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Ces attitudes et ces coutumes se reflétaient non seulement dans la vie domestique mais aussi dans “la rue”. L’homme allait à l’auberge rencontrer les autres hommes, tandis que la femme passait ses rares moments de loisir à converser et à jouer aux cartes avec ses amies et ses voisines. On les voyait rarement ensemble, sauf pendant la période des fiançailles, mais une fois mariés ils retrouvaient des habitudes de célibataires. Aujourd’hui, ils assistent et participent ensemble à la plupart des activités sociales.
Anciennement, la hiérarchisation au sein de la famille était très marquée et se fondait essentiellement sur les classes d’âge de ses membres. Il existait des traitements de vous, ou de ''berori'' en euskera, qui reflétaient la considération considération et le respect manifestés à certaines catégories sociales comme le clergé, les médecins médecins ou les anciens. La généralisation du ''“zu”'' en basque ou du “tu” en espagnol est un signal d’affaiblissement de cette ancienne hiérarchisationhiérarchisation, basée sur les classes sociales et d’âge.
De même, et pour les mêmes raisons, l’autorité des parents sur les enfants était plus sévère et autoritaire, surtout l’autorité paternelle. De nos jours, elle est beaucoup moins dure et mari et femme partagent les droits et les devoirs vis-à-vis des enfants. Ces derniers, pour leur part, deviennent indépendants plus tôt qu’autrefois, si ce n’est économiquement car ils peuvent avoir des difficultés, du moins au regard à la discipline et des obligations domestiques et familiales. La mère, et les autres femmes de la maisonnée si elles existent, continuent à jouer un rôle prépondérant dans l’é ducation des enfants et s’investissent plus dans la transmission des valeurs culturelles et religieuses.