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Dans l'aire culturelle où s'insère la Vasconia l'inhumation a été le moyen généralement employé pour donner leur dernier repos aux restes des défunts. Ces dernières années, un nouveau procédé a fait son apparition : l'incinération, mais les familles qui y ont recours sont encore peu nombreuses et bien que parfois les cend.res soient dispersées au vent, le plus courant est de les inhumer<ref>La inhumación première incinération effectuée au crématorium du cimetière municipal de Bilbao, situé dans la localité biscayenne de Derio, s'est produite en el entorno 1991. Depuis elles ont augmenté progressivement au point de qu'en 1994 leur nombre atteignait déjà la moitié des inhumations. Il semble inévitable que partout où se produisent d'importantes agglomérations humaines et la iglesia dio el place pour les enterrements, vient à manquer, la conséquence soit le renchérissement des inhumations, et que l'incinération se répande. Auparavant il faut vaincre la résistance des parents, en particulier quand les cendres ne sont pas enterrées, dans la mesure où se perd le point de référence concret à visiter, où prier et où se souvenir des défunts. Comme nombre des transformations opérées dans les rituels funéraires celle de l'incinération a débuté dans les zones urbaines. La crémation des cadavres a aussi facilité le transport entre les lieux distants.</ref>. L'inhumation autour de cementerio al pórtico l'église a donné le nom de cimetière à son porche et ce nom a perduré lorsqu'en parlant des réunions des voisins devant l'église on disait qu'elles avaient lieu en son cimetière. Pendant des siècles, l'inhumation a été effectuée dans des sépultures situées à l'intérieur des églises, de sorte que quand cette pratique a été interdite, l'enterrement dans les cimetières a rencontré une forte résistance populaire. Lorsque finalement cette évolution s'est imposée, la sépulture de l'église a continué à prévaloir, maintenant sous une forme symbolique para rapport à l'enterrement réel au cimetière, et la plupart des rituels sont restés liés à la misma y tal designación ha perdurado cuando al referirse première. Ce n'est qu'à une époque relativement récente, à mesure que disparaissaient les sépultures dans les églises, que le cimetière a pris de l'importance du point de vue rituel. L'interdiction d'enterrer dans l'église a conduit à créer de nouveaux cimetières ou à réutiliser ceux qui existaient déjà autour des églises. Ce dernier cas de figure, majoritaire en Vasconia continentale, a las reuniones contribué à rendre habituelle la présence de visiteurs en ce lieu, à la différence de ce qui s'est produit dans la zone péninsulaire. == Inhumation à la maison == Jusqu'au premier quart de ce siècle, certains villages ont maintenu la pratique de donner sépulture aux enfants morts sans baptême sous l'avant-toit de la maison ou dans un terrain proche. L'enterrement du corps de ces enfants dans l'enceinte de la maison est aussi attesté. En Bizkaia et au Gipuzkoa, l'inhumation avait lieu autour de la maison, entre le mur de celle-ci et la ligne de gouttière<ref>José Miguel de BARANDIARAN. ''Estelas funerarias del País Vasco''. San Sebastián : 1970, p. 39.</ref>. Comme l'indiquent les derniers témoignages recueillis dans certaines enquêtes de terrain réalisées en Vasconia continentale, jusqu'au milieu de ce siècle, la coutume voulait que los vecinos realizaban ante les enfants morts-nés soient enterrés sous l'avant-toit de la iglesia maison. Cette parcelle de terrain est appelée au Pays basque continental ''andereen baratzea''<ref>Michel DUVERT. « La Maison Basque, un espace sacré » in ''Etxea ou La Maison Basque''. Saint Jean de Luz : 1979, pp. 20-21.</ref>. == Inhumation à côté de l'église == L'enterrement autour de l'église remonte loin dans le temps et il est antérieur à celui pratiqué à l'intérieur de celle-ci. L'idée de se decía procurer une tutelle efficace contre le danger d'une violation du sépulcre ou, mieux encore, le désir de bénéficier, au-delà de la tombe, de l'intercession des saints, est à l'origine de la pratique d'ensevelir les morts près de la tombe d'un martyr illustre. Au IVe siècle, même si elle était réservée aux défunts de bonne famille, la sépulture ''ad sanctos''<ref>Mario RIGHETTI. ''Historia de la Liturgia''. Tome l. Madrid : 1955, p. 972.</ref> était déjà commune. Au cours du Moyen Âge (VIIe et VIIIe siècles), dans la péninsule ibérique, rares étaient les personnes qui jouissaient du privilège d'être enterrées dans une église. Quand cela se produisait, ce privilège était lié au financement du temple par la propre monarchie ou par une grande maison noble (patrons). À cette époque les nécropoles se trouvaient autour des églises, près de leurs murs. Puis, peu à peu, une transition s'est opérée dans les coutumes et a fini par déplacer les enterrements de l'extérieur à l'intérieur des églises : «Au fil du temps, les empereurs ont revendiqué pour eux le même droit, et cette même faveur fut bientôt étendue aux évêques et aux prêtres, voire même à de simples fidèles. Les documents de plusieurs conciles confirment que tenían lugar en el cementerio jusqu'au XIIe siècle la sépulture dans les temples était réservée aux seuls évêques, abbés, ''dignis presbyteris, laicis fidelibus omnino pietate commendabilibus''. A partir du pontificat de Grégoire IX (1227-1241), une certaine liberté pour enterrer, sans distinction, les laïcs dans les églises est accordée »<ref>Eugeniusz FRANKOWSKI. ''Estelas discoideas de la mismaPenínsula Ibérica''. Madrid : 1989, p. 223.</ref>. Une fois que la coutume d'effectuer l'inhumation à l'intérieur s'est généralisée, l'emploi du cimetière jouxtant l'église s'est maintenu dans de nombreux endroits, puisque on a continué à y ensevelir les personnes de basse classe incapables de payer le privilège d'être enterrées dans l'église. == Inhumation à côté de l'église ==