Cambios

Saltar a: navegación, buscar

Introduccion Ganaderia y pastoreo en vasconia/fr

6 bytes eliminados, 17:42 3 mar 2020
Actualizando para coincidir con nueva versión de la página fuente
<languages></languages>
{{ #pageLangs: es | fr }} L’œuvre que nous vous présentons constitue l’une des volumes qui composent l’''Atlas Ethnographique du Pays Basque ''dont l’objectif est d’effectuer un enregistrement systématique des faits qui caractérisent la culture traditionnelle de cette région européenne. Nous avons déjà eu l’occasion de publier les tomes consacrés à ''L’Alimentation Alimentation Domestique ''(1990, réédition 1999), aux ''Jeux enfantins ''(1993), aux ''Rites Funéraires ''(1995) et aux ''Rites de la naissance au mariage ''(1998), ces deux derniers volumes offrant une vision complète des rites de passage. Le présent tome, intitulé ''Élevage et Activités pastorales'',consiste en la description des multiples facettes que présente un mode de vie dont la tradition remonte à une époque bien éloignée.
La structure de l’Atlas Ethnographique, ainsi que la méthodologie adoptée à la fois pour la recherche sur le terrain et lors du processus postérieur d’élaboration des matériaux collectés, sont exposées en introduction des volumes édités. Chaque tome constituant une unité thématique, nous signalerons ici quelques-uns des concepts qui y sont développés.
La première réunion conjointe des groupes Etniker a eu lieu le 5 juin 1976 au Sanctuaire d’Aralar (Navarre) et, dans ses Actes, José Miguel de Barandiaran définit le projet en ces termes:
«Etniker « Etniker est un terme qui signifie ‘recherche ethnique’. Dans notre cas, il s’agit de l’étude de la culture traditionnelle du peuple basque et son processus d’évolution contemporain. Bien que cette tâche ait débuté vers 1921 à Vitoria, nous pouvons dire que, sous son nom actuel et avec cette méthode, elle a démarré en 1964, dans le cadre de la chaire d’Ethnologie Basque qu’accueille l’Université de Navarre sous la protection de l’ Institution ‘Príncipe de Viana’»Viana’ »<ref>V. ''Actes'' des Groupes Etniker Euskalerria. ADEL.</ref>.
=== Stratégie ethnographique ===
=== Planification des recherches ===
Pour mener à bonne fin cette élaboration de l’Atlas Ethnographique du Pays Basque, les Groupes Etniker, qui y travaillent de façon coordonnée depuis 1976, ont procédé en octobre 1987 à une refonte du plan de travail et à une restructuration de leurs organes dirigeants. Il se crée également à cette occasion un Secrétariat Technique chargé de coordonner les travaux de terrain et de mettre en œuvre la rédaction des volumes qui compléteront l’Atlas Ethno gra - phiqueEthnographique. Ce Secrétariat est rattaché au Département d’Ethnographie de l’Institut Labayru à Derio (Biscaye) et dispose pour son travail de l’appui d’une bibliothèque spécialisée dans les questions ethnographiques.
En ce qui concerne la planification des recherches, il a été alors décidé que, dorénavant, les Groupes Etniker synchroniseraient leurs travaux de terrain en abordant chaque année de façon conjointe un seul et même thème de l’Enquête Générale.
Les matériaux utilisés dans l’élaboration de chaque tome proviennent essentiellement d’enquêtes ethnographiques de terrain. C’est ce travail ardu et coûteux qui donne son caractère original à l’œuvre.
En ce qui concerne ce présent tome, ''Élevage et Activités pastorales, ''les travaux de terrain ont été menées à bien dans diverses localités et zones montagneuses de la Communauté Autonome Basque, de la Communauté de Navarre et dans une partie du département français des PyrénéesAtlantiquesPyrénées-Atlantiques. Leurs caractéristiques physiques et démographiques sont décrites au chapitre intitulé «Données « Données géographiques des localités et zones montagneuses étudiées» étudiées » et leur localisation géographique figure sur la carte qui accompagne ce même chapitre. Ces données révèlent des différences notables en ce qui concerne l’orographie et le climat, ce qui marque tant l’élevage que l’activité pastorale d’un sceau qui caractérise chaque région naturelle.
L’objectif, au départ, était d’offrir une représentation équilibrée des différentes régions qui composent cette aire territoriale traditionnellement appelée Euskalerria, Vasconia ou Pays Basque; ce but toutefois n’a pas toujours été atteint en raison de la difficulté à trouver des collaborateurs capables et disposés à réaliser des travaux de terrain.
