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Preambulo Casa y familia en vasconia/fr

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La maison rurale traditionnelle, ''baserria'', est une institution multiséculaire qui s’est perpé­tuée sur le même territoire depuis une épo­que lointaine et a su conserver les traces de son passage par successives périodes culture­lles<ref>A cet égard, soulignons la grande diffusion et popularité de la maison comme sujet dans la littérature du Pays basque.</ref>. Tout ceci est l’expression, non seulement de son ancienneté, mais surtout de sa capacité d’adaptation à de nouvelles situations tout en préservant ses caractéristiques de base.{{ #pageLangs: es | eu | fr }}
Le présent volume verse sur la La maison et la famille ensemblerurale traditionnelle, dans la mesure où la des­cription concerne une maison qui est habitée par une famille. Ce n’est pas sans raison que José Miguel de Barandiaran rappelait toujours le double sens du mot ''etxeabaserria'' en euskera, à savoir aussi bien maison que famille ; et que est une institution multiséculaire qui s’est perpétuée sur le Basque se trouve lié à même territoire depuis une maison ou ''etxea''. Les concepts époque lointaine et a su conserver les traces de famille son passage par successives périodes culturelles<ref>A cet égard, soulignons la grande diffusion et popularité de la maison s’agglutinent donc comme sujet dans le terme la littérature du Pays basque ''etxekoak''.</ref>. Tout ceci est l’expression, non seulement de son ancienneté, qui désigne mais surtout de sa capacité d’adaptation à la fois les membres de la famille, les habitants nouvelles situations tout en préservant ses caractéristiques de la maison et le noyau le plus inti­me d’une famillebase.
Autre aspect très important à prendre à compteLe présent volume verse sur la maison et la famille ensemble, et que souligne également Barandiaran dans ses travaux ethnographiques, le fait que la mesure où la description concerne une maison qui est habitée par une famille. Ce n’est pas seulement sans raison que José Miguel de Barandiaran rappelait toujours le bâtiment où vivent la double sens du mot ''etxea'' en euskera, à savoir aussi bien maison que famille et les animaux domesti­ques ; et que le concept de maison doit être étendu aux constructions annexes Basque se trouvant trouve lié à proximité une maison ou éloignées ''etxea''. Les concepts de celle-ci, aux champs, aux bois, voire même à la tombe au cimetière famille et à la sépulture symbolique ou fo sse de l’église. Les animaux domestiques font par­tie de la maisonnée. Et non pas seulement ceux maison s’agglutinent donc dans le terme basque ''etxekoak'', qui dorment désigne à l’étable mais aussi la fois les abei­lles qui occupent des ruches dans et hors membres de la maisonfamille, au point que la mort du maître ou les habitants de la maîtresse de maison et le nom de la per­sonne qui dorénavant allait occuper la place du défunt leur étaient communiquésnoyau le plus intime d’une famille.
Dans cet ouvrageAutre aspect très important à prendre à compte, et que souligne également Barandiaran dans ses travaux ethnographiques, le fait que la maison n’est pas envisa­gée sous un angle architectural, même si cet aspect seulement le bâtiment où vivent la famille et les animaux domestiques et d’autres sont abordés, mais du point que le concept de vue maison doit être étendu aux constructions annexes se trouvant à proximité ou éloignées de l’activité économique –générale­ment l’agriculture celle-ci, aux champs, aux bois, voire même à la tombe au cimetière et l’élevage– à laquelle se consacre la famille qui l’habitesépulture symbolique ou fo sse de l’église. Il n’offre pas non plus de descriptions Les animaux domestiques font partie de la ferme “typique” si fréquemment idéalisée et représentée maisonnée. Et non pas seulement ceux qui dorment à la fin du XIXe siècle et dans l’étable mais aussi les premières décennies du XXe abeilles qui occupent des ruches dans et hors de la maison, au point que la bibliographie sur mort du maître ou de la maîtresse de maison, mais aussi dessinée, peinte et chantéele nom de la personne qui dorénavant allait occuper la place du défunt leur étaient communiqués.
L’objet étudié et analysé est Dans cet ouvrage, la maison rurale traditionnelle couranten’est pas envisagée sous un angle architectural, à l’exclusion donc des palaismême si cet aspect et d’autres sont abordés, des maisons nobles mais du point de vue de l’activité économique –généralement l’agriculture et des construc­tions singulièresl’élevage– à laquelle se consacre la famille qui l’habite. De même, Il n’offre pas non plus de descriptions de la ferme “typique” si fréquemment idéalisée et représentée à la fin du XIXe siècle et dans les bâtiments publics ou communspremières décennies du XXe dans la bibliographie sur la maison, tels que mairiesmais aussi dessinée, écoles, églises, etc., ne sont pas traités icipeinte et chantée.
