que no se sirven de un objeto ==
 
  
 
=== A pares o nones ===
 
=== A pares o nones ===
  
En San Martín de Unx (N) para decidir "A pares" o "A nones", los jugadores disponían en círculo ocultando sus manos detrás. Al grito de ¡ya! las mostraban con los dedos que quisieran estirados. Se sumaba a continuación el número de los mismo y la cantidad obtenida se rifaba al que le tocase: por ejemplo, suponiendo que fuera doce, al que le recaía este número se libraba.
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À San Martín de Unx (N) pour décider "A pares" ou "A nones", les joueurs se mettaient en cercle en cachant leurs mains dans le dos. Au cri de ¡ya! (maintenant), ils les sortaient du dos en étirant un certain nombre de doigts. On additionnait ensuite le nombre de doigts et jusqu'à atteindre le joueur avec la quantité totale : ainsi par exemple, si ce numéro était douze, celui sur lequel tombait ce numéro se sauvait.
  
=== A hacer pies. Hankak egin ===
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=== A hacer pies / Les semelles. Hankak egin ===
  
Dos niños se colocan a cierta distancia uno frente al otro y se aproximan dando pasos por turno, de tal modo que sitúan el tacón del pie que avanza inmediatamente por delante y tocando la puntera del que permanece inmóvil en cada desplazamiento. Suele ser habitual que a medida que caminan uno diga «oro» y el otro «plata». Cuando la distancia que les separa es aparentemente menor que la longitud del pie de quien le toca la vez, éste pisa con el suyo la punta del que le sirve de apoyo en ese momento y el del contrincante, mientras dice «monta». A continuación lo introduce perpendicularmente entre ambos añadiendo «y cabe ». Si se cumplen ambas condiciones, éste niño tiene derecho a ser el primero en elegir. En caso de que su intento resulte fallido, se vuelven a alejar y el que ha dicho «monta y cabe» inicia la aproximación.
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Deux enfants se placent à une certaine distance l'un de l'autre et se rapprochent pas à pas en plaçant le talon du pied qui avance immédiatement devant, en touchant sa pointe, celui qui reste immobile à chaque déplacement. Il est courant qu'en avançant l'un dise « or » et l'autre « argent ». Quand la distance qui les sépare est apparemment moindre que la longueur du pied de celui à qui c'est le tour d'avancer, ce dernier "mord" avec le sien la pointe de celui qui lui sert d'appui à ce moment et celui du rival tout en disant « monta » (monte). Puis il l'introduit perpendiculairement entre les deux en ajoutant « y cabe » (et il rentre). Si les deux conditions sont remplies, cet enfant a droit à être le premier à choisir. Si sa tentative échoue, les deux s'écartent à nouveau et celui qui a dit « monta y cabe » commence l'approche.
  
== Procedimientos de sorteo mediante fórmulas ==
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== Procédés de tirage au sort au moyen de formules ==
  
Para practicar este método de selección tampoco se precisa ningún objeto. Los participantes en el juego se disponen en corro y uno de ellos se encarga de recitar las correspondientes estrofas o números. Antes de iniciar el sorteo, este niño suele sacudir la mano en el aire y después va señalando por turno a sus compañeros, incluyéndose él mismo y haciendo coincidir cada jugador con una sílaba o palabra. A veces les toca el pecho o simplemente les señala con el dedo. El niño al que le corresponde la última palabra se libra o bien debe quedarse, pararla o pagarla, dependiendo de lo que se haya decidido de antemano. Por ejemplo, si se desea realizar un sorteo rápido, el primero en el que recae la última sílaba de la estrofa es el que se queda. De lo contrario se libra, continuándose con el sorteo hasta que son eliminados todos menos uno.
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Pour pratiquer cette méthode de sélection aucun objet n'est non plus nécessaire. Les participants au jeu se mettent en rond et l'un d'eux se charge de réciter les strophes ou les numéros correspondants. Avant de commencer le tirage au sort, cet enfant secoue sa main en l'air, puis signale un à un ses camarades, en se comptant lui-même et en faisant que chaque joueur coïncide avec une syllabe ou un mot. Parfois il leur touche la poitrine ou il se borne à les signaler avec le doigt. L'enfant sur lequel tombe le dernier mot se sauve ou alors doit rester, l'arrêter ou la payer, selon ce qui aura été préalablement décidé. Pour réaliser par exemple un tirage au sort rapide, le premier sur lequel tombe la dernière syllabe de la strophe est celui qui reste. Sinon il se sauve et le tirage se poursuit jusqu'à l'élimination de tous sauf un.
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{{DISPLAYTITLE: IV. PROCÉDÉS DE SÉLECTION AVANT LES JEUX }} {{#bookTitle:Jeux d'Enfants au Pays Basque|Juegos_infantiles_en_vasconia/fr}}

Revisión actual del 10:42 16 jul 2019

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Avant son exécution, chaque jeu est normalement précédé d'un ou deux procédés de sélection qui sont utilisés invariablement.

Ce sont généralement les chefs de bande qui décident du jeu. Si les équipes concurrentes sont déjà formées, il faut déterminer laquelle va commencer le jeu. Sinon, il faut d'abord former les équipes. Dans les deux cas les systèmes de sélection sont très définis et même ritualisés.

La méthode de sélection la plus commune est celle qui comprend la récitation d'une formule tout en signalant un à un chaque participant.