Certains membres des Groupes Etniker ont même mené à bien l’application intégrale de l’enquête, dans tous ses chapitres, et publié des monographies ethnographiques sur les localités enquêtées. Francisco Javier et José Ángel Zubiaur sont les auteurs, en 1980, de celle correspondant à San Martín de Unx (Navarre); les recherches réalisées par Luciano Lapuente dans les années 1971-1979 ont débouché sur son œuvre relative à la zone des ''Améscoas, ''parue en 1990; Jesús Ruiz de Larramendi a publié son étude ethnographique sur la ville de Salvatierra-Agurain (Alava) en 1994 et José Zufiaurre celle relative à Beasain (Gipuzkoa) en 1998.
Dans le cadre de ce plan initial de collecte de matériaux ethnographiques pour un Atlas Ethnographique de Vasconia, les Groupes Etniker ont effectué entre 1983 et 1987 des recherches collectives qui ont bénéficié des Bourses José Miguel de Barandiaran accordées par EuskoIkaskuntzaEusko-Ikaskuntza/Société des Études Basques. Ces recherches ont donné pour résultat les publications suivantes: ''Contribución al Atlas Etnográfico de Euskalerria. Investigaciones en Bizkaia y Gipuzkoa ''(1987), ''Contribución al Atlas Etnográfico de Vasconia. Investigaciones en Álava y Navarra ''(1990), ''Contribution à l´étude ethnographique de la mort en Pays Basque Nord ''(1997).
La rédaction de ce tome, ainsi que des volumes précédents, a pris en compte les apports qui figurent dans tous ces travaux de terrain, réalisés dans le cadre du projet Etniker et basés sur le questionnaire ethnographique de Barandiaran.
D’autres auteurs qui, en dehors du projet Etniker, ont effectué des recherches sur les thèmes traités ici sont ponctuellement mentionnés en note de pied de page. Citons en particulier à cette occasion les collaborateurs du Séminaire d’Ethnologie de la Société Aranzadi, qui ont publié dans les ''Anuarios de Eusko Folklore ''des années 1955 et 1956 le résultat des recherches dirigées par José Miguel de Barandiaran sur la «Vie « Vie pastorale au Pays Basque»Basque ».
Pour le Pays Basque continental, outre les travaux de terrain actuelles dans le cadre du Projet Etniker, nous avons fait appel à celles réalisées par Barandiaran au cours des années quarante et cinquante dans les localités de Sara (Labourd), Donaixti-Ibarre, Uharte-Hiri (Basse-Navarre) et Liginaga (Soule). Ces recherches ont été publiées dans les revues ''Ikuska ''et ''Anuario de Eusko Folklore.''
Les trois chapitres suivants (V-VII) traitent de la répartition du gros et du petit bétail dans les étables et les enclos, de leur alimentation et de leur reproduction. Sur le versant atlantique, l’étable fait partie de la demeure, tandis que dans la zone méditerranéenne, l’enclos est séparé de celle-ci.
Les chapitres centraux (VIII-XIV) s’attachent au bétail qui pâture en montagne, soit libre­mentlibrement, soit sous la garde d’un berger. L’accès aux pâturages de montagne y est longuement décrit, ainsi que les établissements des bergers et leurs caractéristiques, les marques d’identifi­cation d’identification apposés sur les animaux et les différents types de transhumance à la recherche de pâtu­ragespâturages.
Les chapitres suivants (XV-XVIII) sont centrés sur la figure du berger: ses différentes classes selon le régime pastoral, l’habillement nécessaire pour supporter les intempéries, le mobilier de la cabane ou refuge, ses activités artisanales et la chasse des animaux nuisibles pour le troupeau.
Une longue section, qui regroupe les chapitres XIX-XXIII est consacrée aux produits de l’ac­tivité l’activité pastorale: le lait et ses dérivés, la laine, le sacrifice d’animaux et leur vente; elle s’achève sur une description des foires où le bétail s’échange pour renouveler les troupeaux.
Le chapitre suivant (XXIV) aborde l’''apiculture ''dans la mesure où cette activité, dans l’univers traditionnel, est comprise dans l’élevage.
Finalement, les derniers chapitres (XXV-XXVI) traitent des croyances et des symboles liés à la protection des animaux domestiques; ils se terminent sur une brève incursion dans le monde du divertissement des bergers (XXVII).
