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<div style="margin-left:Nik hain bitxi kausitu nuen jestu hori, nun irria eskapatu baitzitzaitan. Osabari gaitzitu zitzaion ene irri zozoa eta zarta bat eman zautan, harenganik ukan dudan bakarra, 1911-ko martxoaren 27-an. 0cm;"></div>
<div style="margin-left:(Recuerdo que cuando murió mi abuelo en Ithorrotze había un cruce de caminos frente a una casa que llamábamos ''Serorateia0cm; ''allí un vecino nuestro quemó un montón de paja a la hora de conducir el cadáver a la iglesia. Más tarde pregunté al vecino para qué había hecho ese fuego y me contestó: «El fuego borra el rastro del camino, y si el alma de tu padrino anduviera errante de seguro que no encontraría el camino de vuelta». "></div>
<div style="margin-left:Pero todavía guardo memoria de otra costumbre que conocí en esa misma ocasión. Todos los asistentes al entierro fueron invitados al banquete. Los familiares comimos juntos en una sala de la parte de arriba de la casa. Los demás comieron en la pieza de la casa que llamábamos ''borda. ''Después de la comida nos avisaron que abajo iban a iniciarse los rezos y bajamos cada uno con nuestro vaso: en cada vaso debíamos dejar el equivalente a un dedal de vino. Yo tenía diez años y estaba muy inquieto. 0cm;"></div>
<div style="margin-left:Al entrar nosotros en la ''borda, ''se pusieron en pie todos los comensales, cada uno con su vaso en la mano y las sirvientas retiraron los manteles de la mesa. El chantre Victor Coustau de la casa Erretoraenea se descubrió la cabeza y todos vaciaron el vino derramándolo sobre la mesa0cm; yo también hice lo mismo que los demás. Después mojaron las yemas de los dedos de la mano derecha en ese vino como si se tratara de agua bendita y se santiguaron. "></div>
<div style="margin-left:Me pareció tan raro ese gesto que se me escapó la risa. A mi tío no le cayó bien aquella risa mía inoportuna y me dió un sopapo, el único que recibí de él. Era el 27 de Marzo de 1911. 0cm;"></div>
<div style="margin-left:Más tarde llegué a preguntar al difunto Victor Coustau el porqué de aquel derrame del vino y no conseguí de él otra explicación que ésta: «Nuestros ancianos así lo hacían». Nadie podrá quitarme de la cabeza que aquella costumbre pagana que los romanos llamaban ''libatio ''ha continuado en Ithorrotze y Olhaibi, si bien un poco cristianizada ya que se le añadió el signo de la cruz). 0cm;"></div>
<div alignstyle="centermargin-left:0cm;"><nowiki>* * *</nowiki></div>
<div style="margin-left:0cm;"></div> <div style="margin-left:0cm;"></div> <div style="margin-left:0cm;"></div> Le retour du cortège funèbre, ou du moins des membres du deuil familial, à la maison mortuaire, faisait autrefois partie de l'ensemble des rites funéraires. Les enquêtes réalisées par Barandiarán et ses collaborateurs dans le premier quart de ce siècle sur les « croyances et les rites funéraires » reflètent une société dans laquelle la maison et son groupe domestique jouent un grand rôle dans les rites funéraires et, de fait, ces derniers commencent et prennent fin dans la maison mortuaire. Cette pratique a pu être observée dans tous les territoires de Vasconia. C'était ainsi le cas dans les années vingt à Galarreta (A lo largo del presente siglo), où après l'ensevelissement du cadavre au cimetière, les gens « reviennent à l'église et prient sur la sépulture de la maison du défunt. Ensuite le curé, accompagné du sacristain (qui porte la croix) et des personnes qui forment le cortège funèbre, revient à la maison mortuaire pour y sobre todo réciter une prière, puis retourne immédiatement à l'église. Les parents du défunt invitent à déjeuner, si l'enterrement a eu lieu le matin, ou à goûter, s'il a eu lieu l'après-midi, tous les parents, les étrangers et une ou deux personnes de chaque maison du village »<ref>BARANDIARAN, José Miguel de. « Creencias y ritos funerarios en su segunda mitadOrozko, Ziortza (Zenarruza), Kortezubi, Otazu, Ataun, Arano, Ziga (Baztan), Otxagabia » in ''Anuario de Eusko Folklore''. Tome III. Vitoria : 1923, pp. 57 et 59.