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AMORTAJAMIENTO. HILAREN BEZTITZEA/fr

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== Lavage et enveloppement dans le linceul ==
Dans la société basque, ce sont les voisins, ''auzokideak'', qui se chargeaient de secourir la famille dans laquelle se produisait une mort. Actuellement, ils s'offrent dans de telles circonstances, mais timidement, «par « par respect et pour ne pas déranger»déranger ». Quand leur présence est demandée, personne ne se refuse.
En règle générale, ce sont les femmes qui enveloppent le corps dans le linceul. La première voisine demandait souvent l'aide d'un homme ou d'autres voisines pour le bouger et le préparer comme il se doit.
Actuellement, on peut dire que ce sont les familles qui font face aux tâches de mise au linceul avec l'aide des professionnels sanitaires ou funéraires, sans que pour autant le voisinage se retire si son aide est demandée.
=== Modes de laver le cadavre. Gorpu-garbitzea ===
En général, le lavage du cadavre était et reste sommaire ; il s'agit de nettoyer les parties du corps où les effets de l'agonie sont les plus visibles : visage, mains et pieds. Seulement dans les cas où, à cause d'une maladie ou pour tout autre motif, le malade s'est "taché" au dernier moment, ''libratzen danian'' (Azkaine-L), on lave complètement le cadavre, en général à l'eau et au savon.
En règle générale, on utilisait des serviettes ou des chiffons propres, ''zapiak'', pour le lavage. Cette opération avait habituellement lieu par terre, sur un drap, tandis que les hommes disposaient une planche sur le lit ou démontaient celui-ci s'il le fallait pour installer la chapelle ardente.
Le tout, de même que la mise au linceul, devait être fait "« à chaud"», car sinon l'opération était très difficile.
== Objets qui accompagnent le cadavre ==
Une autre coutume fréquente consistait à placer au défunt ou à la défunte le scapulaire ou une médaille de la congrégation ou de la confrérie à laquelle il ou elle avait appartenu dans sa vie. Les plus courants étaient les scapulaires du Carmen, du Tiers Ordre franciscain, les médailles des congréganistes mariaux et les rubans des Filles de Marie.
=== Bulles des défunts. Hilen buldak ===
En Vasconia péninsulaire, une grande importance religieuse était accordée autrefois à la «Bulle « Bulle des défunts » que l'on pouvait se procurer dans toutes les églises, de même que la Bulle de Croisade<ref>La Bulle de Croisade est un privilège papal concédé au XVIe siècle au Royaume d'Espagne. Elle était proclamée chaque année dans les églises et s'achetait pour une aumône proportionnelle aux ressources. Celui qui la prenait se rendait digne de diverses grâces et faveurs. Parmi ces dernières figuraient l'exemption de la loi générale de jeûne et abstinence et l'application d'une indulgence plénière en cas de mort. Ce dernier document était populairement appelé «Bulle « Bulle des défunts»défunts ».</ref>. En vertu de cette bulle, l'Église concédait une indulgence plénière en faveur de l'âme du défunt à laquelle elle s'appliquait. Pour cela, le donateur devait se confesser et communier avant huit jours.
En Bizkaia et au Gipuzkoa, c'était généralement la famille du défunt qui retirait les formulaires de bulle (''sumarios''sommaires) de l'église pour les déposer sur une petite table de la chambre mortuaire. Les personnes qui s'y rendaient pouvaient, si elles le voulaient, en prendre un et le déposer sur le cercueil en laissant sur un plateau l'argent correspondant qui était ensuite remis au curé. En Navarre, la famille achetait les bulles des défunts chez le curé et les donnaient directement aux responsables de fermer le cercueil pour qu'ils les placent en son intérieur.
=== Objets profanes ===
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