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Jusqu'aux premières années du XXe siècle, l'outillage agricole n'a pas connu de changements importants : les layas, les charrues, les herses, les faucilles, les faux et les batteuses constituaient l'équipement indispensable aux travaux agricoles. Le processus de modernisation a été lent jusqu'au milieu du XXe siècle. La mecanización gradualmécanisation a commencé à se manifester dans les campagnes surtout sur le versant méditerranéen de Vasconia. Et même ainsi, dans certains villages à petites propriétés et terrains inclinés, il a été constaté qu'il restait toujours plus pratique d'utiliser les layas que la charrue car cette dernière, à la moindre inadvertance, tendait à sortir du terrain (Obanos-N). En revanche, ce processus est plus compliqué dans la zone océanique, où les vallées étroites et les terrains en pente font que l'introduction d'outils plus sophistiqués ou de machines ne soit pas rentable et dans certains cas impossible. La mécanisation graduelle, à partir del último cuarto del siglo XXdu dernier quart du XXe siècle, supone a signifié un paso adelante pas en avant dans la modernización del parque agrícola modernisation du parc agricole et dans l'adaptation et le renouvellement du monde rural. Mais ce même processus a contraint les agriculteurs à améliorer constamment leur équipement et à se débarrasser des instruments traditionnels utilisés par leurs pères et leurs aïeux. Ces outils, dans le meilleur des cas, finissent par orner les murs de la maison et l'espace vert devant elle ou dans un musée ethnographique. Tel qu'il a été recueilli dans nos enquêtes, le mobilier agricole est dans une grande mesure antérieur à la mécanisation des campagnes. Certains de ces outils traditionnels continuent à être employés et leur ensemble offre une ample typologie. La plupart d'entre eux étaient fabriqués par les forgerons et les menuisiers locaux. Quant aux noms, signalons qu'ils sont fréquemment locaux et qu'ils peuvent même varier d'un quartier à un autre au sein du même village. == Outils pour travailler la terre == === Layas === L'utilisation de la ''laya'' (louchet) est, semble-t-il, très ancienne parmi nous. Son usage était très commun chez les paysans du Pays basque péninsulaire. Elles sont très diverses en taille et en forme, mais il en existe deux grands types : la ''laya'' dite ''guipuzcoane'', à dents de fer très longues et manche en bois court et la ''navarraise'', plus large, à dents plus courtes (environ 35 cm) et manche en bois long. Il a aussi existé un type intermédiaire, comme le montrent des images pieuses du XVIIIe siècle<ref>José M.ª JIMENO JURÍO. "Diccionario etnográfico y Folklórico" in ''Etnografía histórica al airico de la tierra''. Pamplona : 2010, p. 376.</ref> de saint Isidore le Laboureur. Barandiaran signale que l'opinion de Th. Lefebvre<ref>Th. LEFEBVRE. ''Les modes de vie dans les Pyrénées Atlantiques Orientales''. Paris : 1933, pp. 208-210.</ref>, qui soutient que l'emploi de la laya au Pays basque date du XVIe siècle, époque à laquelle a été introduite la culture du maïs, est difficilement soutenable. Il croit invraisemblable que l'introduction de la culture de cette nouvelle céréale en provenance d'Amérique ait pu supplanter l'usage de la adaptación y renovación charrue utilisée dans les travaux de culture du blé et des autres céréales. Le laboureur, habitué à travailler ses terres avec l'antique ''goldea'' (charrue) tirée par des vaches ou des bœufs, aurait difficilement abandonné cette méthode pour confier la industria agropecuariaplus dure des tâches agricoles à ses propres forces musculaires. Debido Par ailleurs, il affirme que la croyance générale, chez les ethnologues, est que la laya est antérieure à la charrue ou ''goldea'' au Pays basque. === La houe et ses catégories === La houe a este proceso los actuales agricultores se ven obligados été l'outil agricole le plus utilisé par une partie des laboureurs<ref>Comme l'a mejorar su maquinaria signalé Barandiaran, il semble que la houe soit l'un des outils agricoles les plus anciens. Un objet en pierre polie dont la forme et la taille évoquent un fer de forma continuada y houe a desembarazarse été trouvé au dolmen de los aperos tradicionales usados por sus padres y abuelosBidartea, de la période néolithique, situé près du col d'Otzaurte (Zegama-G). Estos aperosEn basque, son nom même, aitzur, semble signifier "pierre à fil affûté", ce qui nous ferait remonter à une époque où cet instrument était en el mejor pierre.</ref>. Fabriquée autrefois par les forgeons locaux, elle est l'instrument qui représente le mieux le travail agricole. Elle s'utilisait autrefois dans le premier labourage d'un terrain destiné à la culture. Quand quelqu'un voulait s'approprier un banc de los casossable alluvial dans un méandre de rivière, acaban adornando los muros il lui suffisait de donner un ou deux coups de houe sur sa surface encore intacte pour qu'il en soit reconnu propriétaire. Nos informateurs signalent que c'est l'outil utilisé pour tous les travaux de la terre. La plupart du temps, elle se manie en la casa y su jardín delantero o terminan tenant des deux mains. Il en un museo etnográficoexiste divers modèles qui se distinguent par leur taille, leur forme et leur usage ou fonction.
''Jorraintzurra'' est une houe légère à fer large (12 cm) et court (20 cm). Son manche atteint parfois les 120 centimètres de long. Elle est utilisée au potager pour sarcler le maïs, les navets, etc. Dans ce modèle aussi, l'anneau était placé de différente façon selon l'origine de fabrication, soit la Navarre, soit le Labourd.
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