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LOS RITOS FUNERARIOS EN IPARRALDE/fr

604 bytes añadidos, 13:22 12 nov 2019
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Le rituel funéraire traditionnel subit de profonds changements en Iparralde; ils vont en s'accélérant depuis les années 1950. Certains d'entre eux sont irréversibles, ils témoignaient avant tout d'un ordre social et d'un imaginaire qui apparait de plus étranger aux nouvelles générations. En revanche, une large partie touchant des façons de faire subsiste mais ces modalités ne sont parfois que des «repères« repères-refuges» refuges » des «trames organisatrices» « trames organisatrices » que la mémoire réactive. Jusqu'à quand?
L'emprise du clergé n'est plus celle qu'elle fut et la «pratique « pratique d'église» église » n'obséde guère les nouvelles générations. Le rituel a évolué nettement ainsi que l'attitude face au mourant; les laïques sont de plus en plus confrontés à de nouvelles situations (un clergé qui devient plus rare, une nette déchristianisation du cadre de vie et de pensée, le marché de la mort, des familles éclatées, etc.). Un monde ancien s'en va, aidera-t-il à mettre en forme celui qui s'annonce?
La côte apparaît en rupture complète avec l'intérieur. Ici la mort est traitée et évacuée hors du contexte de l''l'etxe ''et du cadre que constitue la société des voisins. Quant aux chrétiens, ici plus qu'ailleurs, ils doivent assumer leur foi au milieu de ce qui est au mieux indifférence.
Ce sont ces trois voies que nous avons explorées et plus particulièrement les premières, à savoir l'état du rituel funéraire actuel dans la montagne, le bas pays et la côte. Nous nous sommes attachés à décrire avec soin les pratiques et leurs variantes; nous avons essayé de mettre en évidence les rapports entre individus et entre situations (afin de voir s'exprimer ''« la société des voisins'' » qui fonde notre culture mais qui, de nos jours, n'a guère intéressée l'ethnologie en Iparralde). Nous avons exploré le milieu urbanisé de la côte dans sons aspect le plus avancé sur la voie de la «modernisation»« modernisation ». Ça et là nous avons signalé des modifications récentes mais notre soucis fut surtout de fixer le monde où évoluait encore nos parents; c'est ce témoignage que nous avons voulu construire, a la manière d'un solide point d'appui. Le résumé lui est consacré.
== Présages et signes, agonie ==
Il y a d'abord la mort qui est le terme naturel d'une longue vieillesse. Le vieillard deviendra un temps un sujet d'inquiétude, une préocupation. Le prêtre vient le voir plus souvent, les premiers voisins demandent des nouvelles, font des visites. Chacun se prépare a l'issue fatale. Et puis il y a la mort qui frappe là où l'on ne l'attend pas, au moment imprévu. On évoque ici une sorte de résignation, de destin (''jin beharra'', ''gertatu beharra zen'') comme si notre aventure était déjà écrite. Aggravant cette conception, le suicidé nous montre qu'il y a en nous quelque chose qui nous dépasse; c'est ce que dit ce dicton bien connu: ''odolak baduela hamar idi parek baino indar gehiago''. Il y a enfin ''Herioa'' qui vient nous chercher et contre lequel on lutte: celui qui est affaibli sera facilement emporté. Ce combat sera suivi avec inquiétude par la communauté (surtout si le malade est jeune) qui parlera volontiers de vaincu, d'attaque, de rémission, de force, etc. En marge de ce contexte, dont le discours d'église devra s'accommoder, il y a une «lecture « lecture de signes»signes ».
