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Preambulo Casa y familia en vasconia/fr

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De même, et pour les mêmes raisons, l’autorité des parents sur les enfants était plus sévère et autoritaire, surtout l’autorité paternelle. De nos jours, elle est beaucoup moins dure et mari et femme partagent les droits et les devoirs vis-à-vis des enfants. Ces derniers, pour leur part, deviennent indépendants plus tôt qu’autrefois, si ce n’est économiquement car ils peuvent avoir des difficultés, du moins au regard à la discipline et des obligations domestiques et familiales. La mère, et les autres femmes de la maisonnée si elles existent, continuent à jouer un rôle prépondérant dans l’é ducation des enfants et s’investissent plus dans la transmission des valeurs culturelles et religieuses.
La transmission du patrimoine familial se faisait différemment selon le régime juridique auquel était soumis le foncier, régime des fors ou droit commun. Anciennement, pour con­server conserver le patrimoine uni et éviter un émiette­ment émiettement de la propriété risquant de rendre non rentable l’héritage familial, les parents choisissaient parmi leurs héritiers celui ou celle auquel ils allaient la laisser et l’éduquait dès le départ dans cette perspective. En euskera, cet enfant, garçon ou fille, auquel est confiée la maison avec toutes les obligations y afférentes, reçoit le nom d’''etxagungai'' ou ''etxegai'', s’il s’agit d’un garçon, et avec le temps il deviendra l’''etxagun'' ou l’''etxejaun'', et, s’il agit d’une fem­mefemme, il est appelé ''etxekanderea''. Cette condition s’exprime par la formule ''“zu etxerako”'' ou “celui-là ou celle-là pour la maison”. Dans le cas d’un héritier sans descendance, les parents consanguins les plus proches, ''trongalekoak'', res­tent restent vigilants pour que les biens du tronc fami­lial familial ne perdent pas cette condition et éviter qu’ils ne se détachent de la souche principale.
En revanche, le droit commun établissait le partage égalitaire entre les enfants d’une bon­ne partie du patrimoine, même si, dans bien des cas, divers subterfuges étaient employés pour contourner la norme juridique et main­tenir l’unité de la propriété.
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