127 728
ediciones
Cambios
sin resumen de edición
Tout au long du vingtième siècle, la médecine scientifique a connu une extraordinaire progression, qui s’est accélérée chaque décennie, et cela au détriment des pratiques basées sur la médecine traditionnelle. Des instances autorisées en sont pourtant venues à affirmer qu’“il y a très peu d’erreurs dans la médecine populaire; dans de nombreux cas, leur utilisation (des plantes) est justifiée par les propriétés qu’elles possèdent selon la littérature scientifique. Et dans le cas des quelques plantes que nous avons sélectionnées pour vérifier (...), parce que leurs propriétés ne figuraient pas dans ces textes en dépit de leur fréquente utilisation dans des lieux géographiquement dispersés, leur action supposée a pu être prouvée»<ref>Margarita FERNÁNDEZ. “Medicina popular navarra” in ''Zainak. Cuadernos de Antropología-Etnografía'', XIV (1997) p. 35.</ref>.
La fonction remplie autrefois par les guérisseurs guérisseurs constitue un aspect intéressant de la médecine populaire. Les personnes qui avaient la capacité de guérir jouissaient d’une considération importante avant que ne se généralise le personnel sanitaire doté d’une formation scientifique. Les guérisseurs appartiennent appartiennent à des sagas familiales, ce qui donne lieu à une transmission familiale du savoir, de personne à personne. Mais aussi bien ces guérisseurs guérisseurs que d’autres personnes liées à la guérison guérison des maladies ont perdu leur rôle de premier premier plan au fil du vingtième siècle, au fur et à mesure que le personnel sanitaire croissait en nombre et occupait leur place. Aujourd’huiAujourd’hui, certes, ils restent présents, même si leur importance n’est plus la même. Ceux qui s’adressent s’adressent à eux le font généralement pour traiter traiter une maladie qui résiste à la médecine conventionnelleconventionnelle. Actuellement, nous observons aussi un essor des consultations relevant de disciplines étrangères à la médecine allopathique allopathique comme la naturopathie, l’homéopathie, les massages, la diététique et la beauté, les herboristeriesherboristeries, etc...
Autrefois, on gardait à la maison des remèdes pour soigner de petites blessures, des onguents pour les brûlures et des plantes pour faire des inhalations ou préparer des infusions. Les remèdes d’origine végétale jouissaient d’une grande faveur. Dans le jardin familial, certaines plantes étaient cultivées à des fins thérapeutiques mais la majorité des simples étaient cueillis dans les champs ou à la montagne. Pour que leur efficacité soit plus importante, certaines de ces plantes devaient être cueillies à des occasions spéciales, le jour le plus propice étant peut-être le matin de la Saint-Jean, avant que le soleil ne se lève.