[[File:2L’objet étudié et analysé est la maison rurale traditionnelle courante, à l’exclusion donc des palais, des maisons nobles et des constructions singulières.3.png|frame|Zurutuza (Zutzute)De même, les bâtiments publics ou communs, tels que mairies, écoles, Zeanuri (B)églises, cetc. 1925, ne sont pas traités ici.]]
Si la maison[[File:2.3 Zurutuza (Zututze) Zeanuri (B) c. 1925.JPG|center|600px|Zurutuza (Zututze), en ce qui concerne sa structu­reZeanuri (B), est analysée au travers d’une décomposi­tion de ses composantes fondamentales, tels que le toit, les fondations, les murs et les ouvertures, outre sa distribution internec. 1925. Fuente: Archivo Fotográfico Labayru Fundazioa: Fondo Felipe Manterola, l’ouvrage s’ouvre sur con un chapitre général où sont décrits différents modèles locaux de maisons de tous les territoires, fermes, mai­sons urbaines, maisons de pêcheurs ou enco­re habitations rupestres de la Ribera nava­rraiseparticular agradecimiento a su nieto Mikel Manterola.]]
Si la maison, en ce qui concerne sa structure, est analysée au travers d’une décomposition de ses composantes fondamentales, tels que le toit, les fondations, les murs et les ouvertures, outre sa distribution interne, l’ouvrage s’ouvre sur un chapitre général où sont décrits différents modèles locaux de maisons de tous les territoires, fermes, maisons urbaines, maisons de pêcheurs ou encore habitations rupestres de la Ribera navarraise. Le contenu du volume répond aux quatre grands domaines cernés dans le ''Guide pour une enquête ethnographique'' de Barandiaran : la mai­sonmaison, le mobilier et l’équipement dont elle est dotée, la famille et les relations entre les époux. Les données collectées concernent essentiellement le XXe siècle, tout en tou­chant touchant en préambule les dernières décennies du XIXe et en épilogue les transformations survenues à la fin du XXe et les années écou­lées écoulées du présent XXIe siècle. Signalons égale­ment également que certains aspects en rapport avec la maison et la famille ont été traités dans d’au­tres d’autres volumes des six publiés à ce jour de cet Atlas Ethnographique de Vasconia.
=== La maison, etxea, et ses conditionnants ===
La maison rurale traditionnelle est insérée dans un paysage donné et répond à une fonc­tionfonction. Dans le territoire de Vasconia, et dans ce domaine comme dans d’autres, –nous l’avons déjà signalé dans les volumes précédents de l’Atlas Ethnographique– deux zones peuvent être distinguées : la zone atlantique, à habitat dispersé, et la zone méditerranéenne, à habi­tat habitat concentré.
Mais cette distinction entre deux zones –le ''saltus'' et l’''ager'' dont nous parlaient les Romains– n’est pas aussi rigide que le mon­trerait montrerait une observation superficielle et exige donc d’être nuancée. Sur le versant atlanti­queatlantique, nombre de fermes ne sont pas tellement isolées car elles se regroupent en hameaux ou quartiers, ''auzuneak'', même si ceux-ci sont fré­quemment fréquemment éloignés les uns des autres.
Le versant atlantique, là où la dissémination des maisons est plus commune et caractéristi­quecaractéristique, occupe les territoires de Bizkaia et Gipuz­koaGipuzkoa, la Montagne navarraise et la Vasconia continentale. Le versant méditerranéen com­prend comprend la Ribera navarraise et la Rioja alavesa. Entre les deux s’étend une zone intermédiaire ou de transition qui couvre une grande partie du territoire de l’Alava et la zone subpyréné­enne subpyrénéenne et moyenne de la Navarre.
Dans les régions à habitat concentré, la fami­lle famille et la maison se conduisent comme un élé­ment élément au sein d’un groupe de maisons et dépendent de lui dans leurs fonctions. En revanche, dans l’habitat dispersé chaque mai­son maison et famille se comporte –ou plutôt se com­portait– comportait– comme “un tout” indépendant, ce qui entraîne en soi l’autarcie économique. C’est ce que d’ailleurs semble suggérer le mot ''base­rriabaserria'' (''baso'' = forêt + ''herria'' = village), par lequel est désignée, dans de vastes zones du Pays bas­quebasque, chacune de ces maisons isolées.
Il existe trois facteurs décisifs dans la confi­guration configuration des maisons. En premier lieu, les fac­teurs facteurs naturels tels que le climat, le paysage, le sol et le sous-sol sur lequel elles sont bâties. Puis les matériaux qui sont –ou plutôt qui étaient– à portée de main pour les construire et enfin les modes de vie prédominants, c’est­àc’està-dire la fonction à laquelle elles sont destiné­esdestinées, qui est, pour la maison rurale traditionne­lle traditionnelle et comme nous l’avons déjà signalé, l’agri­culture l’agriculture et l’élevage, mais sans oublier le pastoralisme, la pêche ou une activité urbaine. Les évènements historiques eux-mêmes, com­me comme les guerres, les migrations, les prépondé­rances prépondérances sociales ou les découvertes ont égale­ment également marqué de leur empreinte les divers types de maisons.