<div class="mw-translate-fuzzy">Ces derniers sont essentiellement de deux types: (1) des événements incongrus, hors-norme (des coïncidences, des «contre« contre-temps» temps » surtout de nuit); (2) des avertissements donnés par la nature elle-meme et plus particulièrement par les animaux. Le signe prévient celui qui sait le comprendre: ''laster norbait hilen da''. Dans cette optique il est essentiel de savoir lire le signe de l'envoûtement, la malédiction que jete ''belhagilea'' et autre ''konjuratze'' qui désirent la mort de tel ou tel d'entre nous, ''herioa desiratzea''.</div>
Enfin, nous avons quelques raisons de croire que pour beaucoup de nos compatriotes des «temps anciens»« temps anciens », les morts poursuivaient quelque activité parmi nous sous forme d' ''arima erratiak''. Véritables êtres intermediaires, ces âmes errantes, toujours actives, habitant l'ombre mais aussi l'éclat fugitif, le souffle profondément expiré, rentraient difficilement dans l'antichambre que l'église leur préparait afin d'ettendre ce grand jugement qu'elle prétendait être dernier. Nous avons quelques raisons de croire que si les morts partaient, ils ne disparaissaient pas pour autant. Dans le fond, l'église ne pouvait pas contredire cette idée mais la recontrer, lui donner un sens particulier (ainsi, de l'enfant mort Dieu faisait un ange).
<div class="mw-translate-fuzzy">L'agonie a donné lieu à des pratiques qui soulignent le caractère d'acte public que revêtait le temps de la mort. En principe c'est ici qu'entre en scène un personnage clef des pratiques qui s'inscrivent en marge du rituel d'église: ''andere serora'' ou benoîte. C'est elle qui sonne la cloche de l'église et ce message a un double sens: (1) avertir la communauté de tous les vivants (y compris les animaux et la nature qui marque le pas et «vit « vit au ralenti»ralenti »); (2) aider le mourant en «le soulageant»« le soulageant », en «l« l'aidant à partir»partir ». Le mourant savait alors qu'il était, ce temps là, l'objet de toutes les inquiétudes et que les prières le portaient. On ne meurt ni seul ni abandonné.</div>
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== Assistance chrétienne ==
De ce point de vue il n'y a rien d'original, viatique et extrème-onction sont des pratiques définies par l'église. Elles inaugurent pour le mourant le temps où il se confondra avec le corps mystique du Christ, cette solidarité ininterrompue qui est de toute éternité et continuellement réactivée par le culte des. ancêtres.
Cette assistance signifit aussi clairement que le temps est venu de mettre de l'ordre au plus profond de nous-mêmes et de nous accorder avec d'outres réalités. C'est pour cela que ce temps était redouté et le prêtre était appelé trop tard bien souvent; on ne voulait pas «effroyer» « effroyer » le mourant en l'exposant à cette échéance redoutable pour tous.
== Croyances à propos de la mort ==
Il est bien difficile de se prononcer sur ce thème. Hormis la lecture chrétienne (''jainkoaren nahia'') ou fataliste (''azken orena'', ''azken ozka''... '') la mort est «vécue» « vécue » a la fois comme une présence et comme un départ. A vrai dire il s'agit là d'interprétations fondées sur des traces, des façons de faire qui semblent avoir été largement partagées dans des temps «plus anciens»« plus anciens ».
La présence est celle d'''Herioa''. Lorsqu'il vient chercher la personne tout le monde doit être sur ses gardes: on fait lever les bêtes à l'étable. Cette venue peut laisser comme une empreinte qu'un feu effacera, purifiera.
Le départ c'est celui de «l« l'âme» âme » ou de «l« l'esprit»esprit », ''izpiritua'', ''arima'', qui accompagne l'émission du dernier souffle, ''azken hatsa''. C'est dans cette optique que l'on retirait parfois une tuile du toit et que l'on continue d'ouvrir la fenêtre ou la porte de la chambre de celui qui vient de mourir. Le mort nous a quitté, ''joan zauku'', mais sa dépouille n'est pas inoffensive, on doit lui fermer les yeux au plus vite afin d'éviter qu'il appelle quelqu'un.
== El duelo doméstico y familiar ==Les expressions utilisées pour décrire cet ultime passage ont été rapportées, elles laissent entrevoir un monde complexe, éclaté et nuancé a la fois.
Las mujeres, hasta entonces muy presentes, se hacen cargo del rito doméstico con Il va de soi que la colaboración de los vecinos y especialmente del primerolecture chrétienne, telle que l'église l'lehen auzoa'imposait, jouait à plein. De ce point de vue la mort était la séparation mais aussi la comparution devant le tribunal suprême et l'. Recogimiento, silencio, velatorio del muerto y visitas marcan este tiempo en que se inicia el dueloaccès si peu assuré à un ciel où trônait un Dieu qui demande des comptes.
