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El medio natural y humano Ritos funerarios en vasconia

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Au Nord, le Pays Basque continental, inclus dans le Département Français des Pyrenées Atlantiques, englobe les anciennes provinces de Lapurdi, Nafarroa Beherea et Zuberoa.
L'ensemble de ces territoires a reçu des noms divers: Euskal Herria, Zazpirak-Bat ou Sept Pro­vinces Basques, cette dénomination figurant sur la Carte Linguistique de l'Euscara, imprimée en 1863 par le Prince Louis-Lucien Bonaparte. Les territoires de la Vasconie péninsulaire ont aussi reçu le nom de Pays Basque-Navarrais, et ceux de la Vasconie continentale, celui d'Iparralde, en allusion à la position géographique de ce te­rritoire situé au Nord.45
 
 
Sierras principales avec des hauteurs supérieures à 1.000 mOrographie=== Orographie ===
La chaîne pyrénéenne du plissement alpin, étend ses contreforts au long de toute la Vasco-nie, suivant une ligne qui commence à la Mesa de los Tres Reyes, à 2.433 m, avançant vers l'Ouest en diminuant en hauteur; d'autres élé­vations importantes sont celle d'Otxogorrigaine (1.923 m) et celle d'Orhi (2.021 m), dans la limite avec Zuberoa.
Dans une autre chaîne, un peu plus vers le Nord, se trouve la Sierra d'Ordunte, avec le Za­lama (1.335 m) comme hauteur principale. En­core plus vers le Nord, près de la mer, les ro­chers de El Mazo, Ranero, Los Jorrios, Betaio et Castro Alén.
Considérés comme pré-pyrénéens, au Sud de l'axe précité, apparaissent deux alignements re­lativement parallèles. Le premier avance dans la Sierra de Leire ( Arangoiti, 1.355 m) à l'Est de Navarre, se dirigeant par Alaiz (1.169 m), Izko et El Perdôn, vers les Sierras d'Urbasa (1.153 m) et Andia (Beriain, 1.494 m), puis continue dans la province d'Alava par Entzia, Monts d'I­turrieta et Monts de Vitoria.
L'autre alignement venant des Améscoas, avec la Sierra de Lokiz, rattache la Sierra de Co­dés, pour terminer dans les Sierras de Cantabria et Toloirio, dans les dernières grandes hauteurs, au Sud-Ouest du territoire de la Vasconie.
Sont aussi à souligner les contreforts septen­trionaux des Pyrénées en Benabarra et Zube­roa, moins élevés et très ramifiés, notamment en Benabarra. Le Pic des Escaliers (1.478 m), le Massif d'Arbaille (1.000 à 1.200 m) et le Massif d'Ursuia-Baigura (650 à 900 m) sont les acci­dents les plus remarquables.
Les principales montagnes littorales sont ce­lles qui séparent les dépressions de l'Oria et de l'Ibaizabal du Golfe de Gascogne. C'est le cas des massifs de Hernio (1.072 m) et Izarraitz en Guipuzcoa et ceux d'Oiz (1.026 m) et Sollube (663 m) en Biscaye. Les monts Udalaitz (1.092 m), Urko (791 m), Kalamua (767 m) et Arno (612 m), de différente importance, restent iso­lés entre les deux provinces. De nombreuses hauteurs atteignant à peine 600 m, fragmentent le terrain avant d'arriver à la mer.LE MILIEU NATUREL ET HUMAINHydrographie === Hydrographie ===
Hydrographiquement parlant, le territoire se montre très divers car ses fleuves aboutissent à deux mers: le golfe de Gascogne et la Médité­rranée.
La ligne de partage des eaux de l'Est à Ouest commence dans les Pyrénées et continue par la Sierra d'Aralar, Arlaban, Anboto, Gorbea et Sal­vada, à l'extrémité Ouest. Au Nord, les fleuves se jettent dans le golfe de Gascogne, alors que ceux qui coulent au Sud sont tous des affluents de 1'Ebre et se jettent donc dans la Méditerra­née.
