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LAS SEPULTURAS EN LAS IGLESIAS. JARLEKUAK. FUESAS/fr

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La sepultura simbólica era un tramo de pavimento, cuyas medidas aproximadas oscilaban entre los dos metros de largo y uno o medio de ancho. He aquí algunos datos constatados<div style="margin-left: 2,50 x 1,50 m. (Galarreta-A)0cm; 2,00 x 0,61 m. (Andoain-G); 1,76 x 0,78 m. (Deba-G); 1,30 x 0,55 m. (Altza-G); y 1,90 x 0,60 m. (Zerain-G). "></div>
En algunas localidadesJusqu'aux dispositions légales du XIXe siècle, la sepultura pratique habituelle a consisté à enterrer les morts à l'intérieur de l'église. À cette fin, chaque maison disposait d'un lieu d'enterrement dans la nef du temple, autrement dit d'une sépulture. Il existe encore dans de nombreux villages d'anciennes sépultures sous le plancher qui couvre les nefs de l'église. Ces enterrements ont donné naissance à des pratiques qui ont revêtu une grande importance dans la religiosité du village et qui ont perduré quasiment jusqu'à nos jours. Plus tard, lorsque les enterrements sont passés aux cimetières, les maisons ont continué à garder la place où se trouvait antan la sépulture réelle, convertie maintenant en sépulture symbolique. Cette dernière était occupée par les femmes de la maison pendant les offices religieux et c'est là qu'étaient déposées les offrandes. La sépulture symbolique était un morceau de pavement, dont les dimensions oscillaient entre deux mètres de long pour un mètre ou un demi-mètre de large. Dans certains villages, la sépulture se reconocía por su forma rectangular que iba señalada con reconnaissait par sa forme rectangulaire marquée d'un número numéro (Mélida y et San Martín de Unx -N), o por las siglas de los apellidos ou par les sigles des noms de la familia o el número famille ou le numéro de la casa donde vivían maison où elle habitait (Mendiola-A). En À Berriz (B), antes de avant la restauración restauration de la iglesial'église, llevada a cabo poco antes de réalisé peu avant 1923, las sepulturas les sépultures se distinguían distinguaient par leur couvercle en bois alors que le reste du pavement était en pierre. == Survivance des sépultures symboliques == === Sépulture domestique === Dans nombre des enquêtes réalisées, il a été constaté que jusque dans les années soixante-dix chaque famille maintenait à l'intérieur de l'église sa sépulture domestique. Arrinda a observé en 1971 que sus tapas eran des 25 paroisses étudiées en Bizkaia, Gipuzkoa et Navarre, toutes, sauf trois églises de tablaconstruction récente, avaient connu les sépultures et que très souvent, siendo dans les trois territoires, la tradition de piedra lo restante del pavimento. Posteriormente se entarimó todo el suelo les activer et d'y las sepulturas quedaron señaladas con líneas de puntas clavadas en sus bordesdéposer des offrandes perdurait encore à cette date <ref>AEFAnastasio ARRINDA. ''Euskalerria eta Eriotza''. Tolosa : 1974, III (1923) ppp. 4683-84.</ref>. En Zegama (G)  Au Pays basque, la demeure des vivants et celle des morts ont toujours constitué un domaine indissociable. Comme le signale Echegaray, les gens ont toujours considéré la sepultura era larga y estrechasépulture comme quelque chose de plus qu'un endroit où s'assoir et l'Église a accepté que chaque famille ait sa propre place à un endroit donné du temple, y marcada con unos listones negrosce qui a donné lieu à un droit qui n'implique aucun propriété mais qui est parfaitement transmissible<ref>AEFBonifacio de ECHEGARAY. « Significación jurídica de algunos ritos funerarios del País Vasco » in RIEV, III XVI (19231925) p. 110191.</ref>.