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'''II. 174. ''NAISSANCE ET BAPTÉME: BAPTÊME'': D'OÙ PROVIENNENT LES ENFANTS D'APRÉS APRÈS LA CROYANCE POPULAIRE DES ENFANTS? QUI LES CHERCHE? '''
Quand une famille avait un enfant présentant une tare, on ne disait pas grand chose. Mais dans le village, ou dans le voisinage, on disait: ''"A! ''Ba! Jainkoaren punimendia..." ''On le disait d'autant plus facilement que dans cette famille on n'avait pas toujours "suivi le droit chemin" (d'l'allusion á à la punition de Dieu).
Il y avait des gens diminués. On les gardait á à la maison. On ne leur prétait pas une "attention particuliéreparticulière".
'''II. 182. COMBIEN DE PARRAINS ET DE MARRAINES ASSISTENT Á À LA CÉRÉMONIE? QUI PORTE LE BÉBÉ? QUELLE NORME SUITON POUR LA DÉSIGNATION DES PARRAINS? COMMENT INVITE-T-ON Á ÉTRE À ÊTRE PARRAIN OU MARRAINE? QUELS SONT LES NOMS AVEC LES QUELS LESQUELS ON DÉSIGNE LE PARRAIN ET LA MARRAINE? '''
C'est le vieux maitre maître qui est le parrain du premier enfant, la marraine étant la mere mère de la femme. On lui donne son prénom et le prénom de la marraine dans le cas d'une fille. Ensuite, pour les enfants á à venir, on choisissait parmi les oncles et tantes en fonction de leur ágeâge, ou des situations.
'''II. 182 BIS. QUI PROPOSE LE PRÉNOM DE L'ENFANT? EXISTE-T-IL DES RÉGLES RÈGLES POUR LE CHOIX DES PRÉNOMS? '''
Les prénoms les plus connus étaient: Joanes, Jakes, EñautEriaut, Guilen, Domingo, Franxua, Miguel...
Bien que les gens aient deux noms, celui de leur famille et celui de leur maison, c'est ce dernier qui était le plus usité et qui l'est encore. Il n'y avait pas de "surnom". Une jeune fille mariée ne gardait plus son nom de jeune fille, dans la vie de tous les jours.
'''II. 185. FAIT-ON DES CADEAUX Á À LA MÉRE MÈRE ET Á À L'ENFANT? QUI LES FAIT? EN QUOI CONSISTENT CES CADEAUX ET COMMENT LES APPELLE-T-ON?'''
On faisait des cadeaux pour les accouchements, mais ne prenait pas note de ces présents, alors qu'on le fait pour le mariage et l'enterrement. On marquait méme même le menu pour, á à l'occasion, faire mieux si ce n'est deux fois plus. Maintenant on se ruine "moins" car on donne des cadeaux; le plus petit cadeau actuellement est de 1.000 F. E Le témoin cite l'anecdote: "Pour X... on a donné 1.000 F , car ils avaient donné 1.000 F pour notre fils". On voit aussi cela dans la vie de tous les jours les gens s'endettent jusqu'á à la fin de leurs jours pour faire mieux que le voisin (construire la maison, changer la voiture... ).
'''II. 186. QUAND, LA MÉRE MÈRE SE PRÉSENTE-T- ELLE Á À L'ÉGLISE AFIN DE RECEVOIR LA BÉNÉDICTION "POST PARTUM"? COMMENT S'APPELLE CET ACTE? QUE PRÉSENTE LA MEREMÈRE? QUE DOIT-ELLE FAIRE OU ÉVITER DE FAIRE JUSQU'A À CE MOMENT? '''
Aprés Après l'accouchement, elles devaient en principe aller ''"elizan sartzia". ''Des personnalités fortes refusaient de le faire. Il faut dire que l'emprise du curé était tres très forte. Souvent on le consultait pour des affaires de famille dans lesquelles il n'avait pas, en principe, á à intervenir. "Les curés étaient les rois". Les curés abusaient. Dans la maison X... fi il ''y ''avait des métayers; on les appelait ''xoilak, ''ils étaient pauvres et avaient peu de moyen, six garcons garçons et une fille, en plus. Mme... aurait voulu que l'un de ses fils fasse sa communion en méme même temps que son frérefrère. Son mari, qui n'était pas riche, allait fáner faner ou travailler pour des gens moyennant une modeste retribution; il travailla ainsi un dimanche. Quelqu'un le vit et le dénonca dénonça au curé. Le curé demande á à voir la femme et lui dit que son fils ne pourra pas faire la communion á à la date convenue car son pére père travaillait le dimanche. La mere mère se plaint: sept enfants, une toute petite maison... rien n'y fait. En cachette de son mari, elle porta au curé un poulet, un kilo de sucre et du café. L'enfant pu faire la communion et depuis ce jour les ainés aînés n'ont plus mis les pieds á à l'église.
'''II. 196. ''JEUNESSE: ''EXISTE-T-IL DES GROUPES DE JEUNES GENS OU DES ASSOCIATIONS POUR CELIBATAIRES? A QUEL ÁGE LES JEUNES RENTRENT-ILS DANS CE TYPE D'ASSOCIATIONS? QUEL SONT LES FINS DE CELLES-CI?'''
On ne faisait pas des fétes pour faire se rencontrer les célibataires'''II. 196. ''JEUNESSE'': EXISTE-T-IL DES GROUPES DE JEUNES GENS OU DES ASSOCIATIONS POUR CÉLIBATAIRES? A QUEL ÂGE LES JEUNES RENTRENT-ILS DANS CE TYPE D'ASSOCIATIONS? QUEL SONT LES FINS DE CELLES-CI?'''
On ne faisait pas des fêtes pour faire se rencontrer les célibataires.
