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Preambulo Casa y familia en vasconia/fr

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La maison rurale traditionnelle, ''baserria'', est une institution multiséculaire qui s’est perpétuée sur le même territoire depuis une époque lointaine et a su conserver les traces de son passage par successives périodes culturelles<ref>A cet égard, soulignons la grande diffusion et popularité de la maison comme sujet dans la littérature du Pays basque.</ref>. Tout ceci est l’expression, non seulement de son ancienneté, mais surtout de sa capacité d’adaptation à de nouvelles situations tout en préservant ses caractéristiques de base.
Trois épais chapitres de l’ouvrage versent sur la structure de la maison du point de vue des matériaux locaux employés, du mode de construction des bâtiments et des influences de l’environnement. Signalons toutefois, de façon générale, la prédominance de la pierre, comme celle du bois pour toutes les structures intérieures, sans oublier que partout où il n’y a pas d’autres matériaux et où ils sont difficiles et coûteux à acquérir apparaît le pisé. La brique pour la distribution intérieure et la tuile pour la toiture se retrouvent partout.
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[[File:2.1 Erro (N) 1979.JPG|center|600px|Erro (N), 1979. Fuente: Itinerarios por Navarra. Montaña. Pamplona. II. Pamplona: Salvat y Caja de Ahorros de Navarra, 1979, p. 100.]]
[[File:2.5 Ainhoa (L) 2011.JPG|center|600px|Ainhoa (L), 2011. Fuente: Michel Duvert, Grupos Etniker Euskalerria.]]
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Les dénominations des éléments de construction recueillies sont celles apportées par les informateurs des localités analysées. Si ces derniers, dans certains cas, ont travaillé comme tailleurs de pierre, charpentiers ou dans la construction de maisons, de façon générale aucun des termes techniques collectés ne leur est inconnu.
Dans notre culture, l’individu s’est toujours considéré, même lui-même, par rapport à un lieu, à une vallée, à un canton et plus précisément à une maison. Cette maison familiale n’est pas seulement quelque chose inscrit dans le paysage, mais aussi, et peut-être primordialement, un élément qui appartient au monde intérieur, mental et affectif de chacun.
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[[File:2.6 Muskildi (Z) 2011.JPG|center|600px|Muskildi (Z), 2011. Fuente: Michel Duvert, Grupos Etniker Euskalerria.]]
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=== Le foyer, sutondoa, élément central de la mai­son ===
C’est souvent près de la cheminée ou dans le grenier qu’était situé le four à pain, aliment d’une importance essentielle dans l’alimentation humaine. Plus tard le four sera sorti de la maison pour le loger dans un bâtiment à part.
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[[File:2.2 Guisando en fogon bajo. Apellaniz (A) 1981.jpg|center|600px|Guisando en fogón bajo. Apellaniz (A), 1981. Fuente: López de Guereñu, Gerardo. “Apellaniz. Pasado y presente de un pueblo alavés” in Ohitura 0, Vitoria-Gasteiz: Diputación Foral de Álava, 1981. p.51.]]
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Nous pouvons affirmer que toute la vie familiale se déroule dans la cuisine, autour du foyer. Dans cette enceinte, anciennement autour du feu, ''sutondoan'', ''supasterrean'', se prennent les repas familiaux quotidiens qui, antan, étaient servis dans un récipient ou un plat commun; les prières familiales sont récitées et les défunts évoqués; quelques travaux domestiques y ont lieu ; les ablutions matinales se font dans l’évier ; il s’agit d’un espace d’apprentissage pour les jeunes et d’enseignement pour les adultes ; on y écoute les contes et les légendes de la bouche des anciens ; les enfants y accomplissent leurs travaux scolaires sous l’attentive surveillance des parents ou des grands-parents, etc. Cette pièce est la plus chaude de la maison, aussi bien du point de vue physique que dans un sens spirituel.
Cette même solidarité familiale se manifestait lorsqu’un parent passait par une époque de pénurie économique par ses propres circonstances ou à cause du décès de la personne sur laquelle reposait la charge de famille. Les brouilleries et les querelles étaient considérées plus graves si elles surgissaient entre parents et la famille intervenait pour essayer de les réconcilier. En somme, le sens d’appartenance à une maison et à une famille était plus vif, mais aujourd’hui la grande famille s’est déstructurée et les groupes familiaux sont plus réduits.
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[[File:2.4 Familia bereko lau belaunaldi. Ajangiz (B) 1977.jpg|center|600px|Familia bereko lau belaunaldi. Ajangiz (B), 1977. Fuente: Segundo Oar-Arteta, Grupos Etniker Euskalerria.]]
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Le mot “famille”, dans le parler populaire, aussi bien en espagnol qu’en basque, a égale- ment une autre signification, il est synonyme de descendance. Lorsqu’un couple a son premier enfant, on dit de lui: “Han tenido familia” ou ''“familia izan dute”'' [ils ont eu de la famille]. Il s’ensuit, en ce sens, qu’un couple sans enfants ne constitue pas à proprement parler une famille. Cette lecture et cette interprétation doivent être données à la maxime biscayenne du XVIe siècle : ''“Eztai etxerik, ez duena aurrik”'' (qui n’a pas d’enfant ne fondera pas de maison).
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