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LAS ABEJAS. ERLEA/fr

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Texto reemplazado: «Élevage et Activités Pastorales au Pays Basque» por «Élevage et Pastoralisme au Pays Basque»
Un détail qui attire l'attention est la façon de désigner l'abeille et l'essaim, et le traitement qui leur est donné en langue basque. Si le terme le plus courant, ''erlea'', se réfère à chaque insecte séparément, ce même mot, au singulier, désigne l'abeille principale, la reine, voire l'ensemble des abeilles de l'essaim, ce qui explique qu'on appelle même ''erlakumea'' (litt. élevage d'abeille) la formation d'un nouvel essaim. Il se peut que cet usage soit le même dans des expressions comme ''recoger una abeja'' (recueillir une abeille)(Bernedo-A) qui fait référence à tout l'essaim.
Il existe un grand nombre de récits et de formules consacrés aux abeilles en basque qui utilisent le pluriel de respect, ''zuek'', bien qu'il s'agisse d'animaux. Dans les zones hispanophones a aussi été recueillie l'expression ''gente'' comme synonyme pour «les abeilles» « les abeilles » (Apodaca, Ayala-A).
Quant aux raisons pour lesquelles les abeilles sont traitées dans un chapitre consacré à l'élevage et au pastoralisme, elles sont liées au fait qu'il s'agit d'une pratique d'élevage de plus. Peut-être est-il difficile de le voir ainsi si nous considérons les abeilles comme des individus impossibles à soumettre au même contrôle que les autres animaux domestiques. Mais quand si nous considérons chaque ruche comme un habitacle statique qui peut donc être assimilé à une propriété, surtout si le rucher est situé dans un clos fermé avec murs et toiture, nous pouvons comprendre que cette pratique n'est pas si éloignée de l'élevage d'autres animaux dans une étable ou une grange. Ajoutons-y la nuance que pour un certain nombre d'informateurs l'ensemble d'insectes qui occupe une ruche reçoit précisément le nom de ''bétail''. En outre, par assimilation avec les autres animaux domestiques herbivores, l'activité de butiner le nectar des fleurs est appelée par certains ''pacer ''(paître). Et dans une vaste zone des Encartaciones de Bizkaia, curieusement, le même terme de ''catar'' est utilisé pour désigner l'activité d'extraire le miel des ruches et celle de traire vaches et brebis.
En ce qui concerne les piqûres causées par ces insectes, une fois qu'on en a reçu une il s'agit de retirer l'aiguillon, ''réspere'', s'il est resté accroché à la peau. À Carranza, antan, après cette première opération, on appliquait un cataplasme d'argile ou de terre humide sur la zone touchée pour calmer la douleur et prévenir l'inflammation. Au bout d'un moment, on lavait le tout et on huilait la zone. Il était aussi conseillé de frotter la piqûre avec trois feuilles ou herbes différentes, peu importe lesquelles, mais il fallait qu'elles soient différentes. La douleur se calmait aussi avec de la fumée. Ces dernières années, l'habitude s'est répandue d'imbiber la peau avec de l'ammoniaque.
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