Trois épais chapitres de l’ouvrage versent sur la structure de la maison du point de vue des matériaux locaux employés, du mode de cons­truction construction des bâtiments et des influences de l’environnement. Signalons toutefois, de façon générale, la prédominance de la pierre, comme celle du bois pour toutes les structures intérieures, sans oublier que partout où il n’y a pas d’autres matériaux et où ils sont difficiles et coûteux à acquérir apparaît le pisé. La brique pour la distribution intérieure et la tuile pour la toiture se retrouvent partout.
[[File:2.1Erro (N) 1979.pngJPG|framecenter|600px|Erro (N), 1979. Fuente: Itinerarios por Navarra. Montaña. Pamplona. II. Pamplona: Salvat y Caja de Ahorros de Navarra, 1979, p. 100.]][[File:2.5Ainhoa (L) 2011.pngJPG|center|frame600px|Ainhoa (L), 2011. Fuente: Michel Duvert, Grupos Etniker Euskalerria.]]
Les dénominations des éléments de cons­truction construction recueillies sont celles apportées par les informateurs des localités analysées. Si ces derniers, dans certains cas, ont travaillé com­me comme tailleurs de pierre, charpentiers ou dans la construction de maisons, de façon générale aucun des termes techniques collectés ne leur est inconnu.
D’autres facteurs moins directement visi­blesvisibles, tels que la façon de concevoir la propre maison et la famille, les croyances et les tradi­tions traditions locales, ne sont pas oubliés. Ces éléments ont aussi joué un rôle sur la structure, l’orne­mentationl’ornementation, la symbolique de la maison et, sur­toutsurtout, sur son organisation interne.
Outre par sa construction même, la maison était protégée par une série de rituels d’invo­cation d’invocation des forces de la Nature ou de la protec­tion protection de Dieu et des saints. Les deux éléments qui ont requis le plus l’attention ont été le toit, de part sa fonction même d’abri et de protec­tionprotection, et la porte d’accès à l’habitation. C’est pourquoi il existait des rites destinés à proté­ger protéger la maison, principalement de la foudre et des mauvais esprits.
Comme la façade principale de la maison recherche la chaleur et la lumière solaire, les orientations dominantes sont le Sud-Sud-est et l’Est. Dans les noyaux à habitat concentré, comme les villages, même si ces orientations sont –ou plutôt étaient- recherchées, c’est en général la rue où est située la maison qui était déterminante.
La distribution des différentes pièces de la maison obéit à la tâche dévolue à ses habi­tantshabitants. Ainsi, dans une maison rurale vouée à l’agriculture et à l’élevage, une grande partie du rez-de-chaussée est logiquement occupée par l’étable et les animaux domestiques, qu’ils soient nécessaires aux travaux (bœufs, vaches, juments, mules...) ou réservés à l’obtention de revenus et de produits (brebis, cochon, pou­lespoules, lapins, etc.). D’habitude, la ou les étables étaient situées au Nord et la chaleur des ani­maux animaux qui y dormaient se répandait dans les pièces du rez-de-chaussée ainsi que dans celles du premier étage (cuisine et chambres). Cette protection de l’habitation contre le froid et la chaleur était renforcée par l’accumulation de foin, de fougère ou de paille à l’étage supé­rieursupérieur. Aujourd’hui, le bétail occupe des bâti­ments bâtiments annexes, en dehors de l’habitation, mais la protection de la maison est supérieure en raison de l’introduction de bons matériaux isolants et du fait que les nouvelles portes et fenêtres sont plus hermétiques.
La même conception régit les maisons des pêcheurs, des artisans ou de ceux qui exercent un métier ; la distribution des pièces de vie correspond et concorde avec les travaux qui y sont exécutés. Cette observation ne s’applique pas aux noyaux urbains car, dans ce cas, la maison est uniquement ou primordialement le lieu d’habitation et les travaux réalisés par ses habitants se déroulent en dehors de l’es­pace l’espace domestique.
Les constructions complémentaires font partie de la maison, indépendamment du fait qu’elles en soient proches ou éloignées. En euskera, elles reçoivent le nom de ''tegi'', bien que l’emploi de ce terme soit plus courant en composition avec le nom qui précise leur fonction, comme ''oilategi'' (poulailler), ''zerritegi'' (porcherie), ''lastategi'' ou ''belartegi'' (grange à pai­lle paille ou à foin), etc.
