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Sur le versant atlantique, elles ont progressivement été abandonnées tout le long du XXe siècle, la dernière à disparaître ayant été la plus utilisée de toutes, à savoir le blé. Une autre céréale, le maïs, mieux adaptée aux conditions d'humidité de cette partie du territoire a pris une grande importance, bien qu'au cours des dernières décennies, déjà plutôt réservée à l'alimentation animale, elle ait été également délaissée.
 
Sur le versant atlantique, elles ont progressivement été abandonnées tout le long du XXe siècle, la dernière à disparaître ayant été la plus utilisée de toutes, à savoir le blé. Une autre céréale, le maïs, mieux adaptée aux conditions d'humidité de cette partie du territoire a pris une grande importance, bien qu'au cours des dernières décennies, déjà plutôt réservée à l'alimentation animale, elle ait été également délaissée.
  
=== Légumes secs, ortuariak ===
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=== Légumes secs ===
  
 
La consommation de légumes secs remonte à très longtemps. Ce sont les premiers produits horticoles consommés, avant même les céréales.  
 
La consommation de légumes secs remonte à très longtemps. Ce sont les premiers produits horticoles consommés, avant même les céréales.  
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Une fois que les graines ont germé ou qu'un certain temps s'est écoulé depuis le repiquage, diverses tâches s'imposent pour soigner la culture afin d'en garantir le meilleur développement : sarclage, buttage, arrosage, etc., le sarclage étant la plus commune de toutes.
 
Une fois que les graines ont germé ou qu'un certain temps s'est écoulé depuis le repiquage, diverses tâches s'imposent pour soigner la culture afin d'en garantir le meilleur développement : sarclage, buttage, arrosage, etc., le sarclage étant la plus commune de toutes.
  
 
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Semis et plantation

Quand le semis est effectué directement, plusieurs techniques sont utilisées, comme celle de déposer les graines dans des poquets ou des sillons préalablement ouverts, comme nous le verrons par la suite dans ce chapitre, ou alors, plus fréquemment, le semis à la volée.

Dans ce dernier cas, quand les graines sont de petite taille, comme elles ne se distinguent pas en les répandant sur le sol, il est plus difficile que le semis soit uniforme. Pour éviter ce problème, il était habituel de tracer une série de couloirs, en utilisant pour cela des restes végétaux, afin que le semeur puisse se déplacer tout le long d'elles en se servant de ces repères comme référence et garantir ainsi que le semis s'effectue correctement.

Cultures pour la consommation humaine

Nous nous penchons de préférence sur les cultures qui étaient destinées à la consommation humaine, mais sans oublier que certaines entraient aussi dans l'alimentation animale et que les restes de toutes ont été mis à profit pour nourrir le bétail.

Céréales

Les céréales constituaient et constituent une part essentielle de l'alimentation humaine. Dans toute la Llanada Alavesa, la Rioja Alavesa, la Navarre moyenne et la Ribera de l'Èbre prédominent les terres blanches[1] consacrées aux céréales et en premier lieu au blé.

Sur le versant atlantique, elles ont progressivement été abandonnées tout le long du XXe siècle, la dernière à disparaître ayant été la plus utilisée de toutes, à savoir le blé. Une autre céréale, le maïs, mieux adaptée aux conditions d'humidité de cette partie du territoire a pris une grande importance, bien qu'au cours des dernières décennies, déjà plutôt réservée à l'alimentation animale, elle ait été également délaissée.

Légumes secs

La consommation de légumes secs remonte à très longtemps. Ce sont les premiers produits horticoles consommés, avant même les céréales.

Les légumineuses, du moins à partir du XVIIe siècle, étaient cultivées en alternance avec les céréales et jouaient le double rôle d’enrichir le sol dans les assolements et de servir d'aliment pour le bétail et les hommes.

Légumes souterrains

Nous incluons dans cette section les produits horticoles dont la partie consommable se trouve sous terre, qu'il s'agisse de racines comme la carotte, le panais et la betterave rouge, de tiges comme l'asperge et la pomme de terre, tubercules résultant du grossissement des tiges souterraines de la plante, ou de feuilles : poireaux, oignons et aulx.

