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Preambulo Ganaderia y pastoreo en vasconia/fr

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Le maintien séculaire de l’activité pastorale dans les montagnes du Pays Basque peut aider à expliquer le fait que les désignations que reçoivent les différentes espèces de bétail, ainsi que l’outillage employé, composent un fond lexical propre et indépendant des langues indo-européennes qui gagnèrent cette partie de l’Europe au cours du premier millénaire a. C. C’est à ce fond non-indo-européen qu’appartiennent des noms d’animaux comme ''AHUNTZ, ''chèvre; ''AKER'', bouc; ''ARDI'', brebis; ''BEHI'', vache; ''ZEZEN'', taureau; ''ZEKOR'', veau; ''IDI'', bœuf; ''ZALDI'', cheval; ''BEHOR'', jument; ''URDE'', cochon; ''AHARDI'', truie; ''AKETZ'', verrat; ''OR, ''mâtin; ''ZAKUR, ''chien<ref>R. L. TRASK. ''The history of basque. ''Londres (Routledge), 1997, pp. 295-303.</ref>.
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[[File:3.1_Coincidencia_entre_areas_megaliticas_y_zonas_de_pastoreo_segun_Barandiaran_1927.png|center|600px|Coincidencia entre áreas megalíticas y zonas de pastoreo según Barandiaran (1927). Fuente: ''Anuario de Eusko Folklore'', Tomo VII. 1927 (Dibujo de Don José Miguel de Barandiaran).]]
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Les dernières fouilles archéologiques<ref>Mª Amor BEGUIRISTAIN. «Los yacimientos de habitación durante el Neolítico y Edad del Bronce en el Alto Valle del Ebro», ''Trabajos de Arqueología Navarra (TAN), ''3 (1982) pp. 59-156. A. CAVA; Maria Amor BEGUIRISTAIN. «El abrigo prehistórico del abrigo de la Peña (Marañón, Navarra)» in ''Trabajos de Arqueología Navarra (TAN), ''10, (1991-1992) pp. 69-135. A. ALDAY. «Abrigo de Atxoste-Puerto de Azáceta (Virgala). I Campaña de excavación arqueológica» in ''Arqueoikuska ''1996, pp. 35-46. Idem (1998a): «Abrigo de Atxoste-Puerto de Azáceta (Virgala). II Campaña de excavación arqueológica», ''Arqueoikuska ''1997''. ''Idem (1998b): «El depósito prehistórico de Kanpanoste Goikoa (Virgala, Álava). Memoria de las actuaciones arqueológicas 1992-1993». ''Memoria de Yacimientos Alaveses ''5. Diputación Foral de Álava. J. FERNANDEZ ERASO. (1997): «Excavaciones en el abrigo de Peña Larga (Cripán, Álava)» in ''Memoria de Yacimientos Alaveses ''4, (1997) Diputación Foral de Álava. J. GARCIA GAZOLAZ. «Los orígenes de la economía de producción en el País Vasco meridional: de la descripción a la explicación» In ''Illunzar ''2 (1994) pp. 87-99. Idem. «Apuntes para la comprensión de la dinámica de ocupación del actual territorio navarro entre el VI y el III milenio» in ''Cuadernos de Arqueología de la Universidad de Navarra ''3, (1995) pp. 86-146.</ref> ont reculé l’âge de la Néolithisation de Vasconia, dont l’antiquité semble supérieure à celle qui lui a été attribuée jusqu’ici. Dans les Pyrénées Occidentales, la présence des animaux domestiques est documentée dès le dernier quart du Ve millénaire a. C., aussi bien sur les sites du versant océanique (grotte de Arenaza-B) que sur le versant méditerranéen (Peñalarga-A; Los Cascajos, Los Arcos-N). Les espèces domestiques de cette étape si précoce sont les ovi-caprins (les plus abondants) et les bovidés. Dans la grotte de Peñalarga (Alava), on trouve, outre la brebis (qui dans tous les cas est l’espèce la plus abondante), des bovidés et le cochon domestique.
La libre circulation du bétail, historiquement, n’a connu d’autres limitations que les haies des terrains privés et les limites avec les communes voisines ou un communal appartenant à une autre association ou pacte. Le bétail avait même le droit de circuler sur les terrains privés, non clos par un muret ou une haie, dès que les récoltes étaient faites. La priorité de ce droit de circulation des troupeaux sur la mise en culture s’exprime dans la phrase suivante: ''Soroak zor dio larreari ''(La terre labourée a une dette envers le pré). Ce régime de pâturage est encore en vigueur dans certaines vallées pyrénéennes comme celle de Roncal (N).
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[[File:3.5_Perennite_des_zones_de_paturages_Dolmen_de_Gaxteenia_Mendibe_1980.png|center|600px|Pérennité des zones de pâturages. Dolmen de Gaxteenia. Mendibe (BN), 1980. Fuente: Blot, Jacques. ''Artzainak. Les bergers basques. Los pastores vascos''. San Sebastián, Elkar, 1984.]]