'''II. 199. ''FIANCAILLES, MARIAGE ET NOCE: ''QUELS MOYENS ET QUELLES RESSOURCES ADOPTE-T-ON POUR CAPTER LA VOLONTÉ D'UN HOMME OU D'UNE FEMME DÉTERMINÉE OU POUR S'ÉLOIGNER ET ROMPRE LES RELATIONS? '''
On ne rompait pas de fianlailles, si ce n'est pour une faute tres grave''II. 199. Souvent on réglait les situations devant des hommes de la commune''FIANÇAILLES, jugés respectables (de nos jours on irait voir un notaire). MARIAGE ET NOCE'': QUELS MOYENS ET QUELLES RESSOURCES ADOPTE-T-ON POUR CAPTER LA VOLONTÉ D'UN HOMME OU D'UNE FEMME DÉTERMINÉE OU POUR S'ÉLOIGNER ET ROMPRE LES RELATIONS?'''
On ne rompait pas de fiançailles, si ce n'est pour une faute très grave. Souvent on réglait les situations devant des hommes de la commune, jugés respectables (de nos jours on irait voir un notaire).
'''II. 201. CÉLIBAT. SES RAISONS ET SA FRÉQUENCE POUR CHAQUE SEXE (STATISTI- QUES). SORT ET MODE DE VIE DES VIEILLES FILLES. LES VIEUX GARGONS, FONT-ILS L'OBJET DE MOQUERIES? CROIT-ON QUE LE MARIAGE ET LA PROCRÉATION SONT OBLIGATOIRES? '''
'''II. 201. CÉLIBAT. SES RAISONS ET SA FRÉQUENCE POUR CHAQUE SEXE (STATISTIQUES). SORT ET MODE DE VIE DES VIEILLES FILLES. LES VIEUX GARÇONS, FONT-ILS L'OBJET DE MOQUERIES? CROIT-ON QUE LE MARIAGE ET LA PROCRÉATION SONT OBLIGATOIRES?'''  Il y avait des célibataires, souvent des cadets; autant de filies filles que de garwnsgarçons. L'ainé restait á à la maison, le second était automatiquement curé ou bonne-soeur; combien revenaient ainsi du séminaire sans vouloir continuer... L'enfant destiné aux ordres pouvait peser (financiérementfinancièrement) sur de petites maisons; on acceptait cela de bon coeur, c'était <sup>"</sup>pour le Bon Dieu".
On considérait qu'une personne célibataire avait raté sa vie. Il y a vait plus de célibataires hommes (60%).
Un homme célibataire, on disait ''gaizoa, gaixoa'', dans le sens d'un "pauvre homme"; il n'avait pas réussi á à accrocher les femmes. On dit ''donadoa, '', au célibataire.
On plaignait le couple sans enfant "''"O! Gaixo emaztia haurra nahi ta ezin ukan!" ''" Personne ne disait ouvertement qu'il ne voulait pas d'enfant; ils auraient été excommuniés... . Une famille de 5-6 enfants était une famille normale. ( "quel dommage qu'ils n'aient qu'un seul enfant" entendonentend-on).
A la femme célibataire on dit ''mutxurdina. ''. Ce n'est pas un terme péjoratif encore que 1l'on puisse dire "avoir des idées de mutxurdin". Tout autre est le qualificatif de ''mutxurdin zaharra. ''.
Autrefois, mieux valait étre être une femme mariée, et avec des enfants, qu'une femme célibataire. Quant á à l'homme célibataire, fi il était toute la vie domestique... Et puis il y avait aussi ces filies filles "placées", comme on disait, c'est á à dire "bonnes" dans des maisons. Personne n'en voulait pour ainsi dire. "J'en ai connu une qui devait se marier avec X... mais tout fut fait pour empécher le mariage. Finalement, un jour elle se maria mais elle resta toute sa vie ''gaixoa; ''; on la trainait traînait dans la boue... ", elle ne se mafia maria pas avec X... car ses parents á à lui, empéchaient le mariage. Et le curé ne resta pas inactif dans cette histoire.
Autrefois il n'y avait aucune histoire sur la mauvaise conduite possible de curés. On remarquait toutefois que de jeunes missionaires revenus d'Afrique, pouvaient se payer des voitures... et sortir toujours avec la méme même fille...
'''II. 202. LES JEUNES HOMMES, RENDENT-ILS VISITE AUX JEUNES FILLES CÉLIBATAIRES PENDANT LA NUIT? A CETTE OCCASION, PRONONCE-T-ON DES FORMULES SPÉCIALES OU ENTONNE-T-ON DES CHANSONS DÉTERMINÉES? CES VISITES, QUEL JOUR DE LA SEMAINE ONT-ELLES LIEU? '''
On racontait des histoires de famille ou autres. Ainsi, bien des hommes allaient voir des femmes les samedis soirs; on racontait les histoires en nommant les gens. Ainsi X... qui était très "coquin" faisait l'objet de plusieurs histoires. Un jour il va dans une maison voir la famille. La mère avait la chambre au bout du couloir, la fille, à l'autre. La mère entend "cric, cric, cric"; elle sort de sa chambre et dit: "''Erran Maieder; zer da zantz hori?''", alors la fille lui dit: ''"Sagiak ama" ''(la mère lui demande: quel est ce bruit, et la fille répond: des souris) enfin c'était les souliers vernis de son amoureux.