Outre les maisons ordinaires dont la structure et l’ornementation sont simples, dans toutes les localités il existe des maisons plus distinguées, qui se détachent par leur toiture à quatre pans, un recours supérieur à la pierre de taille et à une pierre de meilleure qualité pour les chaînes d’angle et les encadrements de portes et fenêtres. L’ornementation et le blason sont aussi deux traits distinctifs du sta­tut statut d’une maison et de la famille qui l’habite.
En ce qui concerne le nom de la maison qui “nomme” ou surnomme ses habitants, parfois pendant des générations, la toponymie a joué un rôle très important. Le nom répond fré­quemment fréquemment aux caractéristiques du terrain, à sa situation, à la fonction que remplit la mai­sonmaison, sans pour autant exclure d’autres sources de dénominations possibles comme l’activité, la profession, le métier et même le nom fami­lial familial de ceux qui l’habitent. Dans l’habitat con­centréconcentré, tels que les villages, rares sont les cas où la maison est désignée par un nom propre.
La dénomination d’une personne par réfé­rence référence à sa maison perdure dans le parler populaire de nombreux villages et hameaux, mais cette coutume s’est officiellement per­due perdue lorsque les noms se sont transmis de façon patronymique, avec le nom du père et de la mère.
Dans notre culture, l’individu s’est toujours considéré, même lui-même, par rapport à un lieu, à une vallée, à un canton et plus précisé­ment précisément à une maison. Cette maison familiale n’est pas seulement quelque chose inscrit dans le paysage, mais aussi, et peut-être pri­mordialementprimordialement, un élément qui appartient au monde intérieur, mental et affectif de chacun.
[[File:2.6Muskildi (Z) 2011.pngJPG|center|frame600px|Muskildi (Z), 2011. Fuente: Michel Duvert, Grupos Etniker Euskalerria.]]
=== Le foyer, sutondoa, élément central de la mai­son ===
La possession du feu a profondément boule­versé bouleversé les conditions de vie des êtres humains. C’est autour de ce feu maîtrisé, qui est le foyer primitif, que va se développer le groupe fami­lialfamilial. Tout ce qui concerne la maison naît et tourne autour de lui. Le feu a été l’âme et le souffle du foyer ; la vie de la famille qui habi­te habite la maison se meut dans son entourage.
Comme pièce centrale du foyer qu’est le feu, il fait l’objet de pratiques rituelles. Certai­nes Certaines très anciennes, comme les pratiques solsticielles, et d’autres, comme le feu de Pâques, plus récentes, introduites sous l’influence du christianisme.
Nos enquêtes ont détecté l’existence, enco­re encore aujourd’hui, ou, dans d’autres cas, le souve­nir souvenir de l’âtre, ''beheko sua'', central dans la cuisine, ''ezkaratza'' ou ''suetea''. Il fut plus tard adossé à l’un des murs latéraux en veillant toujours au bon tirage et à le mettre à l’abri des courants d’air et des fuites de chaleur à travers les interstices et les ouvertures pratiquées dans les murs. Ces feux furent remplacés au milieu du XXe siècle par les cuisinières à bois et ces âtres, là où ils ont été conservés, ont été relégués aux tâches du pèle-porc. Ensuite ont succédé aux cuisi­nières cuisinières à bois d’autres beaucoup plus moder­nes modernes (à gaz, électriques, de vitrocéramique, à induction), comme nous le verrons dans les chapitres correspondants de l’ouvrage.
C’est souvent près de la cheminée ou dans le grenier qu’était situé le four à pain, aliment d’une importance essentielle dans l’alimentation humaine. Plus tard le four sera sorti de la maison pour le loger dans un bâtiment à part.
[[File:2.2Guisando en fogon bajo. Apellaniz (A) 1981.pngjpg|framecenter|600px|Guisando en fogón bajo. Apellaniz (A), 1981. Fuente: López de Guereñu, Gerardo. “Apellaniz. Pasado y presente de un pueblo alavés” in Ohitura 0, Vitoria-Gasteiz: Diputación Foral de Álava, 1981. p.51.]]
Nous pouvons affirmer que toute la vie fami­liale familiale se déroule dans la cuisine, autour du foyer. Dans cette enceinte, anciennement autour du feu, ''sutondoan'', ''supasterrean'', se pren­nent prennent les repas familiaux quotidiens qui, antan, étaient servis dans un récipient ou un plat commun; les prières familiales sont récitées et les défunts évoqués; quelques travaux domes­tiques domestiques y ont lieu ; les ablutions matinales se font dans l’évier ; il s’agit d’un espace d’apprentissage pour les jeunes et d’enseigne­ment d’enseignement pour les adultes ; on y écoute les contes et les légendes de la bouche des anciens ; les enfants y accomplissent leurs travaux scolaires sous l’attentive surveillance des parents ou des grands-parents, etc. Cette pièce est la plus chaude de la maison, aussi bien du point de vue physique que dans un sens spirituel.