La suivent en importance et en fréquence d'autres comme « Les semelles » ou « Pile ou face ».

D'autres fois encore il n'y a pas de sélection et l'ordre de participation est déterminé par la rapidité à demander à intervenir. À Artziniega (A) un enfant dit : « moi le premier », un autre : « moi le deuxième », « moi le troisième » et ainsi de suite. Ce procédé a aussi été employé dans d'autres localités, souvent avant de commencer à sauter à la corde.

Procédés qui ont besoin d'un objet

Les méthodes qui sont décrites dans cette section ont recours à un petit objet, normalement un petit caillou ou une pièce de monnaie.

A cara o cruz /Pile ou face. Idor ala busti?

Ce procédé consiste simplement à lancer une pièce en l'air après que chacun des deux rivaux a choisi l'un des seules options possibles, "pile" ou "face". On peut laisser tomber la pièce par terre ou alors celui qui l'a lancée la recueille dans le creux de la main. Celui qui gagne est par exemple celui qui a choisi face si la pièce tombe face vers le haut.

Trouver dans quelle main se cache un objet

Un procédé dépourvu de nom mais qui a été employé dans certains villages consiste à cacher un caillou dans une main et l'autre enfant doit la trouver ou alors éviter de tomber sur la main où il se trouve.

Tirer la courte paille. Txotxetara

À Zerain (G), ce jeu est appelé "Txotxetan". On s'y servait de bâtonnets de bois de différente taille, autant que de joueurs. Avant de commencer, il fallait décider si le gagnant allait être celui qui tirerait le bâton le plus long ou le plus court.

Autres méthodes de sélection

À Portugalete et à Zeanuri (B), quand le jeu va être de ceux où s'affrontent deux équipes, les chefs de chacune utilisent un bâton pour déterminer celle qui aura le privilège de choisir en premier. Les deux rivaux le tiennent par sa partie inférieure en refermant la main dessus. Puis ils déplacent alternativement leurs mains, qui doivent rester en contact, vers le haut du bâton. En arrivant en haut, le joueur auquel il manque du bâton à saisir est celui qui aura à choisir en second lieu.

À Portugalete (B) aussi, ils « effeuillent la marguerite », outre la fonction bien connue d'attribuer une réponse à deux possibilités, comme procédé pour déterminer qui reste et qui va choisir. On arrache alternativement les pétales de la fleur et celui qui enlève le dernier se salva (se sauve) ou alors est chargé de choisir.

De plus, ils ont recours à une autre méthode dans laquelle, pour déterminer qui se sauve, on utilise une allumette allumée. Les enfants qui vont participer au jeu se mettent en cercle et se passent l'allumette l'un après l'autre jusqu'à que ce qu'elle s'éteigne dans la main de l'un d'eux ou qu'il doive la jeter parce qu'elle le brûle. Certains gamins s'efforcent de la garder dans la main le plus de temps possible pour obliger à ce qu'il en reste un donné ou pour ne pas finir un tour et qu'ils puissent avoir une autre occasion.

Procédés qui n'ont pas besoin d'un objet

A pares o nones

À San Martín de Unx (N) pour décider "A pares" ou "A nones", les joueurs se mettaient en cercle en cachant leurs mains dans le dos. Au cri de ¡ya! (maintenant), ils les sortaient du dos en étirant un certain nombre de doigts. On additionnait ensuite le nombre de doigts et jusqu'à atteindre le joueur avec la quantité totale : ainsi par exemple, si ce numéro était douze, celui sur lequel tombait ce numéro se sauvait.

A hacer pies / Les semelles. Hankak egin

Deux enfants se placent à une certaine distance l'un de l'autre et se rapprochent pas à pas en plaçant le talon du pied qui avance immédiatement devant, en touchant sa pointe, celui qui reste immobile à chaque déplacement. Il est courant qu'en avançant l'un dise « or » et l'autre « argent ». Quand la distance qui les sépare est apparemment moindre que la longueur du pied de celui à qui c'est le tour d'avancer, ce dernier "mord" avec le sien la pointe de celui qui lui sert d'appui à ce moment et celui du rival tout en disant « monta » (monte). Puis il l'introduit perpendiculairement entre les deux en ajoutant « y cabe » (et il rentre). Si les deux conditions sont remplies, cet enfant a droit à être le premier à choisir. Si sa tentative échoue, les deux s'écartent à nouveau et celui qui a dit « monta y cabe » commence l'approche.

Procédés de tirage au sort au moyen de formules

Pour pratiquer cette méthode de sélection aucun objet n'est non plus nécessaire. Les participants au jeu se mettent en rond et l'un d'eux se charge de réciter les strophes ou les numéros correspondants. Avant de commencer le tirage au sort, cet enfant secoue sa main en l'air, puis signale un à un ses camarades, en se comptant lui-même et en faisant que chaque joueur coïncide avec une syllabe ou un mot. Parfois il leur touche la poitrine ou il se borne à les signaler avec le doigt. L'enfant sur lequel tombe le dernier mot se sauve ou alors doit rester, l'arrêter ou la payer, selon ce qui aura été préalablement décidé. Pour réaliser par exemple un tirage au sort rapide, le premier sur lequel tombe la dernière syllabe de la strophe est celui qui reste. Sinon il se sauve et le tirage se poursuit jusqu'à l'élimination de tous sauf un.