Al muerto se le lava== Deuil domestique et familial == Les femmes, jusqu'ici très présentes, se vont prendre en main le viste y se le presenta rite domestique avec la contribution du voisinage et en una camaparticulier du premier voisin, a veces adornada''lehen auzoa''. Se acondiciona la habitación tapando los espejosRecueillement, cambiando los candelabros y mantelitossilence, etcveille du mort et visites marquent ce temps où débute le deuilLe mort est lavé, habillé. Il est présenté sur un lit qui peut être décoré. La chambre est réaménagée (les miroirs couverts ; en una silla cubierta con una tela especialnapperons et chandeliers peuvent etre changés...) ; sur une chaise recouverte d'un linge spécial, ''lonjera'', se coloca on place la cruz croix que el primer vecino ha ido a recoger a la iglesiale premier voisin est allé chercher à l'église. En una mesa se dispone un plato con agua bendita y una palma Sur une table on dispose une assiette avec de l'eau bénite et une branche de Ramos para bendecir al difunto durante las visitasrameaux pour bénir le mort lors des visites. En Sur la mesilla se enciende una vela al lado table de chevet brûle une bougie à côté d'un crucifijo o una imagen crucifix ou d'une statue de la VirgenVierge. La presencia présence de esta luz es esencial y hemos tenido cuidado en diferenciar los tipos cette lumière est essentielle et nous avons bien veillé à differencier les types de “cirios” y « cierges » et de luces así como su valor relativo lumière ainsi que leur valeur relative en determinados tiempos y circunstanciasdes temps et des circonstances données.
[[File:7.262 Argiak ehortzetetan. Armendaritze (BN).png|center|600px|Argiak ehortzetetan. Armendaritze (BN). Fuente: Michel Duvert, Grupos Etniker Euskalerria.]]
== El anuncio L'annonce == Le premier voisin est averti. C'est lui qui va avertir à son tour la mairie et l'église. Là, en principe, ''andere serora'' lui remet la croix mortuaire qu'il porte respectueusement dans la chambre de son voisin; pendant ce temps ''andere serora'' sonne la cloche qui avertit le village et ses alentours. Souvent un « code » est adopté selon que le mort est homme, femme ou enfant. Le premier voisin ainsi que le second parfois (ces voisins sont définis selon des conventions que nous nous sommes attachés à préciser) se réunissent avec la famille et arrêtent la liste des noms des parents qu'il faut prévenir. Le premier voisin répartit cette tâche entre ses voisins immédiats et d'autres si besoin, qui sont ainsi convertis en ''hil mezukari'' ; quant à lui, il se réserve la distance la plus longue. L'annonce, ''hil abertitzia'', a pour but de faire part du décès et de préciser la date des obsèques.
Se le da aviso al primer vecinoEnfin, quien a su vez se encarga de avisar al ayuntamiento il y a la parroquia. En principiocomme un écho à l'annonce, suele ser la sacristana quien c'est le entrega la cruz mortuoria que llevará respetuosamente hasta la habitación de su vecino; mientras ella toca la campana para avisar al pueblo y sus alrededores. A menudo se sigue un determinado “código” dependiendo de si el difunto es hombreglas repris trois fois par jour : ''argitzian, mujer o niñoeguerdian eta ilhuntzian''.
El primer vecino, así como el segundo a veces, (estos vecinos se encuentran definidos en función de criterios que hemos intentado especificar) se reúne con la familia y confecciona la lista de parientes que hay que avisar. El primer vecino distribuye esta tarea entre sus vecinos cercanos y otros en caso de necesidad, así investidos de la función de mensajeros de la muerte, ''hil mezukari''; por su parte, se reserva para él la distancia más larga. El anuncio, ''hil abertitzia, 'L'tiene como finalidad informar del fallecimiento e indicar la fecha del funeral. También annonce se les avisa a algunos animales fait aussi à certains animaux (vacasvaches, ovejasbrebis, abejasabeilles, perroschiens) y , elle est le fait de ello se encarga algún miembro quelqu'un de la familiafamille. Algunos Certains de estos animales podían estar de luto durante ces animaux pouvaient prendre le deuil un tiempo más o menos largo, especialmente las abejas y las ovejastemps plus ou moins loin (abeilles et brebis en particulier) : se las guardaba encerradason les tenait fermés, se impedía el sonido on empéchait les clochettes de las esquilas o se les colocaba un traposonner, ou leur mettait une teinture.