Ainsi, bien On racontait des hommes allaient voir des femmes les samedis soirs; on racontait les histoires en nommant les gensde ''laminak ''etc. Ainsi Xmais guère durant ''artho-xuritzea''.Ces histoires se racontaient plutôt lors de réunions de famille, entre adultes.Les enfants, à partir de 11 ans, écoutaient éventuellement. qui était tres "coquin" faisait l'objet Les adultes étaient friands de plusieurs ces histoires. Un jour il va dans une maison voir la famille. La mere avait la chambre au bout du couloir, la fille, á Ils disaient aussi que lorsque l'autre. La mere entend "cric, cric, cric"; elle sort on entendait tapper contre le mur de sa la chambre et dit: ''"Erran Maieder, zer da zantz hori c''?", alors était le dernier mort de la filie lui dit: famille qui venait; on l'a entendu dire plus d'"Sagiak ama" ''(la mere lui demande: quel est ce bruit, et la filie répond: des souris) enfin c'était les souliers vernis de son amoureuxune fois.
On racontait Il y avait une présence continuelle des histoires morts. Au fond de notre cour on entendait un souffle, ''laminak hatsa''etc. mais guére durant , et j''artho-xuritzeaavais une vieille tante qui venait passer la soirée avec nous. ''Ces histoires se racontaient plutót lors de réunions de famille, entre adultes. Les enfants, á partir Elle venait de 11 anschez elle à pied, écoutaient éventuellementà 150 m. Les adultes étaient friands de ces histoiresenviron. Ils disaient aussi que lorsque On devait la raccompagner car elle disait: l'on entendait tapper contre le mur ai encore entendu de la chambre, souffle et je suis sûre que c'était le dernier mort de est ''arima erratia...''" Elle nous faisait peur! On allait à deux la famille qui raccompagner. Il est vrai qu'elle venaitde perdre son mari. Dans les histoires on ne décrit jamais les morts; on ne parle que des bruits (pas des bruits liés aux animaux... ). A part les conteurs, ce sont les femmes qui racontent ce type d'histoire. Les hommes n'en parlaient jamais; le curé semblait à l'a entendu dire plus écart de cela (cette vieille tante dont il vient d'une foisêtre question, ne parla jamais au curé de ''"hatsa"). ''
Il y avait une présence continuelle des morts. Au fond de notre cour on entendait un souffle, ''hatsa, ''et j'avais une vieille tante qui venait passer la soirée avec nous. Elle venait de chez elle á pied, á 150 m. environ. On devait la raccompagner car elle disait: "J'ai encore entendu de souffle et je suis súre que c'est ''arima erratia... " ''Elle nous faisait peur! On allait á deux la raccompagner. Il est vrai qu'elle venait de perdre son mari. Dans les histoires on ne décrit jamais les morts; on ne parle que des bruits (pas des bruits liés aux animaux... ). A part les conteurs, ce sont les femmes qui racontent ce type d'histoire. Les hommes n'en parlaient jamais; le curé semblait á l'écart de cela (cette vieille tante dont il vient d'étre question, ne parla jamais au curé de ''"hatsa"). '' Il y avait des histoires á à propos des cheminées et de toutes sortes d'orifices qui faisaient communiquer la maison avec le monde extérieur. Ainsi on a en mis des chiffons dans le trou de la serrure pour ne pas ''qu'arima erratia ''passe, car ''arima (trima erratia ''pouvait entrer dans les maisons.
De toutes ces histoires il y avait une dominante: on pouvait rire, dire n'importe quoi, mais ne jamais faire allusion au curé, on ne touchait pas au curé!
Le chapelet se récitait en famille dans la cuisine. Des Dès le souper terminé, ''etxeko nausia ''se lavait les pieds dans ''bertza ''on chauffait l'eau avant d'aller á à table (quand ce n'était pas avec l'eau de la vaisselle, mais cela date d'il y a fort longtemps á à ce que l'on nous disait). Tout le monde, homme, femme et enfants se mettaient á à genoux autour de la cheminée et on récitait le chapelet sous la direction de ''1' etxeko andere. ''Cette pratique était encore connue dans l'entre-deux-guerres. Et puis tout le monde allait se coucher.
Les fácheries fâcheries étaient héréditaires, il y avait des haines entre maisons et les enfants assuraient la suite. Mais cela était autrefois (début du siéclesiècle?). Cependant certaines familles se disputaient (des maisons se disputaient).
Autrefois les gens se comportaient comme des sauvages. Il y avait des bagarres á à coups de ''makila. ''Les gens revenaient avec des balafres. Ils se battaient méme même avec les parapluies. Un jour, au retour du marché, á à la maison D... qui faisait café et bar, "'j'ai vu un homme en tuer un autre avec un parapluie. J'avais 12 ans. C'était devant la porte". L'aubergiste sortant lui disant "tu as vu ce que tu as fait? Tu te rends compte?" Les gendarmes l'amenérent amenèrent en prison. C'était une bagarre de retour de marché, entre hommes qui avaient bu. En plus ces deux jeunes étaient de familles fáchées fâchées entre elles.
Il n'y avait pas d'alcoolisme dans le village, á à vrai dire. On ne buvait que du vin; on en buvait bien. Mais de nos jours c'est tres très différent (deux cafés á à Lekumberri... ).
On surveillait 1l'héritiére héritière dans les maisons. Elle ne recevait de visite qu'en présence des parents (l'un des témoins souligne qu'il y a des barreaux de fer aux fenétresfenêtres... )
Il semble que le samedi soir ait été le jour "favorable" pour les rencontres entre jeunes, ''emaztekia; ''mais cela ne concernait qu'une catégorie d'individus.