Aujourd’hui encore, même si l’isolation et le chauffage ont facilité l’utilisation d’autres piè­cespièces, la cuisine reste dans de nombreux foyers la pièce la plus importante de la maison et là où se déroule la vie familiale commune. Les autres pièces sont plutôt réservées à la vie pri­véeprivée, à l’intimité. Récemment, surtout dans les maisons urbaines, le salon-salle à manger a pris de l’importance et accaparé quelques-unes des fonctions dévolues à la cuisine.
Le mobilier de la cuisine d’antan était prévu en fonction de l’âtre et de l’autosuffisance de la maison. Aujourd’hui il a été modernisé et uniformisé, mais le feu ou le foyer continue à déterminer son organisation. Autrefois, nom­bre nombre des objets qui peuplaient la cuisine, tels que les buffets, placards, chaises, bancs et esca­beauxescabeaux, etc., étaient élaborés dans la maison même ou avec la collaboration d’un menuisier local et habituellement fabriqués en bois. Tant dans la cuisine que dans la salle à manger et les chambres, les murs étaient fréquemment agrémentés d’images pieuses qui aujourd’hui ont été remplacées par les portraits familiaux, les affiches ou les tableaux.
Le raccordement en eau des villages, puis des maisons, a été un évènement d’une impor­tance importance primordiale. Antan, certaines maisons disposaient de puits ou d’escaliers extérieurs pour obtenir leur eau. Les membres de la famille se lavaient dans l’évier ou dans de grandes bassines. Des porte-cuvette avec leur broc pouvaient se trouver dans la ou les pièces principales. Ils étaient réservés aux visites importantes, comme celle du médecin en cas de maladie ou certaines visites. Les lieux d’ai­sance d’aisance étaient un simple trou donnant sur le tas de fumier de l’étable. La salle de bains et les toilettes telles qu’aujourd’hui nous les con­naissons connaissons ont représenté un important progrès, surtout du point de vue hygiénique. Pour laver le linge, les femmes devaient aller à la rivière ou au lavoir public, par ailleurs lieux de socia­lisation socialisation où la vie locale et les affaires quoti­diennes quotidiennes étaient scrutées. Ces travaux et d’au­tres d’autres ont été ramenés à la sphère privée.
Dans le monde rural, le travail s’effectuait en fonction de la lumière solaire, à la lumière naturelle de l’aube au crépuscule, sans repos. Le rythme quotidien et annuel des travaux des agriculteurs et des éleveurs était calé sur les saisons et la lumière naturelle. À l’intérieur de la maison, autrefois, l’éclairage était médio­cremédiocre. Très anciennement, il dépendait de la lumière de l’âtre, avant que n’arrivent diffé­rentes différentes inventions portant bougies ou chande­lleschandelles, le carbure et le pétrole, utilisés toujours en prenant de grandes précautions à cause du risque d’incendie, principalement dans l’éta­blel’étable, le grenier et la grange. La lumière électri­que électrique est une invention relativement récente qui a représenté une considérable avancée, tant pour les travaux domestiques que par l’in­troduction l’introduction progressive des appareils électro­ménagersélectroménagers. Les débuts de l’électricité sont liés aux chutes d’eau locales, appartenant à des propriétaires privés, qui une fois équipées délivraient une faible lumière jusqu’à ce que s’imposent les grandes compagnies en régime de monopole.
=== La maison et la famille ===
La famille est le noyau structurant de la mai­sonmaison, et les maisons avec les familles qui les habi­tent habitent assurent la cohésion et structurent le voisi­nage voisinage et la société. Après la famille nucléaire, ''etxekoak'', qui couvre les parents consanguins de plusieurs générations qui, vivant sous le même toit, sont responsables de sa survie et de sa con­tinuitécontinuité, vient le deuxième cercle de parents, ''senideak''. Ce terme indique une parenté de san g ou consanguinité. Il s’agit des personnes nées dans la maison qui s’en sont émancipées pour aller vivre dans une autre et former une nouve­lle nouvelle famille. Elles continuent à maintenir les rela­tions relations habituelles avec la maison originelle, ce qui se manifeste par leur assistance aux fêtes patronales ou à certaines dates importantes du calendrier annuel comme la Noël et, surtout, la festivité de Toussaint à l’occasion de laquelle sont honorés les défunts de la famille. Lorsque pour ces fêtes et cérémonies, la parentèle avec époux et enfants se réunit dans la maison nata­lenatale, on dit que toute la famille, ''familia osoa'' ou ''familia guztia'', est réunie.
Un troisième cercle plus périphérique com­prend comprend la parentèle, ''senitartea'', composée de consanguins à un degré plus éloigné, ''urrineko senideak'', et des membres rattachés, ''erantsiak''. La relation à la maison de ce troisième groupe se manifeste principalement à l’occasion des enterrements et des funérailles.
