Cambios

Saltar a: navegación, buscar

CREENCIAS Y COSTUMBRES/fr

8 bytes añadidos, 07:06 12 jul 2019
sin resumen de edición
== De la procréation ==
Les croyances citées plus haut, recueillies dans la zone de Gernika (B), relatives à l'influence des périodes lunaires sur le sexe des futurs poulets sont équivalentes aux résultats en matière de fécondation, tant au début de la nouvelle lune qu'à la pleine lune, pour toutes les espèces animales. Elles concernent aussi les anomalies de naissance des petits qui peuvent se produire si la fécondation a lieu un «día rebelde» « día rebelde » (jour rebelle), autrement dit à la nouvelle lune ou à la pleine lune.
== Des changements atmosphériques ==
L'observation du comportement des animaux et, pour ce qui concerne ce chapitre, des animaux domestiques, a permis aux bergers et aux éleveurs de prédire le temps atmosphérique. Quelques-unes des informations recueillies ici peuvent avoir une justification empirique, mais la plupart semblent de l'ordre des croyances.
Les bergers d'Ataun (G) considéraient que la brebis possédait un instinct raffiné pour connaître à l'avance les variations atmosphériques. Quand en hiver elle secouait et faisait sonner sa cloche, on disait que le lendemain il ferait mauvais temps. Quand ces animaux, dans le parc ou dans le troupeau, se mettaient à jouer, le lendemain serait un jour de vent du sud. Si, en pâturant en montagne, elles tendaient à descendre, un orage s'annonçait ; en revanche si elles montaient, il allait faire beau temps. Las anciens disaient que si la brebis se mettait à manger de l'ajonc le soir, le lendemain il neigerait, tandis que si elle mangeait peu au crépuscule, le lendemain il ferait beau temps<ref>Juan de ARIN DORRONSORO. «Notas « Notas acerca del pastoreo tradicional de Ataun. II parte» parte » in AEF, XVI (1956) pp. 78-79.</ref>.
== Coutumes liées au deuil ==
À Heleta (BN), on retirait les sonnailles aux vaches pendant un an et à Armendaritze (BN) environ six mois. À Izpura (BN) jusqu'au milieu des années quarante, aux vaches et aux brebis pendant un mois.
À Zeanuri, Carranza (B) et Zugarramurdi (N), on enlevait sonnailles et cloches aux animaux domestiques. À Orozko (B), aux brebis et aux vaches ; quand celui qui mourait était le père, on les retirait à toutes les brebis, mais si c'était la mère on en laissait une à un animal, le meilleur. Cette coutume, qui s'est perdue vers les années trente, reste en vigueur comme expression familière ; ainsi, en voyant passer un troupeau sans cloches, il est normal de demander à son propriétaire : «''Lutuan daukazuz ala…''?» (¿Es que les tienes de luto?)(Este-ce que tu les gardes en deuil?). Une des informatrices signale que voir passer les brebis sans que sonnent les cloches serrait le cœur.
À Bernagoitia (B), si la famille était en deuil et il fallait partir en transhumance, par respect pour le défunt, pendant huit ou dix jours on ne mettait pas de cloches aux brebis ou on les retirait si elles en portaient. Ce n'était pas le cas quand elles étaient à la ferme.
== Présages et sorcières ==
À Valcarlos (N), le coq est considéré comme le gardien de la maison qui avertit de la présence de sorcières ; s'il chantait avant minuit, cela signifiait qu'elles rôdaient à proximité. Les gens de la maison se levaient et jetaient trois grains de sel dans le feu avant qu'il ne chante pour la troisième fois ; avec cela ils pouvaient dormir tranquilles. Outre ce remède, ils utilisaient aussi pour les conjurer la formule suivante : «''Pues, pues, aparta Satán / berrehun iztapetan!» (Allez, allez, Satan, va-t-en !).''
En Aezkoa (N), on croyait que si le coq chantait peu avant minuit, les sorcières rôdaient tout près. Si on disposait d'une chandelle bénite, il fallait l'allumer et jeter du sel dans le feu.
127 728
ediciones