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Pour notre part, en tant qu’ethnographes nous sommes conscients, sans toutefois disposer encore de preuves suffisantes pour le démontrer, que certaines pratiques et certains savoirs populaires observés s’inscrivent dans un passé très lointain. Déjà Barandiaran publiait dans les années vingt du siècle dernier un article intéressant sur ce thème<ref>José Miguel de BARANDIARAN. “Paletnografía vasca” in ''Euskalerriaren Alde'', X (1920) pp. 182-190, 224-252 y 253-470.</ref>.
Une fois collectées, ces informations sur le maintien de la santé et sur les soins nous permettent permettent d’entrevoir un passé distinct du temps présent et difficile à décrire en détail par manque manque d’information suffisante. Il nous est toutefois toutefois loisible de nous en approcher.
Dans la mentalité populaire, il existe une relation intime entre la santé et l’environnement naturel. On parle de l’influence de la lune et plus concrètement des phases lunaires sur plusieurs aspects en relation avec la maladie et le cycle vital. On parle également de l’influence de l’environnement sur la santé, et pas uniquement de facteurs aussi évidents que la température mais aussi des vents ou de l’air nocturne. De la même façon, des vertus curatives étaient autrefois –et de nos jours encore dans certains cas– attribuées à un élément aujourd’hui considéré comme anodin, l’eau, en raison du simple fait d’avoir été obtenue dans un lieu déterminé ou un jour précis du cycle annuel. En définitive, beaucoup de ces pratiques reflètent une conception du corps vu non comme une entité isolée mais comme une entité pleinement insérée dans le monde qui l’entoure.