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Página creada con «D’une certaine manière, nous avons laissé notre santé -ou plutôt notre maladie- aux mains des médecins et de ceux qui décident des politiques sanitaires. Ce n’est...»
La généralisation du système sanitaire a entraîné un changement dans le comportement des gens. Aujourd’hui, lorsqu’une personne se sent mal, elle s’adresse immédiatement à un médecin et s’en remet à lui. Le médecin détermine de quelle maladie souffre le patient et lui prescrit un traitement ou dirige le patient à un échelon supérieur censé disposer de plus de moyens et de connaissances, c’est-à-dire l’envoie à un spécialiste. Ce comportement, si naturel aujourd’hui, suppose un important changement de mentalité. Autrefois, les gens allaient seulement chez le guérisseur, ou plus tard chez le médecin s’ils considéraient que le mal dont ils souffraient était suffisamment important pour ne pas céder avec leurs propres moyens. Celui qui se sentait mal était responsable de lui-même, il avait les connaissances et les moyens suffisants pour se traiter et essayer de se guérir ou, du moins, il pouvait obtenir ces connaissances et ces moyens dans son entourage proche. De plus, grâce à cette attitude il concédait une trêve à son corps, c’est-à-dire qu’il faisait confiance à la capacité de celui-ci de se guérir lui-même.
Cabe preguntarse qué esconde la creciente asistencia a los médicos de cabecera por parte de personas que se sienten solas, la frecuencia con la que se recurre a las urgencias hospitalarias por problemas que carecen de la suficiente importancia, o el creciente gasto farmacéutico hasta haber convertido muchos hogares en pequeñas farmacias. ¿Qué parte de la percepción de la enfermedad corresponde a una vertiente olvidada por la medicina actual tan tecnificada, cual es el trato humano? ¿Quién se hace cargo de escuchar el sufrimiento en unas consultas en que está calculado incluso el escaso tiempo que se dedica a cada paciente? La familia y el entorno más próximo al enfermo son quienes siguen supliendo este tipo de carencias, pero a medida que vayan cambiando los modelos sociales y de familia, este tipo de atención también se verá comprometida. Los propios médicos reconocen que la gente cuando abandona la consulta ya sale en parte curada e incluso se admite la existencia de un efecto placebo que debe tenerse en cuenta a la hora de validar los fármacos.