Les fleuves qui débouchent dans le golfe de Gascogne sont de cours tumultueux, courts et à grand débit. Ils franchissent des dénivellements  importants en peu de kilomètres et leur par­cours provoque des vallées profondes, étroites et humides. Les plus importants sont les suivants : Adour, Saison, Nive, Bidassoa, Oyar­zun, Urumea, Oria, Urola, Deva, Artibay, Lea, Oka, Butrôn, Ibaizabal-Nerviôn-Cadagua, Somo­rrostro, Agüera, Carranza et Calera.
Le versant méditerranéen voit couler ses eaux calmément par des vallées le plus souvent lar­ges, et aussi fertiles car leur lente parcours a permis de conserver les terrasses de leurs an­ciennes alluvions. Parmis les fleuves de ce ver­sant sont à souligner les suivants: Zadorra, Ega, Arga, Aragôn, Ebre, Quelles, Alhama, Omecillo, Bayas, Mayor, Cidacos, Araquil, Ulzama, La­rraun, Irati, Urrobi, Esca et Salazar.
Bassin atlantique Bassin méditerranéenRITOS FUNERARIOS EN VASCONIALa === La Côte===
Biscaye, Guipuzcoa et Laburdi se penchent au Golfe de Gascogne sur 225 Km de côte à peu près. La côte basque continentale est basse et sablonneuse, tandis que la partie péninsulaire est élevée et déchiquetée, comme c'est le cas des caps: Matxitxako, Huiguer et Saint-Martin et les pointes: Galea, Ogofio et Ratôn (Souris) de Getaria, entre bien d'autres d'une certaine importance. Il y a au moins 20 ports naturels entre l'Adour et l'Estuaire de Bilbao, les plages étant fréquentes aux embouchures des fleuves.
=== Le climat===
Le climat est généralement doux; pluvieux et humide au Nord de la ligne de partage des eaux, à cause, sans doute, de l'influence de l'O­céan Atlantique, et plus sec et extrême sur le versant méditerranéen, au Sud de cette ligne.
La température moyenne annuelle des villes varie entre 11.°C et 14.°C. La pluviométrie est de 2.000 mm aux Pyrénées; entre 1.000 et 2.000 mm au versant atlantique; entre 500 et '''1.000 '''sur la Plaine d'Alava et la Moyenne Navarre et envi­ron 500 mm sur la Ribera de Navarre et la Rioja d'Alava.
=== Le paysage naturel===
La région septentrionale du Pays est en géné­ral couverte d'herbe et boisée, alternant avec des affleurements de roche à nu. Le paysage est accidenté et inégale, sillonné de cours d'eau, de sources et de montagnes dans toutes les direc­tions, alternant avec des vallons étroits et de ra­vins, ce qui forme un territoire labyrinthique. Bien que ce soit difficile à préciser, cette région coïnciderait avec les unités géographiques affec­tées par le climat océanique et sa diversité de montagnes. Nous nous référons au teritoire si­tué au Nord de la ligne de partage des eaux, comprenant toute Biscaye et Gipuzcoa, la terre d'Ayala et la Vallée d'Aramaio en Alava, la Mon­tagne Navarre et Iparralde.
48Au Au Sud de cette ligne, le climat de transition tout d'abord, puis la diversité continentale mé­diterranéenne configurent un paysage bien dif­férent. Les fleuves coulent plus lentement tout en créant des vallées plus larges et fertiles. L'al­ titude al­titude moyenne des terres est supérieure, mais leur aspect est bien plus plat, notamment au fur et à mesure qu'on avance par la grande vallée de l'Ebre. Les terrains boisés n'apparaissent pas comme une fôret mais comme un champ parse­mé de buissons et de berges ou limitant les pro­priétés.
C'est le paysage agricole celui qui domine ré­ellement en Alava sur les vallées de Campezo, Arana, Zuya, Rioja d'Alava, Plaine d'Alava et au­tres. Le vignoble, les céréales ou les légumes quadrillent les plaines cultivées d'Arga, Ega et Aragôn, sillonnant les champs de Los Arcos, Olite, Mendavia, Tudela et autant d'autres villa­ges de la Ribera de l'Ebre et de la Moyenne Navarre. Ce sont des horizons ouverts, parfois désolés à cause du manque d'eau (Las Barde­nas) où le soleil brille très souvent.
