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== L'assistance Assistance à l'enterrement ==
Les personnes qui assistent aux funérailles ont coutume de se déplacer jusqu'au cimetière pour être présentes à l'inhumation ou, comme on dit, pour «donner leur dernier adieu» au défunt. Mais cela n'a pas toujours été le cas. Dans un bon nombre de localités, rares étaient ceux qui autrefois assistaient à l'enterrement et en outre il ne s'agissait pas nécessairement des parents directs du mort. Il se peut que cette faible assistance à l'inhumation au cimetière exprime en creux la grande importance populairement attribuée à l'enterrement à l'église.
Actuellement, l'enterrement est devenu un évènement social auquel assiste toute la famille, bien qu'il existe encore des cas où seuls sont présents au cimetière les parents directs.
== Les rites Rites au cimetière ==
=== La récupération Récupération des symboles religieux ===
Dans plusieurs villages étudiés il était habituel de retirer les ornements et les symboles religieux qui décoraient le cercueil avant de le mettre en terre ou de l'introduire dans la niche du colombarium. Parfois lecouvercle du cercueil était retiré pour récupérer sur lecadavre certains objets comme le rosaire ou le crucifix qui y avaient été placés pendant la mise en bière.
=== Jeter une poignée de terre ===
Une fois que le cercueil a été descendu dans la fosse et avant de procéder à l'ensevelissement il existe un rituel qui consiste à prendre une poignée de terre, à l'embrasser et à la jeter sur le cercueil. Ce geste est très répandu tant spatialement que dans le temps et il ne présente pas de grandes variations. José Iñigo Irigoyen a observé, à ce propos que «certains « certains font remonter cette coutume à l’époque où les tumulus se formaient couvrant les cadavres avec des pierres. Ces pierres répondaient à la croyance superstitieuse que ''les morts réclament d'autres morts ''[...] Chacun des assistants à l'enterrement déposait une pierre à laquelle il donnait une signification sacrificielle et représentative de l'esprit du vivant, qui de cette façon accompagnait le mort»mort »<ref>José IÑIGO IRIGOYEN. ''Folklore alavés. ''Vitoria : pp. 38-39.</ref>.
== L'inhumation. Lurra ematea ==
L'expression la plus répandue en espagnol pour désigner l'inhumation est «dar tierra» « dar tierra » al cadavre, en basque on utilise également l'expression ''lur eman ou lurperatu ; ''à Arberatze-Zilhekoa (BN) ''lurrez kukutu.''
Dans certains villages a existé et existe le rôle du fossoyeur dont la fonction, comme son nom l'indique, était d'ouvrir les fosses et de s'occuper de l'inhumation des cadavres. Dans d'autres lieux, ce travail était à la charge des voisins du défunt, parfois exclusivement des premiers voisins, des garçons du village, des porteurs du cercueil et occasionnellement de ses parents. Actuellement les responsables de cette tâche sont les fossoyeurs et parfois les employés des pompes funèbres.
== L'orientation Orientation de la tombe ==
Une coutume générale depuis longtemps veut que les enterrements ne soient pas réalisés au hasard mais en respectant une certaine orientation. Cette coutume, déjà décelable dans les dolmens, est restée en vigueur jusqu'à une époque récente, mais dans la plupart des villages elle a été perturbée par la construction de nouveaux cimetières à partir de la deuxième moitié du siècle dernier et ce d'autant plus dans les villes, où les enterrements sont conditionnés par des problèmes d'espace.
La disposition du cadavre dans la tombe vise à placer la tête sous la croix. Quand il est introduit dans une niche de colombarium, une nouvelle possibilité apparaît : le placer avec les pieds vers le fond et la tête près de l'ouverture ou à l'inverse. Dans le cimetière actuel de Beasain (G), le cadavre est enterré avec les pieds vers le fond et la tête vers l'ouverture et à Murchante (N) à l'inverse.
 
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