'''II. 205. DEMANDE EN MARIAGE. EST-CE UNE COUTUME QUE LES PARENTS ARRANGENT LE MARIAGE DE LEURS ENFANTS SANS COMPTER SUR LA VOLONTÉ DE CES DERNIERS? OU, METTENT-ILS DES OBSTACLES Á À LA VOLONTÉ DE LEURS ENFANTS? '''
Le mariage était tres très souvent "arrangé" et on devait se soumettre (ou partir). C'était ainsi autrefois. En fait la décision était celle du pérepère; la mere mère comptait peu, elle s'effacaiteffaçait. C'était la reglerègle. Le pére père commandait; les maitres maîtres vieux suivaient également, il n'avaient aucune autorité. Ils étaient tres très bien traités, surtout si c'était la filie fille qui avait la maison. Mais méme même de nos jours, les personnes ágées âgées ne sont pas envoyées dans les maisons de retraite; on les soigne á à la maison. Mais de nos jours, il y a du changement. Le témoin cite la maison X... oil le vieux maitre maître est parti dans une maison de retraite.
Les vieux restaient au coin du feu. La vieille maman tricotait et raccommodait.
Le curé avait un grand poids dans les arrangements de famille. Mais il y avait aussi une question de rang, ''kunza; ''on faisait également attention au visage allongé avec le menton "en galoche", on considérait cela comme une tare, quelque chose "dans le sang" de la famille.
Instituteur et curés jouaient le role rôle de conseillers, surtout le dernier. Ceci avivait les querelles entre ''Xuri ''et ''Gorri ''d'autant plus qu'il y avait des abus de pouvoir.
Il y avait aussi les camps des ''Xuri ''et des ''Gorri. ''.
On cherchait á à marier les belles maisons et le curé jouait le role rôle d'entremetteur. Il disait au pére père de famille: il ne faut pas que ta famille se marie avec X..., il vaudrait mieux qu'elle se marie avec Y.. Les mariages étaient arrangés. Du temps de mes parents les mariages étaient faits d'office "comme les arabes" (jusqu'en 1930); le patriarche était celui qui réglait tout. La maison devait avoir un avenir: tant d'hectares, tant de cheptel...
On était tres très fier de la maison et de la famille. II Il y avait beaucoup d'orgueil. Celui qui faisait une faute dans ce systémesystème, causait la honte de tous. Il partait en Amérique.
Les fiancailles fiançailles étaient quasiment le mariage. On ne restait pas fiancés longtemps.
'''II. 207. QUELS SONT LES RAPPORTS DES FIANCÉS AVEC LES AUTRES CÉLIBATAIRES? LES JEUNES HOMMES IMPOSENT-ILS UN TRIBUT AU FIANCÉ ÉTRANGER? '''
Le fait d'étre être fiancé ne modifiait en rien son comportement vis á à vis des autres célibataires.
'''II. 209. QUELLES SONT LES CONTIDIONS QUE L'ON ÉTABLIT PAR RAPPORT AUX PERSONNES ET PAR RAPPORT AUX BIENS? '''
Le contrat était passé avant le mariage mais le nouveau venu ne commandait pas dans la maison, du jour au lendemain. Le pouvoir changeait de main petit á à petit mais ca ça ne faisait guére guère dans de bonnes conditions. Il E y avait toujours des histoires, des fácheriesfâcheries. Maintenant c'est autre chose les jeunes construisent á cóté à côté par exemple et vivent séparément ou louent une maison au village. Ces cohabitations ne se faisaient pas bien. De nos jours, en plus, les jeunes font 1l'école d'agriculture; ce n'est plus du tout comme avant. Autrefois le pouvoir du patriarche était absolu, les jeunes souffraient.
On n'était pas tenu de loger un vieil oncle ou une tante dans la maison familiale. On le faisait parfoísparfois. On connait le cas: les jeunes vivent en bas et les vieux en haut. Ils cohabitent le midi pour manger ensemble; le soir ils se contentent d'un bol de soupe, du lait, ou des chátaigneschâtaignes, etc. qu'ils préparent eux-mémesmêmes, sans l'aide des jeunes.
Les biens d'une maison doivent étre être transmis dans leur totalité. Pour cela les parents étaient préts á prêts à tous les sacrifices. Le maitre maître de maison en disposait á à sa guise cependant, sauf si c'était la femme qui était héritiérehéritière. C'est lui qui en demeurait le chef jusqu'á à sa mort et passait le relais au jeune maitre maître une fois les "arrangements" établis avant mariage, car il n'y avait jamais de testament. C'est ainsi que les parents étaient les patrons et les jeunes qui s'installaient étaient comme des domestiques; ils en souffraient beaucoup. Ils n'avaient pleine jouissance de leurs biens qu'á à la mort des vieux maitres maîtres ou quand ces derniers ne pouvaient plus gérer.
L'ainé aîné héritait d'office. Il H n'y avait pas de contestation.
Les biens d'un oncle ou d'une tante, sans enfant, étaient mis aux enchéresenchères.
On adoptait des enfants, souvent faute d'héritier. Voir 205.
Voir 205.
'''II. 211. EN QUOI CONSISTE GÉNÉRALEMENT LA DOT? EST-ELLE CONSTITUÉE AVEC LES BIENS ACQUIS OU AVEC LES BIENS RACINES DE LA FAMILLE? QUI LA PAYE? LES PARENTS DE L'ÉPOUX OU CEUX DE L'ÉPOUSE? QUAND, COMMENT ET SOUS QUELLE FORME RÉALISE-T-ON SA REMISE? '''
Autrefois (avant la premiére guerre) il y avait des usuriers'''II. Ils prétaient de l211. EN QUOI CONSISTE GÉNÉRALEMENT LA DOT? EST-ELLE CONSTITUÉE AVEC LES BIENS ACQUIS OU AVEC LES BIENS RACINES DE LA FAMILLE? QUI LA PAYE? LES PARENTS DE L'argentÉPOUX OU CEUX DE L'ÉPOUSE? QUAND, on nCOMMENT ET SOUS QUELLE FORME RÉALISE-T-ON SA REMISE?'allait pas devant le notaire. On avait aussi de l'argent gráce aux personnes parties en Amérique; les émigrés envoyaient de l'argent.