Nous sommes conscients des limites que nous impose un travail de cette envergure. De nom­breuses nombreuses questions sont ainsi simplement ébauchées, dans l’attente d’une recherche plus exhaus­tiveexhaustive. Nous espérons donc que de futures monographies locales viendront enrichir le corpus cul­turel culturel qui nous a été légué par ce mode de vie.
=== Rédaction ===
Comme il est dûment précisé à l’endroit correspondant, un Comité de Rédaction dont les membres appartiennent aux différents Groupes Etniker régionaux est intervenu tant au niveau de la formulation du plan d’ensemble de l’œuvre que dans l’élaboration des textes qui la com­posentcomposent. Parmi les membres de ce comité dont les noms sont cités par ailleurs, mentionnons tout particulièrement le rôle de Luis Manuel Peña qui joint à ses diplômes en Biologie son expé­rience expérience en tant qu’éleveur de bétail en activité.
En ce qui concerne la réalisation de la publication, il convient de mentionner l’intervention décisive qu’ont effectuée les collaborateurs du Département d’Ethnographie de l’Institut Labayru, sous la direction et la coordination de Gurutzi Arregi. Chargés de la difficile tâche de mettre en forme une œuvre volumineuse et complexe, ils ont dû reclasser l’ensemble du matériel collecté sur le terrain, revoir et, parfois, ré-élaborer les textes, explorer la bibliographie corres­pondantecorrespondante, réaliser les traductions, procéder aux ajustements lexicaux, sélectionner les illustra­tions illustrations et mener à bien tous les travaux liés à la préparation et à la mise au point de l’édition.
=== Critères adoptés dans la transcription des termes basques ===
Le présent ouvrage n’a aucun but philologique ou linguistique. Ceci explique le traitement donné aux expressions en langue basque ou aux termes populaires exprimés dans les différen­tes différentes variantes locales de l’espagnol, qui a visé essentiellement à rendre l’ouvrage le plus accessi­ble accessible possible au lecteur moyen.
Compte tenu de la disparité des critères adoptés dans la collecte de matériaux ethnographi­ques ethnographiques en ce qui concerne les termes basques, la transcription de mots dans cette langue peut s’avérer plurielle. En général, au cours de ces dernières années, les enquêteurs se sont efforcés de suivre au plus près la prononciation particulière de chaque localité, avec parfois une trans­cription transcription des nuances phonétiques les plus mineures, soit par manque de références normalisé­es normalisées en basque, soit par méconnaissance de la graphie courante dans cette langue. L’Atlas reflète cette tendance et d’éventuelles contradictions sont donc susceptibles d’apparaître.
En dépit de cela, nous nous sommes efforcés d’organiser les matériaux d’enquête et les diffé­rentes différentes sources bibliographiques en les actualisant dans la mesure du possible, sans toutefois nous risquer à déformer les informations authentiques contenues dans les rapports remis.
Les termes et expressions basques utilisés en titre de sections ou de chapitres sont écrits selon les règles de l’orthographe normalisée.
Dans certains cas oil apparaissent des listes de termes désignant un élément précis, nous nous sommes efforcés de regrouper les formes linguistiques recueillies selon des variantes d’origine commune, sans tenir compte des différences produites par d’éventuels phénomènes de vocalis­mevocalisme. Cette notation, qui évacue la référence à une localité concrète, s’avère à notre avis plus clai­re claire pour rendre compte des différentes désignations, aussi bien basques qu’espagnoles. Nous avons aussi essayé de normaliser au maximum les phrases et les textes d’origine dialectale en lan­gue langue basque, afin d’éviter au lecteur tout problème de compréhension. Les caractères morpho­logiques morphologiques et syntaxiques propres à la variante linguistique en vigueur dans chaque localité ont été, dans la mesure du possible, préservés.
Pour terminer, signalons que nous avons respecté le résultat concret de chacune des collectes; le fait que toutes les désignations d’un objet ou d’un fait déterminé n’apparaissent pas n’indi­que n’indique pas qu’elles aient été écartées ou qu’elles ne figurent pas dans d’autres sources bibliogra - phiques bibliographiques mais simplement qu’elles n’ont pas été notées comme matériel d’information dans les questions du questionnaire ethnographique utilisé qui se réfèrent à ce sujet.
