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'''II. 215. COMMENT RÉALISE-T-ON LE CHOIX DES TÉMOINS? QUELLES SONT LES OBLIGATIONS DE CES DERNIERS? '''
Les témoins étaient pris entre les cousins, les amis et les premiers voisins.
 '''II. 217. QUI INVITE-T-ON À LA CÉRÉMONIE DE LA NOCE? QUI FAIT LES INVITATIONS? '''
Pour le mariage on faisait savoir au gens qu'ils étaient invités, on leur disait. Il faut dire que très souvent on se mariait dans le village ou dans les environs (on se déplaçait alors en bicyclette).
Les parents et les enfants décidaient des invités.  La liste était faite d'un commun accord, avec les parents. Les invitations se faisaient de vive voix (marchés, etc.) tant par les parents que par les jeunes.
11. 219. ORGANISE-T-ON DES CORTÈGES OU DES SUITES QUI ACCOMPAGNENT LES
'''II. 219. ORGANISE-T-ON DES CORTÈGES OU DES SUITES QUI ACCOMPAGNENT LES MARIÉS LORSQUE CES DERNIERS SE RENDENT À LA CÉRÉMONIE DU MARIAGE? OÙ SE RÉUNISSENT CES SUITES? '''
Cortège: de la maison de la mariée, si c'est l'héritière, (sinon on se marie toujours là où est la maison) à l'église. Les cortèges se faisaient classiquement dans les années 1950. En tête la mariée avec son père (ou son parrain si la fille est orpheline), en fin de cortège, le marié avec sa mère.
L'emplacement est strict dans le cortège, les places étaient définiés avant le départ: tel garçon avec telle fille, etc., autant que possible on met le cava- lier cavalier avec la jeune fille qui pourrait faire la future mariée...  II. 220. QUELS VÊTEMENTS PORTENT LES  MARIÉS ET LES <sup>. </sup>PERSONNES QUI FORMENT
LEUR SUITE? QUELLES PARURES? DANS QUEL ORDRE LES SUITES VONT-ELLES À LA CÉRÉMONIE ET Y REVIENNENT?
Jusqu'en 1880 environ, les veuves étaient toujours vêtues de noir, toute leur vie. Les femmes, en ce temps, se mariaient en ''mantaletaII. 220. QUELS VÊTEMENTS PORTENT LES MARIÉS ET LES PERSONNES QUI FORMENT LEUR SUITE? QUELLES PARURES? DANS QUEL ORDRE LES SUITES VONT-ELLES À LA CÉRÉMONIE ET Y REVIENNENT?'''
IL 222Jusqu'en 1880 environ, les veuves étaient toujours vêtues de noir, toute leur vie. LES MARIÉSLes femmes, en ce temps, FONT-ILS CÉLÉBRER DES se mariaient en ''mantaleta''.
MESSES EN MÉMOIRE DES ÂMES DE LEURS
'''II 222. LES MARIÉS, FONT-ILS CÉLÉBRER DES MESSES EN MÉMOIRE DES ÂMES DE LEURS ANCÊTRES, PORTENT-ILS DES OFFRANDES ET DES LUMIÈRES SUR LE TOMBE FAMILIALE? QUAND PRATIQUENT-ILS CELA? '''
S'il y avait eu un deuil dans l'année ou repoussait le mariage d'un an, souvent.
II. 223. CONDUITE DU CONJOINT ADVENTI-
CE '''II. 223. CONDUITE DU CONJOINT ADVENTICE AU DOMICILE CONJUGAL. QUI L'ACCOMPAGNE? DANS QUEL ORDRE VONT-ILS? '''
Après la messe on allait à la maison en cortège. S'il y avait un appéritif, on allait à l'auberge et on en repartait tous. Mais souvent l'appéritif reprenait dans la maison.
