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CULTIVO DE ARBOLES FRUTALES/fr

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== Introduction ==
 
Les fruits ont constitué une part importante du régime alimentaire, du moins chez les informateurs les plus âgés. C'est pourquoi la plupart des maisons disposaient d'un bon nombre d'arbres fruitiers. La stratégie consistait à planter le plus grand nombre d'espèces et, au sein de chacune, de multiplier les variétés afin de garantir un volume suffisant de fruits. En effet, comme la floraison et la maturation se produisent à différentes périodes et ont des limitations diverses, il est difficile que les conditions atmosphériques adverses touchent en même temps tous les arbres.
Les espèces propres aux vergers étaient et restent les poiriers, les figuiers, les cognassiers et les groseilliers. Les noyers étaient habituellement plantés près de la maison, pas toujours au verger mais plutôt dans une petite parcelle proche. Quelques cerisiers étaient aussi plantés dans ces deux types d'espace.
Les pommiers étaient un peu plus éloignés. Ils se plantaient dans des ''campas<ref>Terrain destiné à une prairie au sein d'une ''llosa'', habituellement dans la partie la plus éloignée de la maison.</ref> (prairies) au sein des ''llosas<ref>Ensemble de terrains de labour et certains aussi de pâturage, de faible surface et appartenant aux habitants d'un hameau, clos par une enceinte et commun à tous.</ref> et dans des ''cierros''<ref>Terrain communal clos par un particulier contre redevance payée à la commune, destiné dans la plupart des cas à être transformé en pâturage.</ref> (clos) et des prés généralement situés au-delà des ''llosas''. Mais il se pouvait aussi que quelques pommiers soient proches de la maison. D’ordinaire, la plupart des familles disposaient d'une pommeraie, autrement dit d'un terrain ou d'une prairie qui se trouvait “planté en pommiers”. Dans les ''campas'', ils étaient plantés en bordure et, dans les prés, dans les ''honderas'' (fonds) et dans les'' regatadas ''(près de cours d'eau).
À en juger par la situation des terrains qui portent des toponymes liés à cette culture et par les souvenirs des informateurs qui ont maintenu leur exploitation dans les décennies postérieures à la disparition massive due au phylloxéra, il semblerait que la distribution des vignes ait été similaire à celle des pommeraies.
Les fruits sont consommés frais, transformés (par exemple en dessert : pommes cuites ou compotes), en conserve (au sirop, marmelades) ou sous forme de jus fermenté (cidre, vin et dérivés).
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