Cambios

Saltar a: navegación, buscar
sin resumen de edición
L'activité qui est réalisée pendant les offices religieux sur chacune des sépultures domestiques, et en particulier sur celle de la maison du défunt le jour des obsèques et pendant la période de deuil, est subordonnée à la cérémonie qui se déroule sur l'autel principal sous la direction du célébrant. Au cours de la messe, cette subordination entre ce qui se passe sur les deux « autels », le principal et le domestique, est patente. En ce qui concerne les offrandes, elle se manifeste au moment de l'offertoire de la messe quand les donateurs s'approchent des marches de l'autel pour remettre les offrandes au prêtre après avoir embrassé l'extrémité de l'étole ou du manipule. Sur la sépulture domestique, les représentants de chaque famille allument les lumières en l'honneur de leurs ancêtres et récitent des prières pour leur âme. Parfois aussi, c'est elle qui a servi de tumulus lors des funérailles sans cercueil.
== L'offrande Offrande de lumières. Argi egitea ==
Une coutume profondément enracinée dans le village basque et qui a été pratiquée jusque dans les années soixante —réforme liturgique suite au Concile Vatican II— a été d'offrir de la lumière aux morts. Pendant la célébration des offices funèbres, autrefois, de nombreuses bougies et chandelles étaient allumées sur la sépulture que la maison possédait à l'église paroissiale et y restaient ainsi longtemps après les obsèques.
Pendant la messe de funérailles avait lieu le rituel suivant au moment de l'offertoire : une des femmes de la sépulture domestique du défunt, ou la'' andere serora ''ou benoîte en son nom, se rapprochait de l'autel en portant l'offrande pour la remettre au prêtre avec, sur elle ou dans l'autre main, une lumière. Le prêtre descendait de l'autel pour recevoir l'offrande et lui faisait embrasser l'étole ou le manipule, après quoi tous deux revenaient à leur place.
== Les offrandes Offrandes d'argent sur la sépulture. Errespontsuak ==
Responso est le nom communément donné aux petites aumônes qui étaient déposées sur la tombe ou à l'extérieur de l'église et que l'on donnait ensuite au curé pour qu'il fasse une prière pour l'âme du défunt. Pour désigner ce geste, mélange d'aumône et d'oraison, l'expression fréquemment employée était «sacar responsos».
À chaque oraison récitée (répons) correspondait une petite rétribution, de sorte que le nombre de prières dépendait de la somme donnée. Ces offrandes en argent ont peu à peu supplanté les pains qui auparavant étaient déposés sur la sépulture dans le même but.
{{DISPLAYTITLE: XVII. LES OFFRANDES ET LES CONTRIBUTIONS ORAISONS SUR LA SÉPULTURE. ARGIAK, OLATAK, HILOTOITZAK}} {{#bookTitle:Rites Funéraires au Pays Basque|Ritos_funerarios_en_vasconia/fr}}
127 728
ediciones