Cambios

Saltar a: navegación, buscar

Preambulo Medicina popular en vasconia/fr

16 bytes eliminados, 10:50 3 ene 2018
sin resumen de edición
Malgré le progrès et l’extension de la médecine scientifique, des éléments magiques perdurent encore dans la mentalité populaire. L’un d’entre eux, amplement répandu, consiste à appliquer un traitement pendant un nombre déterminé de jours, toujours impair. Un autre exemple est constitué par les pratiques pour éliminer les verrues ou les hémorroïdes avec des plantes, des graines ou de petits fruits représentant les verrues, que l’on dissimule ou l’on porte sur le corps de sorte qu’en séchant les verrues aussi s’assèchent. Ces pratiques largement connues sont encore utilisées par certains de nos informateurs d’un certain âge. Ceci est encore plus évident avec certaines croyances à caractère religieux. La coutume de porter le cordon de San Blas, par exemple, reste aujourd’hui amplement répandue.
La généralisation du système sanitaire a entraîné un changement dans le comporte­ment comportement des gens. Aujourd’hui, lorsqu’une personne se sent mal, elle s’adresse immédiate­ment immédiatement à un médecin et s’en remet à lui. Le médecin détermine de quelle maladie souffre le patient et lui prescrit un traitement ou diri­ge dirige le patient à un échelon supérieur censé dis­poser disposer de plus de moyens et de connaissances, c’est-à-dire l’envoie à un spécialiste. Ce com­portementcomportement, si naturel aujourd’hui, suppose un important changement de mentalité. Autre­foisAutrefois, les gens allaient seulement chez le guéris­seurguérisseur, ou plus tard chez le médecin s’ils consi­déraient considéraient que le mal dont ils souffraient était suffisamment important pour ne pas céder avec leurs propres moyens. Celui qui se sentait mal était responsable de lui-même, il avait les connaissances et les moyens suffisants pour se traiter et essayer de se guérir ou, du moins, il pouvait obtenir ces connaissances et ces moyens dans son entourage proche. De plus, grâce à cette attitude il concédait une trêve à son corps, c’est-à-dire qu’il faisait confiance à la capacité de celui-ci de se guérir lui-même.
D’une certaine manière, nous avons laissé notre santé -ou plutôt notre maladie- aux mains des médecins et de ceux qui décident des politiques sanitaires. Ce n’est que depuis récemment que l’on observe une volonté croissante d’instruire la population sur les règles à suivre pour conserver la santé. Une anomalie a toutefois dû se produire dans notre société pour que des campagnes à caractère informatif et éducatif soient néces­saires pour atteindre cet objectif.
127 728
ediciones