<div class="subindice">Apartados:=== [[Denominaciones45|Denominaciones]] =Mobilier de la sépulture == Les éléments matériels qui composaient la sépulture étaient la nappe ou le drap sur lequel étaient déposés les candélabres servant de support aux lumières, les petits paniers d'offrandes et les prie-Dieu où s'installaient les femmes qui la présidaient. Ainsi, les sépultures ressemblaient à des sortes d'autels funéraires où étaient effectuées les offrandes de lumières et de pains aux ancêtres et des prières étaient récitées pour le salut de leur âme. L'information apportée par les enquêtes indique que la catégorie sociale d'une maison ou d'une famille se reflétait également dans le mobilier de la sépulture. Dans certains endroits, les familles aisées utilisaient pour les offrandes de lumières le candélabre, le petit panier étant relégué aux familles pauvres. Le propre candélabre était plus moins ouvragé et luxueux en fonction des familles. De même, le tissu avec lequel étaient confectionnés les nappes et les broderies, le métal et le travail artisanal des candélabres, ainsi que les prie-Dieu établissaient une claire distinction dans la capacité financière des propriétaires de ces objets. === [[Vigencia_de_las_sepulturas_simbolicas|Vigencia Activation de las sepulturas simbólicas]] =la sépulture ===== [[Ajuar_de_la_sepultura|Ajuar Bien que la sépulture domestique soit en permanence située dans la nef de l'église, les femmes de la famille l'activaient à l'occasion du décès d'un membre de la sepultura]] ===maison, tant pendant les obsèques que lors des offices, neuvaines et autres cérémonies religieuses suivantes tant que durait le deuil. L'activation consistait à allumer des lumières sur la sépulture, à réaliser des offrandes et à prier dessus, une fois le mobilier déposé dedans. === [[Activacion_de_la_sepulturaCette tâche était de préférence confiée à la maîtresse de maison et, à défaut, par l'une des femmes de cette dernière. Il était habituel, en cas d'impossibilité qu'une femme de la famille se rende sur la sépulture, qu'une voisine ou une autre femme proche de la sépulture s'en occupe. Dans certains endroits, il était aussi traditionnel, au moins occasionnellement, que la personne chargée d'entretenir la sépulture soit la benoîte ou une autre femme particulièrement pieuse._Ezkoen_piztea|Activación Parfois, dans les dispositions testamentaires, une somme est léguée pour couvrir les frais d'entretien de la sepulturasépulture. Ezkoen piztea]] Pour que cette mission soit remplie, le propre testateur faisait un don à ses filles, ses nièces ou ses petites-filles avec l'obligation de satisfaire sa volonté. == Prise de possession de la sépulture ===== [[Toma_de_posesion_de_la_sepulturaLa responsabilité de présider la sépulture domestique et d'y déposer des offrandes, comme il a été signalé plus haut, est toujours revenue à la maîtresse de maison._Sepultura_hartzea|Toma Ce devoir figurait autrefois dans le contrat de posesión mariage par lequel, avec les parents toujours en vie, la gouvernance de la sepulturamaison était transférée au nouveau couple qui s'y installait. Sepultura hartzea]] ====== [[Duracion_del_duelo_en_la_sepulturaLa transmission avait aussi son expression rituelle au niveau de la sépulture de la maison._OgiAzkue mentionne une coutume autrefois très répandue en Bizkaia et au Gipuzkoa, mais aussi connue jusque dans la vallée de Roncal en Navarre : « Le jour férié immédiatement après celui du mariage, la vieille maîtresse de maison (''etxekoandre zaharra'') conduit sa belle-hastea_eta_ogi-uztea|Duración del duelo en fille (''emazte ezkonberria'') au sépulcre de la sepulturafamille. OgiLa belle-hastea eta ogimère embrasse l'étole (du prêtre) et lui donne deux livres de pain. La belle-uztea]] ===fille porte l'offrande et réalise également une aumône pour les prières. »</divref>Resurrección M.ª de AZKUE. ''Euskalerriaren Yakintza''. Tome l. Madrid, 1935, p. 277.<br/ref>. Elle prend ainsi possession de la sépulture de la maison, s'associe aux ancêtres de cette dernière et entre dans la famille de l'époux. Dorénavant les deux femmes co-présideront les rites funéraires sur la sépulture ou ''jarleku'' de l'église, de la même façon qu'elles co-dirigent la vie dans la maison. À défaut d'''etxekoandre zaharra'', c'était l'''etxekoandre berria'' qui exerçait la présidence de la sépulture, même si les filles de la première étaent vivantes. {{DISPLAYTITLE: XVI. LAS SEPULTURAS EN LAS IGLESIASLES SÉPULTURES DANS LES ÉGLISES. JARLEKUAK. FUESAS}} {{#bookTitle:Ritos Funerarios en Vasconia Rites Funéraires au Pays Basque| Ritos_funerarios_en_vasconia/fr}}&nbsp;
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