On ne pouvait pas disposer de Autrefois (avant la maisonpremière guerre) il y avait des usuriers. II fallait la transmettre avec les meubles et tout. Les Ils prétaient de l'argent, on n'etxeko nausi 'allait pas devant le notaire. On avait aussi de l'savaient combien "valait" leur bienargent grâce aux personnes parties en Amérique; les hommes seuls évaluaient. Ces vieux calculaient bien; ils savaient combien ils avaient émigrés envoyaient de terre, de bétes, etc... et ils savaient aussi les biens de leurs voisinsl'argent.
On ne pouvait faire des dotationspas disposer de la maison. Il fallait la transmettre avec les meubles et tout. Les ''etxeko nausi ''savaient combien "valait" leur bien; les hommes seuls évaluaient. Ces vieux calculaient bien; ils savaient combien ils avaient de terre, c'était courant quand un jeune se mariait on pouvait lui donner des tétes de bétailbêtes, etc... et ils savaient aussi les biens de leurs voisins.
En ce qui concerne la dotOn pouvait faire des dotations, le "patriarche" payait á 1c'autre "patriarche" la dot de son enfant en tétes de bétail ou en argent. S'il n'y avait pas d'argent, les deux hommes discutaient de la superficie de terrain pouvant remplacer la somme due. Des que cette derniére était rassemblée, alors courant quand un jeune se mariait on devait restituer la parcelle pouvait lui donner des têtes de terre considéréebétail.
En ce qui concerne la dot, le "patriarche" payait à l'autre "patriarche" la dot de son enfant en têtes de bétail ou en argent. S'il n'y avait pas d'argent, les deux hommes discutaient de la superficie de terrain pouvant remplacer la somme due. Dès que cette dernière était rassemblée, alors on devait restituer la parcelle de terre considérée.
 '''II. 213. EST-CE UNE COUTUME QUE LES FIANCÉS OFFRENT DES VÉTEMENTS VÊTEMENTS OU D'AUTRES AU- TRES OBJETS AUX PARENTS DE LEUR FUTUR ENCUESTAS ETNOGRAFICAS DE CAMPO CONJOINT? EN QUOI CONSISTENT CES CADEAUX? '''
Il n'y avait aucun cadeau entre fiancés, ni entre époux. C'était leur premier enfant qui était leur cadeau.
'''II. 214. ET COMMENT SONT PUBLIÉS LES BANS? QUELLES PRATIQUES OU QUELLES COUTUMES OBSERVE-T-ON Á À L'OCCASION DES BANS?'''
Il ne fallait pas se marier au mois de mai ni pendant la période de 1l'Avant.
On se mariait la veille á à la mairie et le lendemain á à l'église. Il n'y avait pas de simple "mariage civil".
'''II. 215. COMMENT RÉALISE-T-ON LE CHOIX DES TÉMOINS? QUELLES SONT LES OBLIGATIONS DE CES DERNIERS? '''
Les témoins étaient pris entre les cousins, les amis et les premiers voisins.
II. 217. QUI INVITE-T-ON À LA CÉRÉMONIE DE LA NOCE? QUI FAIT LES INVITATIONS?
 
Pour le mariage on faisait savoir au gens qu'ils étaient invités, on leur disait. Il faut dire que très souvent on se mariait dans le village ou dans les environs (on se déplaçait alors en bicyclette).
 
Les parents et les enfants décidaient des invités.
La liste était faite d'''IIun commun accord, avec les parents. Les invitations se faisaient de vive voix (marchés, etc. 217) tant par les parents que par les jeunes. QUI INVITE-T-ON Á LA CÉRÉMONIE DE LA NOCE? QUI FAIT LES INVITATIONS? '''
Pour le mariage on faisait savoir au gens qu'ils étaient invités, on leur disait11. II faut dire que trés souvent on se mariait dans le village ou dans les environs (on se déplacait alors en bicyclette)219. ORGANISE-T-ON DES CORTÈGES OU DES SUITES QUI ACCOMPAGNENT LES
Les parents et les enfants décidaient des invités. La liste était faite d'un commun accord, avec les parents. Les invitations se faisaient de vive voix (marchés, etc.) tant par les parents que par les jeunes. MARIÉS LORSQUE CES DERNIERS SE RENDENT À LA CÉRÉMONIE DU MARIAGE? OÙ SE RÉUNISSENT CES SUITES?
Cortège: de la maison de la mariée, si c'est l'héritière, (sinon on se marie toujours là où est la maison) à l'église. Les cortèges se faisaient classiquement dans les années 1950. En tête la mariée avec son père (ou son parrain si la fille est orpheline), en fin de cortège, le marié avec sa mère.
L'''IIemplacement est strict dans le cortège, les places étaient définiés avant le départ: tel garçon avec telle fille, etc., autant que possible on met le cava- lier avec la jeune fille qui pourrait faire la future mariée.. 219. ORGANISE-T-ON DES CORTÉGES OU DES SUITES QUI ACCOMPAGNENT LES MARIÉS LORSQUE CES DERNIERS SE RENDENT Á LA CÉREMONIE DU MARIAGE? OÚ SE RÉUNISSENT CES SUITES? '''
Cortége: de la maison de la mariée, si c'est 1'héritiére, (sinon on se marie toujours lá oú est la maison) á l'égliseII. Les cortéges se faisaient classiquement dans les années 1950. En téte la mariée avec son pére (ou son parrain si la fille est orpheline), en fin de cortége, le marié avec sa mere220. QUELS VÊTEMENTS PORTENT LES
L'emplacement est strict dans le cortége, les places étaient définiés avant le départ: tel garcon avec telle filie, etc., autant que possible on met le cavalier avec la jeune filie qui pourrait faire la future mariée..MARIÉS ET LES <sup>. </sup>PERSONNES QUI FORMENT
LEUR SUITE? QUELLES PARURES? DANS QUEL ORDRE LES SUITES VONT-ELLES À LA CÉRÉMONIE ET Y REVIENNENT?
