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Preambulo Medicina popular en vasconia/fr

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[[File:5.1_Hierbas_medicinales_de_la_botica_de_Obanos_Primera_edad_del_siglo_XX.png|frame|Hierbas medicinales de la botica de Obanos (N), primera mitad del s. XX. Fuente: M<sup>a</sup> Amor Beguiristáin, Grupos Etniker Euskalerria.]]
Malgré le progrès et l’extension de la méde­cine médecine scientifique, des éléments magiques per­durent perdurent encore dans la mentalité populaire. L’un d’entre eux, amplement répandu, con­siste consiste à appliquer un traitement pendant un nombre déterminé de jours, toujours impair. Un autre exemple est constitué par les prati­ques pratiques pour éliminer les verrues ou les hémo­rroïdes hémorroïdes avec des plantes, des graines ou de petits fruits représentant les verrues, que l’on dissimule ou l’on porte sur le corps de sorte qu’en séchant les verrues aussi s’assèchent. Ces pratiques largement connues sont encore utilisées par certains de nos informateurs d’un certain âge. Ceci est encore plus évident avec certaines croyances à caractère religieux. La coutume de porter le cordon de San Blas, par exemple, reste aujourd’hui amplement répan­duerépandue.
La généralisation du système sanitaire a entraîné un changement dans le comporte­ment des gens. Aujourd’hui, lorsqu’une personne se sent mal, elle s’adresse immédiate­ment à un médecin et s’en remet à lui. Le médecin détermine de quelle maladie souffre le patient et lui prescrit un traitement ou diri­ge le patient à un échelon supérieur censé dis­poser de plus de moyens et de connaissances, c’est-à-dire l’envoie à un spécialiste. Ce com­portement, si naturel aujourd’hui, suppose un important changement de mentalité. Autre­fois, les gens allaient seulement chez le guéris­seur, ou plus tard chez le médecin s’ils consi­déraient que le mal dont ils souffraient était suffisamment important pour ne pas céder avec leurs propres moyens. Celui qui se sentait mal était responsable de lui-même, il avait les connaissances et les moyens suffisants pour se traiter et essayer de se guérir ou, du moins, il pouvait obtenir ces connaissances et ces moyens dans son entourage proche. De plus, grâce à cette attitude il concédait une trêve à son corps, c’est-à-dire qu’il faisait confiance à la capacité de celui-ci de se guérir lui-même.
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