Existe finalmente como una especie de eco al anuncio con el toque Enfin, il y a muerto que resuena tres veces al díacomme un écho à l'annonce, al amanecer, al mediodía, y al anochecerc'est le glas repris trois fois par jour : ''argitzian, eguerdian, eta ilhuntzian.''.
== Preparativos de la comitiva Préparatifs du départ ==
Un nuevo personaje interviene que nouveau personnage entre en muchas localidades sigue siendo el encargado scène, dans bien des endroits il reste un ordonnateur de organizar el funeralla pompe funèbre, el carpinteroc'est le charpentier. Él es quien coloca al difunto dentro del ataúdC'est lui avec un de ses aides, rápidamente fabricadoou avec le premier voisin, con alguno de sus ayudantes o con el primer vecinoqui met le mort dans le cercueil qu'il a confectionné en hâte. Según la costumbre, la familia no debe manipular el cuerpo La famille ne doit pas manipuler le corps ni asistir a su desapariciónassister à sa disparition en principe. Se suele envolver al fallecido en una mortajaEn principe le mort est roulé dans un linceul, a veces con su cabeza apoyada en parfois sa tête reposera sur un pequeño cojínpetit coussin ; se le viste con su mejor traje o vestidoil est habillé avec son plus beau costume ou sa robe. Con los pies en sus zapatos y Souliers aux pieds et béret sur la boina tête, il part en la cabeza, se marcha de viajevoyage. Nos encontramos en Nous sommes la víspera o en la mañana del funeralveille ou le matin des obsèques.
El ataúd se presenta entonces en Le cercueil est alors présenté dans un edículo formado por lienzos decorados con ramaslieu décoré, tendu de draps piqués de verdure. En Baja Navarra, el carpintero ha edificado en el vestíbuloBasse-Navarre,le charpentier a confectionné dans l<nowiki>'</nowiki>'' eskaratze'', contra contre la puerta porte d'entrée, une petite « chapelle » de entrada, una pequeña capilla con lienzos draps que las vecinas adornan con ramos verdes les voisines (bojplus ou moins couturières) décorent avec de la verdure (buis, laurellaurier). El lienzo del fondo es especialLe drap du fond est spécial (il y a plusieurs sortes de draps que nous nous sommes attachés à décrire), se denomina c'est ''hil mihisia''. El carpintero coloca el ataúd sobre dos sillas en el centro Le charpentier pose le cercueil sur deux chaises au centre de este espacio cerradol'enclos. En cada lado dispone cirios en candelabros proporcionados por De chaque côté il dispose des cierges dans des bougeoirs donnés par la familia o recogidos en famille ou collectés par la vecindad voisine (cada casa inscribe su nombre en la base para recuperarlo luegochaque maison y écrit son nom sur le socle afin de pouvoir le récupérer). Dos objetos simbólicos cobran importanciaDeux objets symboliques font leur apparition : un crucifijo crucifix de mármol comprado por el primer vecino marbre acheté par le premier voisin (et que se colocará en el monumento funerariol'on fixera sur le monument funéraire), así como el ainsi que l<nowiki>'</nowiki>''ezko'' de la casa maison (cirio cire de luto utilizado en la iglesia durante las misas de honrasdeuil utilisée à l'église lors des messes offertes pour les morts).
Generalmente, En principe la primera vecinapremière voisine, acompañada por su maridoflanquée de son mari, recibe a los visitantes a la entrada del vestíbulo.accueille les visiteurs à l'entrée de l''' eskaratze''Lleva a los parientes a . Elle conduit la famille à la cocina donde cuisine où se encuentran los moradores tiennent les membres de la casamaisonnée.