Jusqu'en 1880 environ, les veuves étaient toujours vêtues de noir, toute leur vie. Les femmes, en ce temps, se mariaient en ''IImantaleta.220. QUELS VÉTEMENTS PORTENT LES MARIÉS ET LES PERSONNES QUI FORMENT LEUR SUITE? QUELLES PARURES? DANS QUEL ORDRE LES SUITES VONT-ELLES A LA CÉRÉMONIE ET Y REVIENNENT? '''
Jusqu'en 1880 environ, les veuves étaient toujours vétues de noir, toute leur vieIL 222. Les femmes, en ce tempsLES MARIÉS, se mariaient en ''mantaleta. ''FONT-ILS CÉLÉBRER DES
MESSES EN MÉMOIRE DES ÂMES DE LEURS
'''II. 222. LES MARIÉS, FONT--ILS CÉLÉBRER DES MESSES EN MÉMOIRE DES AMES DE LEURS ANCÉTRESANCÊTRES, PORTENT-ILS DES OFFRANDES ET DES LUMIÉRES LUMIÈRES SUR LE TOMBE FAMILIALE? QUAND PRATIQUENT-ILS CELA? '''
S'il y avait eu un deuil dans l'année ou repoussait le mariage d'un an, souvent.
II. 223. CONDUITE DU CONJOINT ADVENTI-
'''II. 223. CONDUITE DU CONJOINT ADVENTICE CE AU DOMICILE CONJUGAL. QUI L'ACCOMPAGNE? DANS QUEL ORDRE VONT-ILS? '''
Aprés Après la messe on allait á à la maison en cortégecortège. S'il y avait un appéritif, on allait á à l'auberge et on en repartait tous. Mais souvent l'appéritif reprenait dans la maison.
II. 224. YA-T-IL COUTUME D'AVOIR UNE CHARRETTE DE MARIAGE? QUELS OBJETS Y A-T-IL DANS CELLE-CI? COMMENT SONT DÉCORÉS
'''II. 224. Y A-T-IL COUTUME D'AVOIR UNE CHARRETTE DE MARIAGE? QUELS OBJETS Y A-T-IL DANS CELLE-CI? COMMENT SONT DÉCORÉS LA CHARRETTE ET LES BOEUFS OU LES VACHES QUI LA TIRENT? QUI GUIDE LA CHARRETTE? COMMENT S'APPELLE L'ORNEMENT? Y A-T-IL DES ANIMAUX QUI FONT PAR TIE DE CELUI-CI? QUI APPORTE DES CADEAUX ET QUELS CADEAUX? '''
''Presentak: ''8 á 10 jours avant la cérémonie on amenait les cadeaux en charrette, á la maison. C'était un jour sur semaine. On faisait alors un repas pour ce ''presentVACHES QUI LA TIRENT? QUI GUIDE LA CHA-eguna, ''c'est ''presentako bazkaria. ''Il n'y a, á cette occasion, que la maitresse de maison et ses invités. Les futurs mariés venaient parfois, pour le dessert par exemple. Cette pratique ne se faisait que dans les grandes maisons. A cette occasion, venaient les femmes, surtout si elles ne venaient pas au mariage; c'est une affaire ''d'etxekandere. ''
La chambre future est cirée; il y a lá les meubles neufs faits par le menuisier du village. La couturiére a bien rangé le trousseau dans lRRETTE? COMMENT S'armoire qui reste ouverte; certaine femmes (visiteuses) poussaient méme les piles de finge pour sAPPELLE L'assurer qu'il y en avait bien sur deux rangs. Tous les présents sont installés sur la table. La vieille ''etxekandere ''les montre et annonce: telle maison a donné ceci, telle maison cela, etc. ORNEMENT? Y A-T-IL DES ANIMAUX QUI FONT PARTIE DE CELUI-CI? QUI APPORTE DES CADEAUX ET QUELS CADEAUX?
''Presentak: ''8 à 10 jours avant la cérémonie on amenait les cadeaux en charrette, à la maison. C'était un jour sur semaine. On faisait alors un repas pour ce ''present-eguna, ''c'est ''presentako bazkaria. ''Il n'y a, à cette occasion, que la maîtresse de maison et ses invités. Les futurs mariés venaient parfois, pour le dessert par exemple. Cette pratique ne se faisait que dans les grandes maisons. A cette occasion, venaient les femmes, surtout si elles ne venaient pas au mariage; c'est une affaire ''d' etxekandere. ''
'''II. 226. ANNONCE-T-ON AUX ANIMAUX DOMESTIQUES LE MARIAGE DE L'HÉRITIER DE LA MAISON? QUI RÉALISE CETTE ANNONCE? COMMENT? '''La chambre future est cirée; il y a là les meubles
Bien avant neufs faits par le mariage, menuisier du village. La couturière a bien rangé le trousseau dans l'armoire qui reste ouverte; certaine femmes (visiteuses) poussaient même les piles de linge pour s'assurer qu'il y en avait bien sur deux rangs. Tous les péres se réunissaient dans présents sont installés sur la future table. La vieille ''etxekandere ''les montre et annonce: telle maison. Aprés avoir pris un bon casse-croútea donné ceci, il visitaient les lieux (établetelle maison cela, porcherie.. )etc.