=== Le paysage humanisé===
L'orographie, le sol, le régime pluvial et l'hy­drographie ont conditionné et conditionnent encore une grande partie de l'activité humaine, en particulier l'activité économique et les agglo­mérations.
''La population. ''Au long de ce siècle, la tendan­ce démographique a été d'accroissement, mais avec des variations locales. En Biscaye et Gui­puzcoa, l'accroissement a été à un rythme accé­léré et même désordonné, recevant un grand contingent d'immigrants. La Navarre a subi un développement plus lent jusqu'à la décade des soixante où le rythme de croissance s'est fort élevé. En Alava on peut plutôt parler d'enlise­ment et de redistribution de la population, et en Lapurdi, Benabarra et Zuberoa la croissance a été très lente, ayant même décelé, en quel­ques périodes, des pertes de population impor­tantes. C'est dans la population urbaine, et no­tamment celle qui appartient aux secteurs industriel et de services, que l'accroissement a eu lieu. Dans les régions où il y a eu une impas­se ou une perte, la population est rurale et s'oc­cupe essentiellement de l'agriculture ou de l'é­levage.
''Le peuplement. ''Dans la région d'Alava, le peu­plement tend à se concentrer en petits noyaux. Il faut faire exception de la Vallée d'Aramaio, '''où le peuplement semble très dispersé, et la Rioja d'Alava, où les agglomérations sont d'une'''RITOS FUNERARIOS EN VASCONIAtaille taille moyenne et plus écartées les unes des au­tres. La capitale, Vitoria-Gasteiz, comptait sur 209.506 habitants en 1990.
En Guipuzcoa, le paysage apparaît parsemé de nombreuses maisons basques ''(caserios) ''et de petits villages ruraux distribués pal mis d'autres de taille moyenne, plutôt que de villes. Donostia - Saint-Sébastien, son Chef-lieu, avait 183.944 au rencensement de 1990.
Le Pays Basque continental présente une for­te densité de population sur la côte de Lapurdi, bien souvent d'un caracère résidentiel, et une tendance à la dépopulation à Benabarra et Zu­beroa où les peuplements se trouvent dispersés ou peu agglomérés. Les villes chef-lieu de ces territoires avaient, en 1990, la population suivante: Bayonne 40.091 habitants, Donibane Garazi 1.433 et Maule 3.536.
'''=== La langue basque'''===
Un quart de la population qui habite dans ce pays parle ''l'euskara, ''la langue propre au groupe ethnique basque. Cependant, la proportion des bascophones diffère remarquablement d'un te­rritoire à l'autre. On estime que la population bascophone s'élève à 45% en Guipuzcoa et à 35% dans les provinces du Pays Basque conti­nental, ce taux étant plus petit en Biscaye (17%), Navarre (10%) et Alava (7%).
Tel qu'il apparaît sur les cartes linguistiques, la zone bascophone vient coïncider actuelle­ment avec la Vasconie humide, comprise entre l'Adour et le Nerviôn. Jusqu'à des époques en­cores récentes (XVIII-XIX siècles) l'aire où ''l'euskara ''était parlé se prolongeait davantage aire bascophone 111 aire de contact aire hispaniséeSource: EuskaltzaindiaLE MILIEU NATUREL ET HUMAINvers vers le Sud, couvrant la Plaine d'Alava et de lar­ges zones de la Moyenne Navarre. Le témoignage de cette ancienne étendue de
Le témoignage de cette ancienne étendue de l'''euskara ''est la toponymie basque qui, avec une intensité diverse, couvre pratiquement tout le territoire de la Vasconie, s'étendant même au-delà de ses limites actuelles.
=== Les communications===
''Routes. ''L'axe Madrid-Paris traverse la Vasco-nie par les routes N-1 et RN-10. La première traverse la province d'Alava de l'Ouest à l'Est, puis une extrémité de la Navarre, au bas du col d'Etxegarate, et la province de Guipuzcoa, re­liant Vitoria à Donostia - Saint-Sébastien.
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