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Populairement, l´élément qui désigne la maladie de la façon la plus claire est la fièvre, avant même que la douleur. La fièvre indique une maladie plus importante, généralement un certain type d’infection qui, à une époque où les antibiotiques étaient inconnus, pouvait compromettre sérieusement la santé. Une fièvre importante était considérée comme signe d’une maladie grave mais les fièvres insidieuses ou récurrentes constituaient aussi une source d’inquiétude. Deux méthodes ont été utilisées pour contrecarrer la fièvre, car, selon son habitude, la médecine traditionnelle n’essaie pas de remédier aux causes qui la provoquent mais de l’enrayer. La première méthode consistait à stimuler la transpiration et la deuxième à frictionner le corps. Tout le long de cet ouvrage, nous pouvons trouver de nombreux traitements pour soigner l’infection. A ce propos, la découverte et la diffusion des antibiotiques est considérée par les gens comme la principale découverte du vingtième siècle, comme l’atteste le grand nombre de rues et de places dans notre pays qui portent le nom d’Alexander Fleming.
[[File:5.1_Hierbas_medicinales_de_la_botica_de_Obanos_Primera_edad_del_siglo_XX.png|frame|center|Hierbas medicinales de la botica de Obanos (N), primera mitad del s. XX. Fuente: M<sup>a</sup> Amor Beguiristáin, Grupos Etniker Euskalerria.]]
Malgré le progrès et l’extension de la médecine scientifique, des éléments magiques perdurent encore dans la mentalité populaire. L’un d’entre eux, amplement répandu, consiste à appliquer un traitement pendant un nombre déterminé de jours, toujours impair. Un autre exemple est constitué par les pratiques pour éliminer les verrues ou les hémorroïdes avec des plantes, des graines ou de petits fruits représentant les verrues, que l’on dissimule ou l’on porte sur le corps de sorte qu’en séchant les verrues aussi s’assèchent. Ces pratiques largement connues sont encore utilisées par certains de nos informateurs d’un certain âge. Ceci est encore plus évident avec certaines croyances à caractère religieux. La coutume de porter le cordon de San Blas, par exemple, reste aujourd’hui amplement répandue.