II. 226. ANNONCE-T-ON AUX ANIMAUX DOMESTIQUES LE MARIAGE DE L'HÉRITIER DE LA MAISON? QUI RÉALISE CETTE ANNONCE? COMMENT?
'''II. 227Bien avant le mariage, les pères se réunissaient dans la future maison. Y AAprès avoir pris un bon casse-T-IL UNE CÉRÉMONIE SIMULANT LA VENTEcroûte, il visitaient les lieux (étable, L'ENLÉVEMENT OU LA DISPUTE ENTRE BANDES PAR RAPPORT Á LA MARIÉE? '''porcherie... ).
Lorsqu'un étranger au village venait voir sa future fiancéeII. 227. Y A-T-IL UNE CÉRÉMONIE SIMULANT LA VENTE, il était accueilli á coups de cailloux ou de báton. Il ne sL'aventurait pas seul! ENLÈVEMENT OU LA DISPUTE ENTRE BANDES PAR RAPPORT À LA MARIÉE?
Lorsqu'un étranger au village venait voir sa future fiancée, il était accueilli à coups de cailloux ou de bâton. Il ne s'aventurait pas seul!
'''II. 229. UNE PRATIQUE RITUELLE A-T-ELLE LIEU PENDANT LE BANQUET DE NOCE? OÚ A LIEU CELUI-CI? QUEL EST L'ORDRE DES PLATS? DANS QUEL ORDRE SONT PLACES LES CONVIVES? LES MARIÉS, DOIVENT-ILS SE TENIR PENDANT LE REPAS Á DES PRESCRIPTIONS DETERMINÉES? '''
Le repas était long, comme de nos jours, une demiLIEU PENDANT LE BANQUET DE NOCE? OÙ A LIEU CELUI-journée (actuellement on tend á le faire le soir, au restaurant). On se mettait á table á 1h 30 et on en sortait ver 5 h. On dansait entre les plats, on chantait... Le charpentier faisait le service du vin. CI? QUEL EST L'ORDRE DES
Le repas de mariage ressemble á celui de l'enterrement, c'est une grande féte, mais on n'invite pas aussi loin dans la parenté pour un mariage. Les voisins sont toujours invités sans exception et on prend une "cuisiniére" (femme habituée á faire des repas pour beaucoup de gens); les voisins sont pris dans le voisinage au sens large (pour la mort on n'invite que ''lehen auzoak). ''PLATS? DANS QUEL ORDRE SONT PLACÉS LES
En principe le repas a lieu le samediCONVIVES? LES MARIÉS, avec la cérémonie. Le jeudi a lieu ''presentDOIVENT-eguna: ''viennent ceux qui sont invités ce jour lá et qui peuvent aussi venir au mariage (ce qui n'est pas obligatoire). On leur offre un repas, dans la maison. Le vendredi, les voisins viennent aider; en fait, les femmes viennent aider la cuisiniére. ILS SE TENIR PENDANT LE REPAS À DES PRESCRIPTIONS DETERMINÉES?
Le jour du mariage repas était long, comme de nos jours, une demi-journée (actuellement on tend à le faire le soir, au restaurant). On se mettait à table à 1h 30 et on en plus ''d' etxeko bixkotxasortait ver 5 h. On dansait entre les plats, ''une personne on chantait... Le charpentier faisait ''katalan broxale service du vin. ''
Pour les communions Le repas de mariage ressemble à celui de l'enterrement, c'est encore le méme type de une grande fête, mais on n'invite pas aussi loin dans la parenté pour un mariage. Les voisins sont toujours invités sans exception et on prend une "cuisinière" (femme habituée à faire des repas mais avec pour beaucoup moins de mondegens); les voisins sont pris dans le voisinage au sens large (pour la mort on n'invite que ''lehen auzoak). ''
Ponle au potEn principe le repas a lieu le samedi, bouillonavec la cérémonie. Le jeudi a lieu ''present-tapiocaeguna: ''viennent ceux qui sont invités ce jour là et qui peuvent aussi venir au mariage (ce qui n'est pas obligatoire). EntréeOn leur offre un repas, dans la maison. Sauce de veauLe vendredi, les voi-champignons ou róti, ou gigot avec divers légumessins viennent aider; en fait, ou haricots et petits pois. Fromage. Dessertles femmes viennent aider la cuisinière.
Le jour du mariage en plus d' ''etxeko bixkotxa, ''une personne faisait ''katalan broxa. ''
Pour les communions c'''II. 231est encore le même type de repas mais avec beaucoup moins de monde. UNE DANSE SPÉCIALE A-T-ELLE LIEU? QUELS SONT LES JEUX ET LES DIVERTISSEMENTS QUE L'ON CÉLÉBRE? QUELS INSTRUMENTS DE MUSIQUE JOUE-T-ON? QUELLES CHANSONS ENTONNE-T-ON? '''
On dansait ''jantza luzia; ''comme de nos jours. La jeune mariée guidant le cortégePoule au pot, bouillon-tapioca. On sortait aussi sur la place du village pour danser; c'était surtout la noce qui dansait alorsEntrée. Parfois la farandole allait danser dans le village Sauce de la mariéeveau-champignons ou rôti, ou gigot avec divers légumes, s'il n'était pas trés éloignéou haricots et petits pois. Fromage. Dessert.
II. 231. UNE DANSE SPÉCIALE A-T-ELLE LIEU? QUELS SONT LES JEUX ET LES DIVERTISSEMENTS QUE L'ON CÉLÈBRE? QUELS INSTRUMENTS DE MUSIQUE JOUE-TON? QUELLES CHANSONS ENTONNE-T-ON?
On dansait ''jantza luzia; 'II'comme de nos jours. 232La jeune mariée guidant le cortège. COMBIEN DE TEMPS DURENT LES FESTIVITÉS DE LA NOCE? On sortait aussi sur la place du village pour danser; c'était surtout la noce qui dansait alors. Parfois la farandole allait danser dans le village de la mariée, s'il n'était pas très éloigné.
