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EL VELATORIO. GAUBELA/fr

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La disposition du cadavre pendant son séjour dans la maison mortuaire n'a pas toujours été la même. La modalité la plus ancienne consiste à le disposer sur le propre lit. Plus tard, il a été installé dans le cercueil dans la propre chambre mortuaire. Ensuite, en Vasconia péninsulaire, le cercueil est passé de la chambre à la pièce la plus noble de la maison, tandis qu'en Vasconia continentale il a été installé de même dans une espèce de chambre mortuaire spécialement aménagée pour l'occasion dans le porche.
== Le cercueil. hilkutxa ==
Dès les premières décennies du siècle, la coutume d'ensevelir le mort dans un cercueil en bois était bien enracinée. Initialement, ils étaient fabriqués à la maison, mais de préférence on confiait ce travail aux menuisiers locaux. Plus tard, on a commencé à les acheter aux entreprises de pompes funèbres qui proposent une large gamme de modèles, qualités et finitions.
== Brancards et caisson de transport. andak eta kolportak ==
Bien que la documentation historique parle fréquemment de l'emploi de brancards, les réponses des informateurs —dans la plupart des endroits où a été réalisée l'enquête— donnent à entendre que leur usage a disparu depuis longtemps ou que, en tout état de cause, il était limité à des tâches spéciales. Certains n'en ont même pas entendu parler. Dans d'autres cas, ils sont de fabrication moderne et ont servi à transporter plus facilement le cercueil jusqu'à l'église ou le cimetière.
== Mise à feu de la paillasse. lastaira erre ==
Dans les premières décennies de ce siècle, dans le territoire de Vasconia, la coutume de brûler la paillasse du lit où était morte une personne était très répandue.
Brûler la paillasse était une tâche qui incombait aux voisins. Barandiarán suggère que la combustion d'objets peut correspondre à une offrande ou un rite funèbre, comme symbole d'antiques sacrifices<ref>José Miguel de BARANDIARAN. ''Estelas funerarias del País Vasco. ''. San Sebastián, 1970, p. 25. </ref>. Cette opération était ritualisée et devait être exécutée au croisement de chemins le plus proche de la maison mortuaire. Parfois elle se faisait sur le chemin de l'église, ''eleizbidea'', mais toujours près de la maison où s'était produit le décès. Les voisins, en brûlant la paillasse, récitaient normalement un Notre Père ou d'autres prières. Dans certains endroits, ils aspergeaient le feu avec de l'eau bénite. Les cendres qui restaient à l'endroit de la combustion rappelaient que quelqu'un était mort non loin et les passants priaient pour son âme<ref>Bonifacio Echegaray signale qu'on prétend expliquer cette coutume par la volonté d'informer les passants, avec les cendres, que quelqu'un est mort dans les parages afin qu'ils prient pour son âme, mais ajoute que ce n'était pas là le motif fondamental, mais celui d'anéantir les esprits malins. «Il « Il s'agit d'un cas de plus dans lequel des habitudes superstitieuses sont justifiées par une application chrétiennement pieuse»pieuse ». Cf. «La « La vecindad. Relaciones que engendra en el País Vasco» Vasco » in RIEV, XXIII (1932) p. 25.</ref>.
Certains informateurs actuels signalent qu'on brûlait la paillasse pour des raisons d'hygiène ou pour éviter les infections contagieuses, mais la croyance populaire selon laquelle cela servait à détruire les maladies qui avaient pu être envoyées par une sorcière et qui pouvaient rester dans les restes de feuilles de maïs du matelas restait vivace. Cette pratique a disparu avec l'introduction des matelas à ressorts. Quoi qu'il en soit, dans quelques localités, surtout du Pays basque continental, on a continué pendant un certain temps à brûler une poignée de paille devant la maison mortuaire, quand le cortège funèbre revenait après les obsèques pour participer au banquet funéraire.
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