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La mise à disposition de nouveaux aliments pour les brebis a réduit le besoin de déplacer en transhumance les troupeaux d’un lieu à l’autre à la recherche de pâturages pour l’hiver. Ceci dit, dans l’aire atlantique, les troupeaux continuent à paître en hiver dans les prés situés dans les vallées.
Le XIXe siècle a connu une perte importante importante de terres communales, surtout sur le versant atlantique peninsulaire; et au cours du XXe siècle, de nombreuses montagnes auparavant parcourues par les troupeaux de brebis et autres ont été plantées de nouvelles espèces forestières; de nos jours, la plupart de ces plantations sont clôturées.
Au cours des siècles, les bergers, de par leurs activités, ont donné aux montagnes un dessin auquel on accorde aujourd’hui une grande valeur paysagère; les Administrations se sont souciées de les transformer en parcs naturels afin de les préserver. Mais de telles interventions exercent généralement un effet préjudi ciel sur les propres acteurs de ce remodelage; ils se voient limités dans leur activité et dans leurs possibilités d’évolution; en outre, leur environnement est envahi par des personnes qui essaient de satisfaire en montagne des besoins étrangers à l’activité pastorale. Dans le même ordre de choses, des animaux qui autrefois étaient considérés nuisibles par les bergers se sont convertis, à leur grand étonnement, en espèces protégées.