II. 224. YA-T-IL COUTUME D'AVOIR UNE CHARRETTE DE MARIAGE? QUELS OBJETS Y A-T-IL DANS CELLE-CI? COMMENT SONT DÉCORÉS
 
LA CHARRETTE ET LES BOEUFS OU LES
 
VACHES QUI LA TIRENT? QUI GUIDE LA CHA-
RRETTE'''II. 224. YA-T-IL COUTUME D'AVOIR UNE CHARRETTE DE MARIAGE? QUELS OBJETS Y A-T-IL DANS CELLE-CI? COMMENT SONT DÉCORÉS LA CHARRETTE ET LES BOEUFS OU LES VACHES QUI LA TIRENT? QUI GUIDE LA CHARRETTE? COMMENT S'APPELLE L'ORNEMENT? Y A-T-IL DES ANIMAUX QUI FONT PARTIE DE CELUI-CI? QUI APPORTE DES CADEAUX ET QUELS CADEAUX? '''
''Presentak: ''8 à 10 jours avant la cérémonie on amenait les cadeaux en charrette, à la maison. C'était un jour sur semaine. On faisait alors un repas pour ce ''present-eguna, ''c'est ''presentako bazkaria. ''Il n'y a, à cette occasion, que la maîtresse de maison et ses invités. Les futurs mariés venaient parfois, pour le dessert par exemple. Cette pratique ne se faisait que dans les grandes maisons. A cette occasion, venaient les femmes, surtout si elles ne venaient pas au mariage; c'est une affaire ''d' etxekandere. ''
La chambre future est cirée; il y a là les meubles neufs faits par le menuisier du village. La couturière a bien rangé le trousseau dans l'armoire qui reste ouverte; certaine femmes (visiteuses) poussaient même les piles de linge pour s'assurer qu'il y en avait bien sur deux rangs. Tous les présents sont installés sur la table. La vieille ''etxekandere ''les montre et annonce: telle maison a donné ceci, telle maison cela, etc.
neufs faits par le menuisier du village. La couturière a bien rangé le trousseau dans l'armoire qui reste ouverte; certaine femmes (visiteuses) poussaient même les piles de linge pour s'assurer qu'il y en avait bien sur deux rangs. Tous les présents sont installés sur la table. La vieille ''etxekandere ''les montre et annonce: telle maison a donné ceci, telle maison cela, etc.
'''II. 226. ANNONCE-T-ON AUX ANIMAUX DOMESTIQUES LE MARIAGE DE L'HÉRITIER DE LA MAISON? QUI RÉALISE CETTE ANNONCE? COMMENT? '''
Bien avant le mariage, les pères se réunissaient dans la future maison. Après avoir pris un bon casse-croûte, il visitaient les lieux (étable, porcherie... ).
 '''II. 227. Y A-T-IL UNE CÉRÉMONIE SIMULANT LA VENTE, L'ENLÈVEMENT OU LA DISPUTE ENTRE BANDES PAR RAPPORT À LA MARIÉE? '''
Lorsqu'un étranger au village venait voir sa future fiancée, il était accueilli à coups de cailloux ou de bâton. Il ne s'aventurait pas seul!
II. 229. UNE PRATIQUE RITUELLE A-T-ELLE
'''II. 229. UNE PRATIQUE RITUELLE A-T-ELLE LIEU PENDANT LE BANQUET DE NOCE? OÙ A LIEU CELUI-CI? QUEL EST L'ORDRE DES  PLATS? DANS QUEL ORDRE SONT PLACÉS LES  CONVIVES? LES MARIÉS, DOIVENT-ILS SE TENIR PENDANT LE REPAS À DES PRESCRIPTIONS DETERMINÉES? '''
Le repas était long, comme de nos jours, une demi-journée (actuellement on tend à le faire le soir, au restaurant). On se mettait à table à 1h 30 et on en sortait ver 5 h. On dansait entre les plats, on chantait... Le charpentier faisait le service du vin.
Le repas de mariage ressemble à celui de l'enterrement, c'est une grande fête, mais on n'invite pas aussi loin dans la parenté pour un mariage. Les voisins sont toujours invités sans exception et on prend une "cuisinière" (femme habituée à faire des repas pour beaucoup de gens); les voisins sont pris dans le voisinage au sens large (pour la mort on n'invite que ''lehen auzoak). ''
En principe le repas a lieu le samedi, avec la cérémonie. Le jeudi a lieu ''present-eguna: ''viennent ceux qui sont invités ce jour là et qui peuvent aussi venir au mariage (ce qui n'est pas obligatoire). On leur offre un repas, dans la maison. Le vendredi, les voi- sins voisins viennent aider; en fait, les femmes viennent aider la cuisinière.
Le jour du mariage en plus d' ''etxeko bixkotxa, ''une personne faisait ''katalan broxa. ''
Poule au pot, bouillon-tapioca. Entrée. Sauce de veau-champignons ou rôti, ou gigot avec divers légumes, ou haricots et petits pois. Fromage. Dessert.
II. 231. UNE DANSE SPÉCIALE A-T-ELLE LIEU? QUELS SONT LES JEUX ET LES DIVERTISSEMENTS QUE L'ON CÉLÈBRE? QUELS INSTRUMENTS DE MUSIQUE JOUE-TON? QUELLES CHANSONS ENTONNE-T-ON?
'''II. 231. UNE DANSE SPÉCIALE A-T-ELLE LIEU? QUELS SONT LES JEUX ET LES DIVERTISSEMENTS QUE L'ON CÉLÈBRE? QUELS INSTRUMENTS DE MUSIQUE JOUE-TON? QUELLES CHANSONS ENTONNE-T-ON?''' On dansait ''jantza luzia; ''comme de nos jours. La jeune mariée guidant le cortège. On sortait aussi sur la place du village pour danser; c'était surtout la noce qui dansait alors. Parfois la farandole allait danser dans le village de la mariée, s'il n'était pas très éloigné.  