Il y avait ainsi deux jours de féteII. Pas "voyage de noces". Dans les grandes maisons, le second jour il y avait un repas servi par la mariée, son époux servait le vin232. COMBIEN DE TEMPS DURENT LES FESTIVITÉS DE LA NOCE?
Prenaient part á ce Il y avait ainsi deux jours de fête. Pas "voyage de noces". Dans les grandes maisons, le second jour il y avait un repas: les premiers voisins ainsi que servi par la parentémariée, avec les cuisiniéresson époux servait le vin.
Prenaient part à ce repas: les premiers voisins ainsi que la parenté, avec les cuisinières.
'''II. 233. CÉLÉBRECÉLÈBRE-T-ON LE LENDEMAIN DE NOCES? QUAND? EN QUOI CONSISTE-T-IL? '''
Voir 23223 . 2.
II. 235. COMMENT EST JUGÉ L'ADULTÈRE, DE QUELLE FAÇON ET PAR QUI EST-IL PUNI? .
Il y avait bien plus de femmes trompées que de maris. Ils étaient très coureurs! Il y avait bien des histoires... on se demande comment il n'y avait pas plus de filles enceintes (et pourtant, beaucoup l''IIétaient avant mariage.. 235. COMMENT EST JUGÉ L'ADULTÉRE, DE QUELLE FAGON ET PAR QUI EST-IL PUNI? ). '''
Il y avait bien plus de femmes trompées que de maris. Ils étaient trés coureurs! Il ''y ''avait bien des histoires... on se demande comment il n'y avait pas plus de filies enceintes (et pourtant, beaucoup l'étaient avant mariage... ).
On faisait le charivari aux adulteres et on faisait une trainée de fleurs de porte á porte de maison. On faisait cela tous les samedis soirs, du temps de ma jeunesse. On faisait de méme pour un remariage de veuf car on estime qu'il aurait dú donner une bonne piéce á la jeunesse du village. L'adultére aussi devait payer.
Le On faisait le charivari se aux adultères et on faisait avec des casserolesune traînée de fleurs de porte à porte de maison. On faisait cela tous les samedis soirs, des doches du temps de ma jeunesse. On faisait de vache, etcmême pour un remariage de veuf car on estime qu'il aurait dû donner une bonne pièce à la jeunesse du village. CL'était encore courant dans les années 1940-1950adultère aussi devait payer.
Le charivari se faisait avec des casseroles, des cloches de vache, etc. C'était encore courant dans les années 1940-1950.
'''IIH. 236. SÉPARATION D'ÉPOUX EN MAUVAIS TERMES. CE FAIT, EST-IL FRÉQUENT? DIVORCE; SA FRÉQUENCE ET SES MOTIFS. CONCUBINAGE DE PERSONNES DIVORCIÉES.'''
Les séparations étaient rares, c'était une honte! On a connu des cas, le mari partait alors en Amérique.
II. 237. COMMENT SONT JUGÉES ET TRAITÉES LES UNIONS LIBRES? DURÉE ET EFFETS DE CES DERNIÈRES. SITUATION DES ENFANTS NATURELS ET DE LEUR MÈRE.
Il y a eu des enfants naturels, C'était la honte pour la fille surtout pour la famille un peu mais pas pour la maison ou le village. Il y avait une maison dans un village avec cinq enfants dont trois filles. L'une des trois est tombée enceinte d'un garçon que l'on dit 'II. 237. COMMENT SONT JUGÉES ET TRAITÉES LES UNIONS LIBRES? DURÉE ET EFFETS DE CES DERNIÉRES. SITUATION DES ENFANTS NATURELS ET DE LEUR MÉRE. 'xoila ''c'est à dire d'une maison très modeste dont les parents n'étaient pas du même
Il y a eu des enfants naturels, C'était la honte pour la filie surtout pour la famille un peu mais pas pour la maison ou le village. Il y avait une maison dans un village avec cinq enfants dont trois filies. L'une des trois est tombée enceinte d'un garcon que l'on dit ''xoila ''c'est á dire d'une maison trés modeste dont les parents n'étaient pas du méme "rang" que ce patriarche, pére père des filles. On ne voulait vou- lait pas que la filie fille sorte avec ce garcongarçon, mais elle finit par tomber enceinte. Le pére la mit á à la porte de la maison. Le jour elle se cachait dans la forét á cóté forêt à côté du village; le midi et le soir, en accord avec la méremère, une soeur apportait en cachette du pérepère, le repas, pour qu'elle vienne le manger dans la maison X... Alors quand le "fiancé" vit cela, il partit en Amérique et lui envoya de Il'argent pour qu'elle le rejoigne. Elle partit et sa filie fille naquit bas. Mais elle vécut bien trois mois á à l'abandon. Sa mére mère était tres très malheureuse et le pére père se moquait bien de ce qui pouvait lui arriver. Ceci est un cas extrémeextrême, mais en regle genérale régie générale on mettait la filie fille dehors. On ne cherchait pas a priori á à retrouver le garcon garçon pour "s'arranger". Ou alors la décennie aprés après on les mariait de force. Mais souvent la filie fille était décue dés déçue dès le premier jour du mariage et passait une vie triste. Ainsi cette filie fille de Béhorleguy mariée de force; le docteur qui les accouchait disait un jour: "ah les filies filles de la maison X..., elles sont belles comme le jour; elles se marient avec des hommes qu'elles n'aiment pas; elles sont décues déçues le premier soir de leur mariage et aprésaprès, elles flétrissent comme une rose". Des filles coquettes, elles vivaient terrées dans les maisons. Si les familles riches tendaient á à mettre les filles á à la porte, les maisons pauvres étaient bien plus conciliantes, elles savaient accepter.
<p style="text-align: right;">''Enquéte Enquête réalisée par Michel Duvert''</p>
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