Le suffixe –''tarrak'' précédé du nom de fami­lle famille ou du nom de la maison indique la famille dans toute son extension, y compris toute la parentèle à quelque degré que ce soit. ''“[Uri­beUribe]tarrak”'' est équivalent au terme castillan “Les [Uribe]”. Pour désigner la lignée ou la famille unie par un tronc commun, le basque utilise aussi le terme ''leinua''. Les réunions plé­nières plénières qui rassemblent la famille étendue, ''seni­tarteasenitartea'', ont exercé traditionnellement une dou­ble double fonction : maintenir les liens de consan­guinité consanguinité et honorer les ancêtres. Les défunts de la famille continuent à en faire partie. C’est pourquoi ils sont remémorés par les membres du groupe domestique à la date anniversaire de leur mort et, de façon plus officielle, à l’occasion de la Toussaint.
Autrefois, les relations de parenté se soignaient plus qu’aujourd’hui, alors que le cercle de relations familiales s’est réduit. Actuellement, c’est peut-être par l’assistance aux enterrements, funérailles et mariages que se conservent et se manifestent le plus les liens de parenté.
Les gens nés dans une maison se sentaient affectivement très unis à celle-ci, même quand ils l’avaient quittée pour fonder un autre foyer, émigrer ou embrasser l’état religieux. Ils ne manquaient pas les fêtes patronales de la locali­té localité d’origine et la famille étendue était plus unie. Et si un membre du groupe était offensé, l’hon­neur l’honneur familial était défendu avec vigueur par le reste des parents. Même le domestique qui vivait dans la maison, partageant toit et table avec les membres de la famille, était considéré comme un membre de plus de la maisonnée.
Cette même solidarité familiale se manifestait lorsqu’un parent passait par une époque de pénurie économique par ses propres circons­tances circonstances ou à cause du décès de la personne sur laquelle reposait la charge de famille. Les brouilleries et les querelles étaient considérées plus graves si elles surgissaient entre parents et la famille intervenait pour essayer de les récon­cilierréconcilier. En somme, le sens d’appartenance à une maison et à une famille était plus vif, mais aujourd’hui la grande famille s’est déstructurée et les groupes familiaux sont plus réduits.
[[File:2.4Familia bereko lau belaunaldi. Ajangiz (B) 1977.pngjpg|center|frame600px|Familia bereko lau belaunaldi. Ajangiz (B), 19971977. Fuente: Segundo Oar-Arteta, Grupos Etniker Euskalerria.]]
Le mot “famille”, dans le parler populaire, aussi bien en espagnol qu’en basque, a égale- ment une autre signification, il est synonyme de descendance. Lorsqu’un couple a son pre­mier premier enfant, on dit de lui: “Han tenido fami­lia” familia” ou ''“familia izan dute”'' [ils ont eu de la fami­llefamille]. Il s’ensuit, en ce sens, qu’un couple sans enfants ne constitue pas à proprement parler une famille. Cette lecture et cette interpréta­tion interprétation doivent être données à la maxime bisca­yenne biscayenne du XVIe siècle : ''“Eztai etxerik, ez duena aurrik” '' (qui n’a pas d’enfant ne fondera pas de maison).
La convivencia en una misma casa coexistence dans une même maison de familiares consanguíneos pertenecientes parents consanguins appartenant à des générations successives a sucesivas generaciones ha sido una de las características été une des caractéristiques de la familia tradicionalfamille traditionnelle. Los vínculos que se establecen dentro Les liens qui s’établissent au sein de este grupo doméstico familiar son particularesce groupe domestique familial sont particuliers. De hecho En effet, la consideración de considération d’''etxeko'' es más vinculante est plus prégnante que la de celle d’''odoleko'' o consanguíneoou de consanguin. Esto Ceci se manifestabamanifestait, por ejemplopar exemple, en las prácticas rituales dans les pratiques rituelles observables en el duelo tradicional y en el tiempo de duración del lutodans le deuil traditionnel et dans la durée du deuil.
Antiguamente las funciones y trabajos de los esposos estaban más delimitados y diferenciados que hoy díaAnciennement, les fonctions et les travaux des époux étaient plus définis et différenciés qu’aujourd’hui. Había que distinguir Il faut distinguer entre la casamaison, ''etxea'', propiamente dicha y el área periférica proprement dite, et l’aire périphérique de la casamaison, ''etxaldea'', que comprendía las dependencias anejas con sus aperos y animalesqui comprend les dépens avec les outils, las heredades y los bosquesles animaux, les terrains et les bois. Todo elloTout ceci, en una explotación agrícola-ganaderadans une exploitation consacrée à l’agriculture et à l’élevage, estaba destinado a était destiné à la producciónproduction. El área interior L’espace intérieur de la casamaison, con el hogar y las dependencias de ellaavec le foyer et les pièces d’habitation, estaban destinados a était réservé à l’élaboration et à la elaboración y distribución de los alimentosdistribution des aliments, al aseo y al reposoà la toilette et au repos.