La hora del funeral se acercaL'heure des obsèques approche ; las vecinas visten a las mujeres con sus pesadas capasles voisines habillent les femmes de leurs lourdes capes, ayudan a los hombres a sujetar las capas aident les hommes à fixer les capes de lutodeuils, a anudar las corbatasà nouer les cravates.
== El cortejo fúnebre Le cortège funèbre ==
El carpintero pone orden en la comitiva que sale Le charpentier met de l'ordre dans le cortège qui quitte la casa, repartiendo cirios y floresmaison; il distribue les cierges et fleurs. El primer vecino suele ser quien encabeza el cortejoA priori le premier voisin ouvre le cortège, llevando il tient à la cruz funeraria main la croix funéraire de la iglesial'église. Le sigue el clero y luego el muerto, que llevan sus cuatro “primeros vecinos”. Las mujeres van detrás de Suivi par le clergé qui précède le mort porté par ses quatre « premiers voisins » Les femmes sont conduites par la primera vecina que actúa como portadora de la luz, première voisine qui fait office d'''argizainaargi zaina'', en Baja NavarraBasse-Navarre, llevando los cirios de los primeros vecinos en portant les ''ezko'' des premiers voisins dans un gran cesto redondogrand panier rond.
El cortejo fúnebre forma generalmente una única fila, con En principe le cortège se développe sur une seule file ; la familia siguiendo al fallecidofamille suit le mort, hombres y mujeres por separadohommes et femmes séparées. El resto Le reste de los asistentes puede unirse a la comitiva a lo largo l'assistance peut s'y joindre en cours de su trayectoroute et se met en queue, colocándose al final sin seguir ningún orden especialsans ordre particulier.
Todo el mundo utiliza el camino mortuorio, Tout le monde emprunte ''hil bidia''; este es un camino propio de , ce chemin propre à la casa que maison et qui la vincula con la iglesiaréunit à l'église.
== Composición del cortejo y orden Composition du cortège et ordre ==
En este campo reina una extrema variedad A ce niveau règne une très grande variété que volvemos a encontrar hasta cierto punto en el tipo mismo l'on retrouve jusqu'à un certain point dans le type même de traje funerario y en costume funéraire et dans la manera manière de llevarlole porter. Este último aspecto es particularmente evidente en el caso del hombreCe dernier point est particulièrement net chez l'homme qui est pourtant l'élément le plus passif, que es sin embargo el elemento más pasivo, por no decir el más insignificantesi ce n'est le plus insignifiant, dentro del ritualdans le rite.
Esta temática reviste un grado elevado Ce thème est d'une très grande complexité, il recouvre des réalités de complejidad ya que corresponde pays: il y a realidades comme des façons de país: existen procederes faire que encontramos por todo Zuberoal'on retrouve dans toute la Soule, otrosd'autres, muy abigarradostrès bigarrées, hacen font de Baja Navarra un mosaico la Basse-Navarre une mosaïque de particularidadesparticularismes. No obstanteCependant, por todas partes la vecindad constituye el trasfondo a partir del cual partout le voisinage forme le fonde au sein duquel s'organise et se organiza y despliega el fasto de esta comitiva dentro déploie le faste de la cual la Iglesia ocupa un lugar, cierto, pero únicamente el suyo. Esta hermosa escenificación del drama y del dolor vividos conjuntamente en comunidad'ce cortège dans lequel l'église a sa place, ''evoca los fastos de los siglos XVII y XVIIImais rien que sa place.
== El funeral ==Cette belle mise en scène du drame et de la douleur vécus en commun dans la condition d'''auzo'', évoque les fastes des XVII-XVIII siècles.
