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TRANSPORTE ANIMAL. EL CARRO GURDIA/fr

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__TOC__== La charrette, gurdia. La galera ==
La charrette est depuis toujours le véhicule de transport le plus utilisé en campagne dans une aire très étendue qui s'étend au-delà de la Vasconia, voire de l'Espagne.
La charrette tirée par une paire de bœufs, et plus généralement de vaches, était le moyen de transport traditionnel pour les grandes charges de foin, de fumier, de chaux, de blé, de bois, de pierre ou d'autres matières avant la mécanisation des campagnes avec les tracteurs. Dans les zones méridionales de Vasconia, comme les charrettes étaient habituellement tirées par des chevaux ou des mulets, leur structure variait et elles disposaient de deux brancards, entre lequel se situait l'animal.
== La narria, lera ==
Avant la narria ou la ''lera'', selon ce qui a été noté dans certaines localités, un moyen de transport plus primitif a été connu. Il consistait à traîner directement l'objet ou à le faire sur une branche d'arbre ou sur des branches formant une espèce de surface où le déposer.
Nos enquêtes ont constaté l'emploi dans le passé d'engins de transport dépourvus de roues en raison de l'orographie, car transporter des charges sur une pente accusée avec une charrette à roue présente le risque qu'elle verse ou qu'elle renverse les animaux qui la tirent.
== Le joug, uztarria ==
Le joug était fabriqué par un spécialiste ou un artisan local sur mesure pour une paire donnée de bœufs. C'est pourquoi il fallait toujours placer les animaux dans la même position, car chacun a une forme différente et la force du joug repose sur l'encornure des animaux. Le changement de bœufs entraînait l'obligation d'ajuster le joug (Elgoibar-G) pour qu'ils ne se blessent pas (Agurain-A) et, si cela ne suffisait pas, il imposait la fabrication d'un joug neuf (Agurain-A; Beasain, Elgoibar-G). À Elgoibar, ils signalent que souvent les jougs cassaient par la veine du bois parce que l'une des bêtes avait tiré plus fort que l'autre à un moment donné. Mais il existait un joug de rechange au cas où le joug habituel casserait.
À côté des deux accroches intérieures il y avait deux trous dans chacun desquels on fixait l'extrémité de jointure, appelée ''herea'' ou ''hedea''. Le trou central servait à articuler ou à accrocher au joug un amblet, sorte d'anneau appelé ''urterea'' ou ''urtedea'', en bandes de cuir tressées. C'est là qu'était fixé le bout du timon de la charrette ou de la charrue. Le devant du joug était agrémenté de nombreuses incisions en forme de croix, fleurs et, parfois, de têtes de bœuf stylisées.
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