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Un type d’élevage primitif, antérieur à la stabulation, consiste à laisser errer dans les montagnes, librement, les vaches et les juments dont le bénéfice provient uniquement de leur viande et de leur descendance. Ce bétail qui vit dans un état demi-sauvage porte sur son cuir la marque de son appartenance à une maison précise. Il est toutefois difficile de le considérer comme faisant partie du cheptel domestique et certains moyens employés pour sa capture en pleine montagne rappellent plutôt les battues de chasse, la capture s’effectuant finalement à l’aide de lassos ou de chiens.
Le mode d’exploitation du bétail, le régime de jouissance des pâtures et le type d’activité pastorale sont conditionnés par le climat et par la nature du terrain. Il y a deux mille ans, Pline (Histoire Naturelle IV, 10) faisait déjà la distinction entre le ''Vasconum saltus, ''humide et boisé, et le ''Vasconum ager'', couvert de champs céréaliers et de vignes. Cette distinction qui, en termes généraux, coïnciderait avec les atmosphères humide et sèche de Vasconia et, de façon moins précise, avec ses versants atlantique et méditerranéen, est toujours valable en ce qui concerne le sujet du présent ouvrage.
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[[File:3.3_Atlas_honen_lurraldea_erromatarren_garaian_Santiago_Seguraren_arabera.png|center|600px|Atlas honen lurraldea erromatarren garaian, Santiago Seguraren arabera. Fuente: Segura, Santiago. ''Mil años de historia vasca''. Bilbao, Universidad de Deusto, 1997. (Dibujo adaptado por Luis M. Peña).]]
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Les races de bétail élevées sur le versant atlantique sont adaptées à l’humidité excessive du terrain sur lequel elles se déplacent, surtout pendant la saison froide. Dans cet ordre de choses, signalons l’adaptation des races ovines qui, pendant l’hiver, paissent dans des fonds de vallée dont l’humidité rend impropres au cheptel bovin.
L’intensification de la production a entraîné une disparition progressive des races autochtones. Celles-ci étaient autrefois rentables en raison de leur adaptation parfaite au milieu physique dans lequel elles s’étaient développées. Aujourd’hui, elles ont perdu leur attrait à cause de leur plus faible productivité face à l’exploitation généralisée d’animaux à hauts rendements. Les races qui survivent encore paissent en liberté dans les zones montagneuses qui ne peuvent être utilisées par des animaux jugés plus productifs.
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[[File:3.2_Moderno_establo_de_ovejas_Izurza_2000.png|center|600px|Moderno establo de ovejas. Izurza (B), 2000. Fuente: Archivo Fotográfico Instituto Labayru: José Ignacio García Muñoz.]]
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L’intérêt pour la conservation des races autochtones est récent et semble obéir à des raisons d’ordre culturel plutôt qu’à la préoccupation des éleveurs pour la survie de ces races. C’est au cours de ces dernières années que le concept de race autochtone a été appliqué à divers types d’animaux élevés depuis des temps anciens, baptisés à cette occasion de dénominations inconnus par ces mêmes éleveurs. Seules les personnes contraintes, en raison de leur métier, de se rendre dans des endroits lointains (comme les maquignons par exemple) étaient conscientes de la diversité raciale des différents types de bétail.
Avec les nouvelles étables, le bétail est passé d’un régime de co-existence avec le groupe domestique à un régime de nouvelle production, souvent intensive. Cette nouvelle situation apparaît même reflétée dans la terminologie utilisée par l’Administration, puisque celle-ci ne parle plus de fermes, d’étables ou d’enclos mais d’exploitations d’élevage.
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[[File:3.4_Artzainaren_jeepa_Gorbea_Zeanuri_1988.png|center|600px|center|400px|Artzainaren jeepa. Gorbea, Zeanuri (B), 1988. Fuente: Ander Manterola, Grupos Etniker Euskalerria.]]
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L’alimentation du bétail a fortement évolué; la proportion d’aliments importés de lieux éloignés de l’exploitation est toujours plus importante; cette nourriture, généralement en forme d’aliments composés, provient bien souvent de points très éloignés, ce qui a permis de dissocier en grande mesure l’élevage du terrain auquel il était traditionnellement associé. Ce nouveau système d’alimentation a aussi pour conséquence de permettre l’élevage de certaines espèces dans des endroits qui, de par leur climat et la qualité de leurs pâtures, leur étaient auparavant interdits.
L’intensification de l’élevage a entraîné peu de transformations aussi radicales que celle qu’a connu le fumier. La fumure provenant des animaux domestiques constituait autrefois un élément indispensable pour préserver la fertilité de sols qui apportaient des aliments vitaux dans une économie de subsistance. L’augmentation et la concentration du cheptel bovin ainsi que les nouvelles formes d’exploitation ont transformé le fumier sec d’autrefois en «purins» qui ne servent plus à fumer des terres dont la surface, par ailleurs, s’est réduite. Ce qui autrefois constituait une source de richesse s’est métamorphosé en un grave problème de pollution.
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[[File:3.6_Etable_actuelle_Hazparne_2000.png|center|600px|Étable actuelle. Hazparne (L), 2000. Fuente: Ander Manterola, Grupos Etniker Euskalerria.]]
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La mise à disposition de nouveaux aliments pour les brebis a réduit le besoin de déplacer en transhumance les troupeaux d’un lieu à l’autre à la recherche de pâturages pour l’hiver. Ceci dit, dans l’aire atlantique, les troupeaux continuent à paître en hiver dans les prés situés dans les vallées.
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