A la salida de la casa, ''etxe, ''por lo menos en Baja Navarra, el carpintero organiza el cortejo. En la entrada del templo, la ''andere serora,'' lo recibe. El primero representa a una comunidad que celebra la muerte de uno de los suyos y la segunda a esta misma comunidad quien lo acoge en un lugar donde, mediante la liturgia, la Iglesia dará su verdadero sentido a la muerte y por tanto a la vida.== Les funérailles ==
La misa A la sortie de funeral ofrece poca variedadl'''etxe'', en Basse Navarre au moins, le charpentier ordonne le cortège. Sus rasgos más notables pertenecen a una especie A l'entrée de religión “doméstica”l'église ''andere serora'' l'accueille. Aparecen con claridad Le premier signifie une communauté qui célèbre l'un des siens, la seconde signifie cette même communauté qui l'accueille en los siguientes aspectos: 1) Importancia de un lieu où, par la sacristana que ejerce como “maestra de ceremonia”; 2) Papel y presencia activa de la primera vecina; 3) Colocación liturgie, l'église donnera le véritable sens de la gente y especialmente mort et donc celui de las mujeres en la tradición más antigua; 4) Manipulación de los tipos de luces, según su propia naturaleza (''ezko, xirio'')vie.
== Ofrendas ==La messe d'enterrement offre peu de variété. Les traits les plus remarquables sont à porter au crédit d'une sorte de religion « domestique ». Ils sont nets au niveau : 1) de l'importance de l'''andere serora'' qui peu être comme un « maître de cérémonie » ; 2) du rôle et de la présence active de la première voisine ; 3) de l'emplacement des gens et en particulier de celui des femmes dans la tradition la plus ( ?) ancienne ; 4) dans la manipulation des types de lumières, dans leur nature même (''ezko'', ''xirio'').
En este apartado cabe mencionar primeramente la compensación entre vecinos, ''ordaina''. Se ofrecen misas para el difunto; cada casa lo hace, así como cada pariente cercano. Esta ofrenda suele adecuarse al grado de parentesco, al grado de riqueza de quien ha hecho el obsequio, así como a la importancia del obsequio hecho en una ocasión similar, por la casa del muerto a la nuestra. De este modo, la solidaridad se expresa mediante esta ofrenda que suele recoger el primer vecino, o en su caso el carpintero o el maestro cantor, ''chantre''. == Offrandes ==
La lista Assurément le maître mot est ici l'échange, ''ordaina''. On offre des messes pour le défunt ; chaque maison le fait ainsi que chaque proche parent. Cette offrande se mesure a priori au degré de parenté, au degré de las personas y fortune de las casas que dan una ofrenda se hace pública al colocarse celui qui fait le don, ainsi qu'à l'importance du don fait dans le passé, en une même occasion, par la puerta de maison du mort à la iglesianôtre. Antaño, la leía el sacerdote desde el púlpitoCette solidarité s'exprime ainsi par ce don recueilli en principe par le premier voisin voire par le charpentier ou le chantre.
Ya hemos hablado de las ofrendas de luces. PosteriormenteLa liste des personnes et des maisons qui font l'offrande est rendue publique, los difuntos de affichée à la casa se honrarán con regularidad y porte de manera colectiva por medio de ofrendas de misas, sobre todo presentadas por las mujeresl'église. Autrefois elle était lue en chaire.
== El entierro ==Les offrandes de lumière ont été évoquées plus haut. Par la suite les morts de la maison seront régulièrement honorés, de façon collective, par des messes demandées surtout par les femmes.
Parece ser que la costumbre más antigua requería que sólo el primer vecino, junto con los demás vecinos portadores del ataúd (los mismos que generalmente habían abierto la fosa) acompañara al sacerdote y realizase el entierro. Luego de cerrar la fosa, el primer vecino iba a buscar a la familia y al cortejo para llevarlos sobre la tumba. Se producía un último momento de oración y la gente se dispersaba.== L'ensevelissement ==
== La casa y el “banquete funerario” ==Il semble que la coutume la plus ancienne voulut qui seul le premier voisin accompagné des autres voisins porteurs du cercueil (ceux là même qui ont en général creusé la fosse) accompagnent le prêtre et procèdent à l'ensevelissement. Puis, la fosse revouchée, le premier voisin vient chercher la famille et l'assistance pour les conduire sur la tombe. Un dernier recueillement et l'on se disperse.
