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LA CAZA DE ALIMAÑAS/fr

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Parfois, les bergers ont aussi tiré parti des possibilités que leur offrait le milieu où ils évoluaient pour chasser et ainsi obtenir un complément pour leur alimentation.
Dans les Bardenas (N), en général, ils n'étaient pas chasseurs. Ils ont capturé des lapins à une époque où il semblerait qu'il y ait eu une surabondance de ces animaux, car, selon un informateur, ils «allaient « allaient mourir dans les parcs»parcs ». Ils utilisaient pour cela deux méthodes : les pièges et les frapper avec un bâton quand ils se trouvaient «en « en la cama» cama » (au lit), autrement dit au gîte. Pour y parvenir, il fallait s'approcher très silencieusement. Ils chassaient aussi les renards, car ils s'attaquent aux agneaux nouveau-nés, mais ils ne capturaient jamais de perdrix ou d'oiseaux, sauf occasionnellement s'ils n'avaient rien d'autre à manger.
À Izarraitz, ils ne chassaient pas, sauf rarement un lièvre ou deux, un chat sauvage, ''basakatua'' et quelque oiseau.
Les principaux problèmes entre eux surgissent quand les chasseurs utilisent des chiens car souvent ils causent des préjudices aux troupeaux, le plus souvent parce qu'ils effraient les brebis et occasionnellement parce qu'ils provoquent la mort de l'une d'elles (Carranza-B).
En ce qui concerne les méthodes traditionnelles pour capturer les déprédateurs, Caro Baroja note que «certains « certains procédés rudimentaires de chasse dans le nord de l'Espagne sont étroitement liés au régime pastoral [...] même si, incontestablement, d'un point de vue culturel, ils doivent être considérés comme antérieurs à lui et couvrent une aire bien plus large. L'une d'elles est la méthode de la battue au cours de laquelle les gens font un grand vacarme là où il existe des déprédateurs qu'il convient socialement d'éliminer, parce qu'ils sont une menace constante pour le bétail. L'autre, beaucoup plus curieuse, est le système de chasse avec des pièges. Parfois les deux méthodes sont combinées»combinées »<ref>Julio CARO BAROJA. ''Los pueblos del Norte. ''San Sebastián : 1977, p. 188.</ref>.
Dans certaines montagnes, il existe encore des pièges à loup, autrement dit des espaces entre deux murs qui se rejoignent afin d'acculer les loups dans une profonde fosse. Cette disposition facilitait le succès des battues quand on savait qu'un loup rôdait dans la montagne. Là où il n'y avait pas de piège à loup, la chasse était moins sûre. Malgré tout, au moyen de la battue d'un groupe aidé par des chiens, ils essayaient d'effrayer les nuisibles et de les forcer à fuir vers une gorge où d'autres chasseurs les attendaient armés de fusils.<ref>José Miguel de BARANDIARAN. «Aspectos sociográficos de la población del Pirineo Vasco» in ''Eusko-Jakintza'', VII (1953-1957) p. 19.</ref>.
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