'''II. 232. COMBIEN DE TEMPS DURENT LES FESTIVITÉS DE LA NOCE? '''
Il y avait ainsi deux jours de fête. Pas "voyage de noces". Dans les grandes maisons, le second jour il y avait un repas servi par la mariée, son époux servait le vin.
Prenaient part à ce repas: les premiers voisins ainsi que la parenté, avec les cuisinières.
II. 233. CÉLÈBRE-T-ON LE LENDEMAIN DE NOCES? QUAND? EN QUOI CONSISTE-T-IL?
Voir 23 '''II. 2233. CÉLÈBRE-T-ON LE LENDEMAIN DE NOCES? QUAND? EN QUOI CONSISTE-T-IL?'''
II. 235. COMMENT EST JUGÉ L'ADULTÈRE, DE QUELLE FAÇON ET PAR QUI EST-IL PUNI? Voir 232.
Il y avait bien plus de femmes trompées que de maris. Ils étaient très coureurs! Il y avait bien des histoires... on se demande comment il n'y avait pas plus de filles enceintes (et pourtant, beaucoup l'étaient avant mariage... ).
'''II. 235. COMMENT EST JUGÉ L'ADULTÈRE, DE QUELLE FAÇON ET PAR QUI EST-IL PUNI?'''
Il y avait bien plus de femmes trompées que de maris. Ils étaient très coureurs! Il y avait bien des histoires... on se demande comment il n'y avait pas plus de filles enceintes (et pourtant, beaucoup l'étaient avant mariage... ).
On faisait le charivari aux adultères et on faisait une traînée de fleurs de porte à porte de maison. On faisait cela tous les samedis soirs, du temps de ma jeunesse. On faisait de même pour un remariage de veuf car on estime qu'il aurait dû donner une bonne pièce à la jeunesse du village. L'adultère aussi devait payer.
Le charivari se faisait avec des casseroles, des cloches de vache, etc. C'était encore courant dans les années 1940-1950.
H'''II. 236. SÉPARATION D'ÉPOUX EN MAUVAIS TERMES. CE FAIT, EST-IL FRÉQUENT? DIVORCE; SA FRÉQUENCE ET SES MOTIFS. CONCUBINAGE DE PERSONNES DIVORCIÉES. '''
Les séparations étaient rares, c'était une honte! On a connu des cas, le mari partait alors en Amérique.
 '''II. 237. COMMENT SONT JUGÉES ET TRAITÉES LES UNIONS LIBRES? DURÉE ET EFFETS DE CES DERNIÈRES. SITUATION DES ENFANTS NATURELS ET DE LEUR MÈRE. '''
Il y a eu des enfants naturels, C'était la honte pour la fille surtout pour la famille un peu mais pas pour la maison ou le village. Il y avait une maison dans un village avec cinq enfants dont trois filles. L'une des trois est tombée enceinte d'un garçon que l'on dit ''xoila ''c'est à dire d'une maison très modeste dont les parents n'étaient pas du même
"rang" que ce patriarche, père des filles. On ne vou- lait voulait pas que la fille sorte avec ce garçon, mais elle finit par tomber enceinte. Le pére la mit à la porte de la maison. Le jour elle se cachait dans la forêt à côté du village; le midi et le soir, en accord avec la mère, une soeur apportait en cachette du père, le repas, pour qu'elle vienne le manger dans la maison X... Alors quand le "fiancé" vit cela, il partit en Amérique et lui envoya de l'argent pour qu'elle le rejoigne. Elle partit et sa fille naquit là bas. Mais elle vécut bien trois mois à l'abandon. Sa mère était très malheureuse et le père se moquait bien de ce qui pouvait lui arriver. Ceci est un cas extrême, mais en régie générale on mettait la fille dehors. On ne cherchait pas a priori à retrouver le garçon pour "s'arranger". Ou alors la décennie après on les mariait de force. Mais souvent la fille était déçue dès le premier jour du mariage et passait une vie triste. Ainsi cette fille de Béhorleguy mariée de force; le docteur qui les accouchait disait un jour: "ah les filles de la maison X..., elles sont belles comme le jour; elles se marient avec des hommes qu'elles n'aiment pas; elles sont déçues le premier soir de leur mariage et après, elles flétrissent comme une rose". Des filles coquettes, elles vivaient terrées dans les maisons. Si les familles riches tendaient à mettre les filles à la porte, les maisons pauvres étaient bien plus conciliantes, elles savaient accepter.
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