Légumes aériens

Cette section concerne les plantes horticoles dont la partie comestible est celle qui dépasse du sol. Elles sont regroupées en fonction de la partie consommée : feuilles, fleurs ou fruits.

Plantes médicinales

Dans le coin du potager, on cultivait autrefois des plantes à usage médicinal pour les habitants de la ferme ou pour le bétail. Il s'agissait dans certains cas de plantes à croissance spontanée qui n'étaient pas sarclées en raison de leur utilité. Il ne s'agissait pas d'une pratique répandue, mais plutôt propre à certaines familles qui en avaient l'habitude.

Au fil des années, elles ont été oubliées, au fur et à mesure que les traitements traditionnels étaient délaissés, mais ces derniers temps elles sont réapparues avec force chez ceux qui défendent les postulats de l'agriculture biologique, non seulement sous l'angle de leur usage médicinal pour les humains mais aussi dans une nouvelle perspective : celle de plantes qui soignent les plantes ou qui du moins empêchent ou limitent les attaque d'insectes ou de maladies sur les espèces horticoles. C'est pourquoi aussi certains cultivent des espèces ornementales qui exercent la même fonction protectrice.

Drogues

La première à être cultivée a été le tabac. Ces derniers temps, la plantation et la consommation de variétés de chanvre indien à effets psychotropes, comme la marihuana ou maría, s'est répandue chez les jeunes.

Dans notre culture, la coutume de recourir à la fermentation alcoolique de certains produits végétaux afin d'obtenir des boissons alcoolisées existe depuis toujours. Les transformations classiques ont été le raisin en vin ou txakoli et la pomme en cidre. Ces processus sont amplement traités dans d'autres chapitres de ce tome. Et dès que les alcools ont été mis sur le marché à un prix accessible, les gens ont également commencé à y faire macérer certains fruits afin d'obtenir des boissons alcooliques, la plus connue étant le pacharán (liqueur de prunelles).

Cultures pour le bétail

Dans la vallée de Carranza (B), le cycle annuel des cultures pour le bétail, surtout bovin, était à grands traits le suivant : quand les navets se terminaient, il y avait du ray-gras, qui était fauché jusqu'à ce qu'il graine. Quand ce dernier était terminé, l'herbe verte était alors disponible. On alimentait les les vaches avec elle, mais on en fauchait aussi une partie pour en faire du foin pour l'hiver. Comme le terrain était généralement plus abondant que les vaches, quand l'herbe verte s'épuisait, le retoño, la nouvelle herbe verte ou regain prenait la relève dans les premiers prés qui avaient été fauchés. Après le retoño, elles étaient alimentées de pajilla ou maïs dont la maturation n'est pas terminée. Ensuite venait le maïs, qui se ramassait progressivement, d'abord la pajapunta ou la partie supérieure de la plante, puis les feuilles et, après lui avoir enlevé les panojas ou épis, les palitroques. Enfin, au moment où s'achevait le maïs, il était maintenant possible d'extraire la nabiza et plus tard les navets, avec lesquels le cycle était bouclé.

Cultures industrielles

Les cultures industrielles sont celles qui n'admettent pas de consommation directe et dont la transformation est beaucoup plus profitable pour les distributeurs commerciaux. C'est pourquoi ces cultures exigent des parcelles beaucoup plus importantes, normalement de 1 à 15 hectares pour chaque champ. Elles sont donc propres au versant méditerranéen de Vasconia, celui à vocation plus nettement agricole, où se sont en conséquence développés des phénomènes de mécanisation et d'intensification des cultures.

Soins des cultures

Une fois que les graines ont germé ou qu'un certain temps s'est écoulé depuis le repiquage, diverses tâches s'imposent pour soigner la culture afin d'en garantir le meilleur développement : sarclage, buttage, arrosage, etc., le sarclage étant la plus commune de toutes.

  1. La terre blanche est celle que l’on sème de céréales. José María IRIBARREN. Vocabulario navarro. Pamplona : 1977, p. 510.