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Paysages d Iparralde trois regards

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Le démantèlement de la chaîne hercynienne avait produit des grès rouges, des sables et des argiles. Des ''flyschs ''les recouvriront en s’accumulant sur des kilomètres d’épaisseur, dans une fosse marine encadrée par une large ouverture vers l’ouest et vers l’est par la grande faille de Pampelune qui courait en direction N-E/S-W et qui ne cessa d’orchestrer les morphogenèses de ce secteur ; ces deux longs bords étaient constitués par ce qui deviendra la Galice et l’Armorique. C’est là que tous ces matériaux accumulés et non encore solidifiés, furent repris lors du ''cycle alpin. ''Ce cycle qui s’amorce, s’il verra l’orogenèse des Pyrénées actuelles, affectera un très large secteur en s’étendant vers les Alpes, le Caucase et au-delà. Cette érection entrainera le vieux socle hercynien érodé. C’est ainsi que de vieux grès rouges et des poudingues occupent actuellement le sommet de Larhun, un massif fortement déversés vers le nord lui-aussi, comme tous ces témoins de l’ère primaire.
[[File:8.15 Paisaje de Iparralde 2008.jpgJPG|framecenter|600px|Paisaje de Iparralde, 2008. Fuente: Michel Duvert, Grupos Etniker Euskalerria.|class=nofilter]]
Les mécanismes évoqués, reposent sur des collisions engendrant compressions et plissements, relayent des coulissages et des rotations des deux plaques. Ils sont des plus complexes. A l’est de la faille de Pampelune, la plaque ibérique glissera sous le front de l’eurasienne. A l’ouest au contraire, c’est la croûte océanique qui s’enfoncera dans le manteau, sous la plaque ibérique.
''2) Mendizola ou le bas pays''. Au Pays Basque cette chaîne, qui est fondamentalement un bourrelet de la plaque ibérique, finira par être recouverte en partie de sédiments où dominent schistes calcaires et flyschs. Ainsi, après le pic d’Anie, le pic d’Orhi est le dernier sommet de plus de 2000 m; il est visible depuis Bayonne. Cet abaissement des reliefs (900 m à Larhun) conjugué à une tempérance climatique, a autorisé une forêt aux essences variées, propres à cet étage montagnard où cohabitent, non sans tensions, une large palette d’activités sylvopastorales des plus anciennes.
“''Moins élevé, le relief est aussi plus pénétrable. Les Pyrénées cessent de former une masse compacte pour se résoudre en petits massifs entre lesquels s’ouvrent des vallées et s’étalent de petits bassins où l’on circule facilement''” (Taillefer). En effet ce faible relief sera dominé par les sommets érodés du socle primaire entouré d’auréoles de roches métamorphiques ; ils réapparaissant par endroits (dès le début du crétacé, avait vu Lamare). En fonction de leur hauteur, on a : Aldude (1600 m près d’Orreaga), Mendibeltz, Iguntze, Urtsua, Larhun-Bortziriak (800 m) ; le gneiss de l’Urtsua étant le plus ancien. Ils dominent un pays où Viers a pu esquisser les profils de l’Amikuze, Arberoa, Ortzaize, Baigorri et Garazi.
Partant de Zuberoa vers ''kostaldea'', ce lacis de petites hauteurs ne présente ''“aucune direction d’ensemble, mais un dédale de couloirs resserrés et sinueux''” (Lamare –voir Dupré-Moretti–): 1) il se raccorde à de profondes entailles dont certaines débouchent dans des ''ports ''faisant communiquer Iparralde et Hegoalde; 2) il va s’effaçant au-delà de l’Adour, de ses barthes et de ses terrasses quaternaires pour se perdre en direction des hautes Landes, les sédiments du Bassin Aquitain étant ici peu perturbés car déposés à la suite de l’orogenèse tertiaire; 3) il est limité à l’ouest par une ligne de rivage dominée par le ''flysch ''et ses produits de décomposition que la houle et les tempêtes, conjuguées aux ruissellements et aux infiltrations, n’épargnent pas.
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