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PORTADORES DE OFRENDAS EN EL CORTEJO/fr

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Comme l'ont montré les enquêtes sur le terrain, il était autrefois courant que les participants au cortège funèbre, qu'il s'agisse des parents ou des voisins, portent des offrandes. Les femmes, du pain ou de la cire, et les hommes, des cierges, et tant les uns que les autres, des lumières. Les enfants marchaient souvent en tête en portant des bougies, de même que les membres de confrérie et les parents qui flanquaient le cercueil. Les femmes apportaient des bâtons de cire enroulés en spirale sur une planchette pour la sépulture familiale et les hommes des cierges qui, après la cérémonie, étaient laissés à l'église pour le culte de la paroisse. Cette tradition s'est maintenue dans nombre d'endroits jusque dans les années cinquante et soixante. De même qu'autrefois les offrandes étaient constituées d'animaux, de morceaux d'animaux ou d'autres viandes, celles précédemment mentionnées ont été remplacées au fil des ans par des offrandes de couronnes et de bouquets de fleurs.
== La porteuse de l'offrande ==
=== La porteuse de pain. Aurrogia ===
En premier lieu figurent les villages où il a été constaté que l'offrande était constituée de pain et de cire. Il semblerait que l'offrande de pain a été peu à peu remplacée par celle de lumières sous forme de bougies ou d'éléments constitutifs de la « sépulture » symbolique et enfin par une somme d'argent.
.À Meñaka (B), en tête du cortège figurait une voisine, appelée ''aurreogije'', la porteuse de pain. Elle devait être mariée ou célibataire, selon l'état civil du défunt. S'il s'agissait d'un bébé récemment baptisé, c'était sa marraine. Elle portait sous le bras un petit panier couvert par un napperon où antan elle portait un petit pain et, au début du siècle, une pièce de monnaie de dix centimes, l'équivalent du prix d'une prière<ref>MARCAIDA, Manuel deMARCAIDA. "Creencias y ritos funerarios en Meñaka (Bizkaya)", in AEF, III (1923) p. 34.</ref>.
=== La porteuse de lumières. Ezkoanderea ===
La porteuse d'offrande remplissait la même fonction dans le cortège, qu'elle porte du pain ou des lumières. Les villages suivants sont quelques-uns de ceux où on offrait des lumières. En Vasconia péninsulaire, cette porteuse d'offrande allait en tête du cortège ou y occupait une place prépondérante. Il se peut qu'autrefois elle ait aussi ouvert le cortège en Vasconia continentale. C'est ce qui a été recueilli à Iholdi<ref>Jean HARITSCHELHAR. « Coutumes funéraires a à Iholdy (Basse­NavarreBasse-­Navarre) » in ''Bulletin du Musée Basque. ''. Nº37 (1967) p. 112, note 7.</ref> (BN), où antan la première voisine de la maison mortuaire, revêtue de son mantelet et avec un cierge à la main, ouvrait le cortège. Aujourd'hui, comme l'ont constaté les enquêtes, les informateurs ont souvenir que la porteuse d'offrandes occupait une place prépondérante dans le deuil féminin.
== Les anciennes offrandes d'animaux dans le cortège ==
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