En Baja Navarra, puede producirse, durante la vuelta a casa, un momento de pausa ante un fuego encendido delante de la puerta: en círculo, la gente reza una oración. == La comida fúnebre tiene lugar en el ''eskaratze'' acondicionado por el carpintero, quien se encarga de repartir el pan, el vino y en su caso el café. De hecho, esta comida puede ser modesta pero también asemejarse a un verdadero banquete.maison et le « banquet funéraire » ==
Generalmente En Basse-Navarre le retour à la comida se termina con maison peut être marqué par un temps d'arrêt devant un feu allumé devant la oraciónporte : tous en rond, iniciada por el maestro cantor o el primer vecino, incluso el sacerdote si está invitadoles gens se recueillent. Puede dedicarse sólo al difunto pero también se le pueden asociar los demás muertos de su casa, Le repas avait lieu dans l'''etxetik atera diren arimentzateskaratze''aménagée par le charpentier qui fera le service du pain, así como el primero de la asistencia que va a fallecerdu vin et du café eventuellement. En estos dos últimos casoseffet, vemos claramente cómo se expresan tanto una solidaridad como un vínculo entre el aquí y ahora por ce repas peut être modeste mais prendre également les allures d'un lado y este otro lugar que acoge nuestras almasvéritable banquet.
Todo ello se producía en En principe la casaprière, cerrándose así amorcée par le chantre ou le premier voisin, voire le curé s'il est invité, y met un cicloterme. On peut l'adresser pour le défunt seulement mais on peut y associer les morts de sa maison, ''etxetik atera diren arimentzat'', ainsi que le premier de l'assistance qui va mourir. Dans ces deux derniers cas on voit bien comment s'affirme à la fois une solidarité et une chaîne entre l'ici et le maintenant d'une part et cet ailleurs investi par nos âmes.
== El luto ==Tout ceci se déroulait « dans la maison » : un cycle se bouclait.
En el periodo de luto las convenciones sociales de la época pesaban mucho e imponían la manera de comportarse. El periodo de luto se señalaba mediante signos exteriores que se iban abandonando paulatinamente (salvo en el caso de las abuelas, ''amatxi'', que siempre hemos conocido vestidas de negro); la duración de este periodo y su intensidad dependían sobre todo de la naturaleza del difunto (niño, adulto) y del vínculo que unía a él.== Le deuil ==
Parece que los primeros tiempos del luto estaban marcados por ceremonias organizadas por mujeres. Existieron también “misas Ce théme est d'une grande banalité, les conventions sociales de l'époque ont pesé lourdement et imposé des façons de vecinos” cuyo recuerdo apenas se vislumbrafaire. Estas ceremonias se hacían menos frecuentes a partir La période de deuil était marquée par des signes extérieurs que l'on rompait progressivement (sauf pour les ''urthe buruko mezaamatxi'', que nous avons toujours connues vêtues de noir) ; la clásica “misa durée de cabo cette période, son intensité, étaient surtout fonction de año”la nature du défunt (enfant, adulte) et que l'on avait avec lui.
== Leyendas en torno a Les premiers temps du deuil semblent avoir été marquées par des cérémonies organisés par des femmes. Il y eut aussi des « messes de voisins » dont on ne perçoit guère que le souvenir. Ces cérémonies deviendront moins fréquentes à partir d'''urthe buruko meza'', la muerte ==classique « messe du bout de l'an ».
No existen “leyendas sobre == Légendes sur la muerte” propiamente dichas en este territorio, a lo sumo, algunas historias estereotipadas sobre ''arima erratiak'' así como tópicos y prácticas alejadas de cualquier racionalidad. Es raro que ''Herioa'' se perciba como una entidad y que algún informante la describa. Un ritual funerario arraigado y estructurado hace que se asimile el momento fatal, y el paso de la casa, ''etxea'', a la morada eterna.mort ==
Il n'y a pas à proprement parler de « légendes sur la mort » dans ce pays, tout au plus quelques histoires stéréotypées sur ''arima erratiak'' ainsi que des clichés et des pratiques échappant à tout rationalité. Il est rare qu'<nowiki>'</nowiki>''Herioa'' soit perçue comme une entité et qu'on nous le décrive. Un puissant rituel funéraire a tôt fait d'assimiler l'issue fatale et nous faire regagner, par l<nowiki>'</nowiki>''etxe'', la demeure où nous sommes appelés de toute éternité. Loin de toute peur et solidaires de toute sorte de vie.
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