=== Avertissement au lecteur ===
L’emplacement de ces localités ou zones montagneuses oil a été réalisée l’enquête peut être repéré sur la carte de localisation géographique des lieux étudiés qui figure dans ce chapitre d’introduction.
''Distribution géographique des données: ''Compte tenu du caractère de la publication, les données consignées se réfèrent aux localités et zones montagneuses oil l’existence de l’activité a été véri­fiée vérifiée grâce à l’enquête. Ces faits, naturellement, ne se limitent à ces lieux et la référence de lieu constitue une sorte de témoin représentatif d’une aire géographiquement plus étendue.
''Datation des faits culturels: ''Le lecteur aura l’occasion d’observer que, au fil de l’ouvrage, la vigueur ou au contraire la déshérence des us et techniques liés au mode de vie pastoral est indi­quéeindiquée. Parfois, dans l’approche chronologique, les décennies ou des évènements extrêmement marquants comme la Guerre Civile espagnole de 1936 pour le Pays Basque péninsulaire ou la IIe Guerre Mondiale (1940-45), ou même la Grande Guerre (1914-1918) pour le Pays Basque con­tinentalcontinental, servent d’orientation chronologique. Nous ne pensons pas que cette démarche en matière de datation soit erronée dans la mesure oil, quelle que soit la date retenue, tant pour marquer le début que la disparition d’un fait culturel, elle ne peut qu’être inexacte.
Le caractère de notre œuvre est ethnographique et non historique, même si elle recueille des usages et des comportements en vigueur au cours de ce XXe siècle, qui est le siècle que couvre la mémoire de nos informateurs.
=== Remerciements ===
L’ouvrage que nous vous présentons a bénéficié du soutien et du mécénat du Gouvernement Basque; au nom des Groupes Etniker Euskalerria, nous voulons manifester ici notre reconnais­sance reconnaissance à Mme M. Carmen Garmendia, responsable de la Culture en son sein, au vice-conseiller M. Imanol Agote et à M. Eduardo Estrade, Directeur de Patrimoine de ce même Département. Cette reconnaissance s’adresse également à M. Jesús Laguna Peña, chargé de l’Education et de la Culture dans le Gouvernement de Navarre, et à M. Juan Ramón Cortas Mauleón, Directeur Général de la Culture. Quant à M. Alain Rousset, Président du Conseil Régional d’Aquitaine, qu’il soit remercié pour l’accueil qu’il a réservé à notre projet de recherche.
Saluons également ici MM. Iñaki Gerenabarrena et Jon Arruti, Conseiller et Vice-Conseiller d’Agriculture du Gouvernement Basque, ainsi que les responsables de l’Agriculture des ''Diputaciones Forales ''de Álava, de Bizkaia et de Gipuzkoa, MM. Gabriel Chinchetru, Patxi Sierra­Sierra-Sesumaga et Mikel Murua, pour les subventions accordées à l’édition de l’ouvrage. Et pour ter-miner, nous souhaitons manifester notre gratitude à M. Juan Celaya, président de Euskal Fundazioa de Oñati et à Caja Laboral-Euskadiko Kutxa.
Voici maintenant bien longtemps que José Miguel de Barandiaran a lancé sa proposition de réalisation d’un Atlas Ethnographique de Vasconia. Nous qui pensons être ses disciples sommes convaincus de l’importance culturelle de cette entreprise. Grâce au mécénat institutionnel, dont nous espérons pouvoir continuer à bénéficier, grâce aussi à notre infatigable engagement, les Groupes Etniker Euskalerria sont en passe de matérialiser l’ambitieux projet que nous a laissé notre maître en héritage de sa longue et féconde vie de chercheur: l’élaboration de l’Atlas Ethnographique de Vasconia, dont le but est de «permettre une connaissance approfondie de la culture traditionnelle de notre peuple et des transitions qui y ont cours et de constituer, en même temps, un point de départ solide pour intégrer l’ethnographie des Basques dans l’étude comparative des cultures».
<p style="text-align: right;"><span style="font-size:smaller;">'''Ander Manterola'''<br/> Derio, décembre 2000</span></p>
{{DISPLAYTITLE: Introduction}}{{#bookTitle:Ganaderia y pastoreo en Vasconia Élevage et Pastoralisme au Pays Basque | Ganaderia_y_pastoreo_en_vasconia/fr}}[[File:3.0.1_Ganaderia_y_pastoreo_en_vasconia_mapa.jpg|900px|center]]
&nbsp;
9794
ediciones