Tradicionalmente el ámbito del hombre lo han ocupado las labores que se desempeñan fuera Traditionnellement, l’homme s’est occupé des activités à réaliser hors de la casamaison, sean éstas agrícola-ganaderasqu’il s’agisse d’agriculture, artesanales o de otro tipod’élevage, d’artisanat ou autre. Dentro Au sein de ellala maison, el hogar es el espacio le foyer est l’espace de la mujerfemme, con la excepción de la huerta o huertoà l’exception du potager et du verger, ''baratza'' u ou ''ortua'', que está a su cargoqui est à sa charge, a donde “sale” où “sort” la mujerfemme. Por el contrarioEn revanche, dans l’enceinte domestique, l’homme “entre” dans l’étable, dentro del recinto domésticoqui est confiée à ses soins, el hombre “entra” en mais où la cuadrafemme collabore activement, que está a su cuidadosurtout pour soigner le menu bétail comme le cochon et les poules qui, pero donde también colabora activamente la mujernormalement, principalmente en la atención a los animales menores como el cerdo y las gallinas que suelen estar a su cargodépendent d’elle. La mujer era femme se chargeait également du culte aux membres défunts de la encargada de atender el culto a los familiares difuntosfamille, ''gure aurrekoak'' (los que nos precedieronceux qui nous ont précédés), y presidía los ritos funerarios en la sepultura o fuesa de et présidait les rites funéraires devant la iglesiasépulture réelle ou symbolique à l’église.
En otros modos Dans des modes de vida distintos del agrícola-ganaderovie autres que l’agriculture et l’élevage, como son el pastoreo o comme le pastoralisme ou la pescapêche, las prolongadas ausencias del marido fuera les absences prolongées du mari de la casa obligaban a maison obligeaient la mujer a asumir funciones que normalmente hubieran estado encomendadas a élfemme à assumer des fonctions qui normalement étaient réservées à l’homme.
Esta distribución Cette distribution de deberes y labores ha sufrido una gran transformación debido fundamentalmente devoirs et de travaux a connu un grand bouleversement en raison, essentiellement, de l’incorporation de la incorporación femme au travail hors de la mujer al trabajo fuera de casa lo que le proporciona unos ingresos y una autonomía de los que antes carecíamaison, ce qui lui a assuré des revenus et une autonomie dont elle était auparavant dépourvue. La mujer asume hoy día responsabilidades en todos los ámbitosAujourd’hui, la femme assume des responsabilités dans tous les domaines, laboralesau travail, sociales y políticosdans la société ou dans la politique.
Esas actitudes y costumbres Ces attitudes et ces coutumes se reflejaban no solo en reflétaient non seulement dans la vida doméstica sino en vie domestique mais aussi dans “la calle”rue”. El varón acudía a la taberna en compañía de otros hombresL’homme allait à l’auberge rencontrer les autres hommes, en tanto tandis que la mujer pasaba sus escasos momentos femme passait ses rares moments de ocio charlando y jugando a las cartas con sus amigas y vecinasloisir à converser et à jouer aux cartes avec ses amies et ses voisines. En pocas ocasiones se On les veía juntos salvo en voyait rarement ensemble, sauf pendant la época de noviazgopériode des fiançailles, pero después mais une fois mariés ils retrouvaient des habitudes de casados volvían a las costumbres de la solteríacélibataires. Hoy día acuden y participan juntos en Aujourd’hui, ils assistent et participent ensemble à la mayor parte de los actos plupart des activités sociales.
AntiguamenteAnciennement, la jerarquización dentro hiérarchisation au sein de la familia era muy marcada y estaba basada fundamentalmente en las categorías famille était très marquée et se fondait essentiellement sur les classes d’âge de edad de sus miembrosses membres. Existían tratamientos Il existait des traitements de ustedvous, o ou de ''berori'' en euskera, que reflejaban un grado de consideración y respeto a los componentes de determinados estamentos como el cleroqui reflétaient la considération et le respect manifestés à certaines catégories sociales comme le clergé, los médicos o los ancianosles médecins ou les anciens. La generalización del “généralisation du ''zu“zu”''en euskera o del “tú” basque ou du “tu” en castellano es una señal espagnol est un signal d’affaiblissement de que la antigua jerarquizacióncette ancienne hiérarchisation, basada en categorías basée sur les classes sociales y de edad ha rebajado su intensidadet d’âge.
