Cambios

Saltar a: navegación, buscar

L alimentation a Ispoure (Iparralde)

39 bytes eliminados, 12:39 8 jul 2019
m
Texto reemplazado: «oeuf» por «œuf»
Au repas de midi, dans de nombreuses familles, le repas, se constitue de la soupe (salda) aux légumes: garbure ou à défaut au vermicelle, une petite entrée (un hors d'oeuvre) précède le plat de viande (haragia) et le légume; le fromage de temps en temps, un dessert (fruit, laitage, gateau... ) et du café. Il est à noter que la soupe ou le potage du début du repas ne se mange pas dans toutes les familles: on en mange en hiver et le soir.
Pour le soir, on mange moins copieux: la soupe, du jambon et un oeuf œuf (xingar-ta arroltze) ou un reste de viande de midi, un fruit; certains prennent du lait.
A la saison, la salade (entselada) accompagne la viande aux repas du midi et du soir.
'''I.49. FAIT-ON UNE PRIERE AVANT ET APRES LES REPAS? POUR QUELS REPAS? QUI DIRIGE CETTE PRIERE? QUEL TYPE DE PRIERE? '''
Les jours ordinaires, on mange dans une seule assiette (azita) creuse en général de manière à manger la soupe; on utilise un seul verre pour le vin, l'eau et parfois même le café. Les jours de fête, les dimanches et quand il y a des invités, on ajoute une assiettte plate (azita xabala) et l'on mange le gateau dans une petite assiette (deserteko azita) ou (azita ttipia); ces jours là, il y a un second verre pour boire du vin vieux (arno xaharra) ou (arno bu datia).
'''I.48. COMMENT SE PREPARE LES OEUFS? EN MANGE-T-ON BEAUCOUP? FAIT-ON LA CONSERVE D'OEUFS?'''
On mange les oeufs œufs (arroltziak) frits (friturik), en omelette (moletian), durs (gogorrik), rarement à la coque (kuxkian). Puisque nous n'avons pas de poule, tout comme beaucoup de familles, nous achetons les oeufs œufs au marché, aux femmes de la campagne quand elles en ont ou dans les alimentations: un important élevage du canton approvisionne en oeufs œufs les alimentations et les grandes surfaces de la région.
Dans certaines fermes, quand il y a beaucoup d'oeufs œufs au printemps, on fait la conserve d'oeufs œufs avec un poudre achetée en pharmacie.
On ramasse des chataignes: on les consomme bouillie, cuite au four ou à la cheminée dans le «padera». Bien souvent, les cheminées des maisons anciennes ou nouvelles (là où il y en a) fument: alors elles ne sont plus utilisées.
Il n'y a pas de maïs de consommation humaine cultivé dans les champs ou les jardins mais on en mange parfois: acheté dans les alimentations et présentés en boites boîtes serties; il provient du département voisin: les Landes.
Les femmes, aidées parfois par les hommes, font les boudins, les patés, les saucisses, les confits...
On met les jambons, les épaules, les ventrêches dans le '''sel pendant quelques '''jours puis on les suspend pour les faire sécher tout comme les boudins et les saucisses.
Le congélateur (acheté depuis une quinzaine d'années) a facilité le travail et la conservation des viandes; le frigidaire (acheté il y a une trentaine d'années) a transformé '''les habitudes alimentaires. '''
Grace au congélateur, on peut conserver les viandes de différents animaux tués dans les fermes: brebis, agneaux, veaux, poules, canards, lapins...; ainsi, les gens ne sont pas obligés de manger d'un seul type de viande pendant plusieurs jours jusqu'à la finir.
'''Les legumes du jardin'''
Beaucoup de maisons possèdent un jardin potager; les femmes s'en occupent mais beaucoup d'hommes y '''travaillent le samedi, jour de repos. A la retraite, '''des hommes qui ne s'en occupaient pas se mettent à jardiner; '''on cultive les mêmes légumes qu'autrefois. '''
Le congélateur est d'un grand recours pour pouvoir conserver les légumes et les consommer hors saison.
Les pétrins (aska) utilisés autrefois ne servent plus à faire le pain, on les utilisent pour garder le pain ou comme décoration dans l'entrée (ezkaratza).
Dans des maisons éloignées, le boulanger ne passe qu'une ou deux fois par semaine; parfois, il laisse plusieurs pains, des pains de '''deux kilo dans des '''abris spéciaux situés à l'intersection de la route menant à la maison.
Le lait est un aliment consommé en grande quantité mais sous des aspects très variés: flan, yaourt, petit suisse, lait écrémé, fromages, pâte à tartiner... Les filiales de produits ont envahi le marché et les paysans vendent de moins en moins la lait de vache chez les particuliers (tois en vendent à Ispoure): ils proposent le lait en bouteille et même en sachets plastiques pour des raisons d'hygiène.
Beaucoup de paysans vendent leur '''lait '''de vache au laitier qui le ramasse tous les jours avec de grands camions.
Avec le lait de vache, certains font des fromages qu'ils commercialisent dans les magasins.
Des bergers venent le lait de brebis aux laiteries mais certains '''fabriquent leurs fromages chez eux ou en haute '''montagne; ce fromage au gout particulier connait un vif succès; en 1987 un confrérie de l'c<ardi «ardi gasna» a été créée pour la promotion de ce produit local.
Des femmes viennent vendre au marché de Saint Jean Pied de Port leurs fromages de vaches (behi gasna) et de brebis (ardi gasna).
<p style="text-align: right;">''Mémoire rédigée par Peio Goity''</p>
{{DISPLAYTITLE: L'alimentation a Ispoure (Iparralde)}} {{#bookTitle:Alimentación doméstica Doméstica en Vasconia|Alimentacion_domestica_en_vasconia}}
127 728
ediciones