</ref>. À Ziga (Baztan-N), selon la même enquête (1923), les parents, ''barrides'' et les gens venus de loin, revenaient à la maison du défunt en respectant rigoureusement l'ordre de parenté. Tous étaient remerciés par un repas<ref>BARANDIARAN, José Miguel de. « Creencias y ritos funerarios en Orozko, Ziortza (Zenarruza), Kortezubi, Otazu, Ataun, Arano, Ziga (Baztan), Otxagabia » in ''Anuario de Eusko Folklore''. Tome III. Vitoria : 1923, p. 132. </ref>. À Beasain (G), jusque dans les années trente, le cortège revenait à la maison du défunt en formant une file derrière le maître de maison vêtu d'une cape et d'un haut de forme. Un des informateurs de cette localité a ainsi dû présider à l'âge de 10 ans, étant l'aîné des hommes qui restaient dans la maison, le cortège de funérailles de son père. Il se souvenait que sa mère avait dû relever le bas de la cape pour qu'elle ne traîne pas et bourrer le chapeau pour qu'il ne s'enfonce pas sur sa tête. Ce cortège était composé des membres de la maison, ''etxekoak'', et des parents venus d'autres villages pour lesquels un grand repas était préparé dans la propre maison. À Zeanuri (B), les plus anciens se han operado sucesivas modificaciones souviennent que soixante-dix ans plus tôt les membres du deuil familial à l'enterrement revenaient de l'église à la maison mortuaire en el modo formant deux groupes : les hommes portant cape et chapeau et les femmes des voiles noirs. Sur le chemin de realizar el conjunto retour, arrivés à un certain endroit, les hommes retiraient la lourde cape, surtout en été. Tous prenaient part ensuite au repas de los actos funérailles qui avait lieu à la maison. Dans un travail publié dans les années vingt<ref>D. ESPAIN. « Des usages mortuaires en Soule » in ''Bulletin du Musée Basque'', VI, 1-2 (1929) p. 24</ref> il est indiqué qu'en Zuberoa, après l'inhumation, tous les invités se rendaient à la maison mortuaire où leur était offerte une collation. Antan, cette dernière se composait uniquement de pain et de fromage avec le vin de la maison, mais déjà dans les années vingt il s'agissait d'un repas. Pour terminer, le chantre ou le sacristain récitait un certain nombre de prières pour le défunt et « pour toutes les âmes qui étaient sorties de la maison », mettant ainsi fin à la cérémonie. Le retour du cortège à la maison mortuaire encore en vigueur jusqu'à il y a trois ou quatre décennies se faisait dans l'ensemble d'Euskal Herria selon diverses modalités. À grands traits nous pouvons dire que componían las exequias como dans les zones à habitat concentré où les maisons sont groupées à proximité de l'église —comme en Álava et dans la Navarre moyenne— tous les participants aux cérémonies funèbres, présidés par la croix paroissiale et accompagnés par le prêtre, revenaient à la maison d'où était sorti le cortège funèbre et, devant la porte, récitaient une prière qui mettait fin aux obsèques<ref>Les Constitutions de la Confrérie des Âmes du Purgatoire de Sangüesa (N), rédigées en 1798, se font écho de cette pratique lorsqu'elles prescrivent qu'après la messe de funérailles ses membres se ha consignado rendront à la maison du défunt pour y réciter le répons.</ref>. La famille du défunt offrait à ces assistants, à la porte de la maison, une collation de pain et de vin, qui, en los capítulos anterioresÁlava, reçoit le nom de ''caridad''. Una Puis, à l'intérieur de estas alteraciones ha sido precisamente la anulación del regreso del cortejo fúnebre a maison, les parents du défunt prenaient part au repas de funérailles. Dans les régions à habitat dispersé —Pays basque continental, Gipuzkoa, la Montagne navarraise et Bizkaia—, c'était les parents composant le deuil qui revenaient en cortège à la casa maison mortuaire où les attendait le banquet préparé pour l'occasion. Les autres assistants à l'enterrement recevaient, après les funérailles, une collation sous le porche ou à proximité de donde partiól'église.