De igual modo y por las mismas razones la autoridad de los padres sobre los hijos era más férrea y autoritariamême, et pour les mêmes raisons, l’autorité des parents sur les enfants était plus sévère et autoritaire, sobre todo la paternasurtout l’autorité paternelle. Hoy día es mucho menos duraDe nos jours, y marido y mujer comparten los derechos y deberes para con los hijoselle est beaucoup moins dure et mari et femme partagent les droits et les devoirs vis-à-vis des enfants. Éstos por su parte se independizan antes que en tiempos pasadosCes derniers, pour leur part, deviennent indépendants plus tôt qu’autrefois, si no económicamente porque a veces tienen dificultadesce n’est économiquement car ils peuvent avoir des difficultés, sí en cuanto a du moins au regard à la disciplina y obligaciones domésticas y familiaresdiscipline et des obligations domestiques et familiales. La madremère, y las otras mujeres et les autres femmes de la casa maisonnée si las hayelles existent, siguen teniendo continuent à jouer un papel preponderante en rôle prépondérant dans l’é ducation des enfants et s’investissent plus dans la educación de los hijos y están más implicadas en comunicarles los valores culturales y religiosostransmission des valeurs culturelles et religieuses.
La transmisión del patrimonio familiar era diferente según transmission du patrimoine familial se tratara de territorios sometidos al régimen foral o al derecho comúnfaisait différemment selon le régime juridique auquel était soumis le foncier, régime des fors ou droit commun. AntiguamenteAnciennement, con la finalidad pour conserver le patrimoine uni et éviter un émiettement de conservar el patrimonio unido y evitar el minifundio que podía convertir en improductiva la casa familiar, los padres elegían entre sus herederos al que había propriété risquant de ponerse al frente cuando ellos faltaranrendre non rentable l’héritage familial, y lo implicaban desde el principio en esa misiónles parents choisissaient parmi leurs héritiers celui ou celle auquel ils allaient la laisser et l’éduquait dès le départ dans cette perspective. En euskera este hijo o hija que se hará cargo de , cet enfant, garçon ou fille, auquel est confiée la casa con todas las obligaciones inherentes a ellamaison avec toutes les obligations y afférentes, recibe el nombre de reçoit le nom d’''etxagungai'' o ou ''etxegai'', si es varóns’il s’agit d’un garçon, y con el tiempo se convertirá en et avec le temps il deviendra l’''etxagun'' o ou l’''etxejaun'', y si es mujer se denominará et, s’il agit d’une femme, il est appelé ''etxekanderea''. Esta condición se expresa con Cette condition s’exprime par la fórmulas “formule ''zu etxerako“zu etxerako”''” o “éste o ésta para ou “celui-là ou celle-là pour la casa”maison”. En caso de que el heredero no tuviera descendencia los parientes consanguíneos más próximosDans le cas d’un héritier sans descendance, les parents consanguins les plus proches, ''trongalekoak'', suelen estar vigilantes para restent vigilants pour que los bienes troncales no pierdan su condición de tales y evitar que salgan les biens du tronc familial ne perdent pas cette condition et éviter qu’ils ne se détachent de la línea troncalsouche principale.
Por el contrarioEn revanche, el derecho común establecía el reparto igualitario le droit commun établissait le partage égalitaire entre los hijos de una buena parte del patrimonioles enfants d’une bonne partie du patrimoine, même si , dans bien incluso en estos casos se buscaban subterfugios para escamotear el precepto legal y conseguir que no se quebrara des cas, divers subterfuges étaient employés pour contourner la unidad norme juridique et maintenir l’unité de las tierrasla propriété.
Estos métodos Ces méthodes de transmisión transmission se han alterado al haber perdido sont modifiées avec la casa perte par la función agraria maison de la tierra y haber decaído notablemente fonction agraire de la actividad pecuariaterre et le fort déclin de l’élevage. El valor L’enchérissement foncier a donné lieu à un essor de los terrenos ha derivado a la construcción y es frecuente construction et il est fréquent que los hijos les enfants se construyan primeras o segundas viviendas en solares cercanos a fassent bâtir des premières ou secondes résidences sur des terrains proches de la casa matrizmaison mère.
Como resumen podríamos finalizar con la consideración En résumé, nous pouvons conclure sur l’analyse que hacía faisait Barandiaran sobre de la familia vasca tradicionalfamille basque traditionnelle : está caracterizada por una suerte elle se caractérise par une sorte de feminismo claramente definido como lo demuestra la aplicación del derecho féminisme clairement défini, comme l’atteste l’application stricte du droit de primogenitura sin distinción primogéniture sans distinction de sexosexe, el condominio l’indivision des biens apportés au mariage par les époux, l’égalité civile de los bienes aportados al matrimonio por los esposos, ceux-ci et la igualdad de éstos en lo civil, direction par la jefatura femme de la mujer en la vida religiosa doméstica, en los ritos culturales del hogarvie religieuse domestique ainsi que des rites culturels du foyer, de la iglesia y l’église et de la sepultura familiarsépulture familiale.{{DISPLAYTITLE: PreámbuloPréambule}}{{#bookTitle:Casa y familia en Vasconia Maison et Famille au Pays Basque | Casa_y_familia_en_vasconia/fr}}
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