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En lignes générales, on observe une réduction de la diversité des espèces élevées dans le cadre domestique; cette diminution est le résultat du passage d’une économie autarcique à une autre à caractère productiviste. Ainsi, de nos jours, chaque unité familiale élève un nombre moindre d’espèces mais le nombre de têtes de bétail présentes sur une seule exploitation s’est considérablement accru pour compenser la réduction des marges bénéficiaires. En d’autres termes, c’est un phénomène de spécialisation qui s’est produit.
L’élevage domestique de petits animaux (lapins et volaille) a fortement diminué car il s’avère plus économique et moins laborieux d’acquérir ces produits sur le marché: seules se consacrent à cet élevage les personnes âgées ou celles qui apprécient les aliments de production production propre.
L’intensification de la production a entraîné une disparition progressive des races autochtones. Celles-ci étaient autrefois rentables en raison de leur adaptation parfaite au milieu physique dans lequel elles s’étaient développées. Aujourd’hui, elles ont perdu leur attrait à cause de leur plus faible productivité face à l’exploitation généralisée d’animaux à hauts rendements. Les races qui survivent encore paissent en liberté dans les zones montagneuses qui ne peuvent être utilisées par des animaux jugés plus productifs.