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L’œuvre majeure dans ce domaine est sans doute ''Folk-Medicine, ''publiée à Londres par William G. Black en 1883, et traduite en espagnol par Antonio Machado y Álvarez, “Demófilo”, en 1889. Dans la présentation de sa réédition en espagnol, Jordi Pablo i Grau écrit:
:“...la médecine populaire comprise dans toute son amplitude est un reflet et une synthèse de la vision du monde contenue contenue dans chaque culture et un exemple de l’extraordinaire perméabilité et diffusion diffusion de ses savoirs”<ref>Jordi PABLO i GRAU. “La medicina popular de Black un siglo después” in William G. BLACK. ''Medicina popular''. Barcelona: 1982.</ref>.
Le manque d’intérêt dont ont fait preuve les ethnographes vis-à-vis de la médecine populaire vient peut-être du fait qu’ils ont abordé ce domaine comme s’il s’agissait d’obtenir une ordonnance: à chaque maladie son remède, généralement lié à une espèce végétale, et qui s’applique d’une manière déterminée. Aujourd’hui même, lorsque les médias s’intéressent à ces pratiques traditionnelles, c’est sous l’angle de l’ordonnance, qui a peu à voir avec le savoir populaire. Dans cette forme de retour en arrière se cache une tendance très récente, celle de l’intérêt pour tout ce qui est naturel. Quoi de plus naturel en effet que de recourir à une plante, surtout si on va la cueillir soi-même dans la montagne, par rapport à l’habitude plus fréquente d’acquérir le médicament équivalent dans une pharmacie?